Harmonie Parfaite

Chapitre 11

PDV ETHAN  ( Ellipse de treize heures) 

J'ai passé une super soirée en compagnie de ma Julia. Nous avons officialisé les choses, nous sommes désormais en couple. 

Après mettre préparé pour aller voir ma mère, mon portable sonne. 

 DE Joli cœur <3 : je m'ennuie... Tu veux faire quelques choses avec moi ?

A Jolie cœur <3 : Je vais voir ma mère... Si ça te tente de venir avec moi, rejoins-moi chez-moi. Et sache que je prends ma moto. 

De Joli cœur <3 : J'arrive de suite mon beau voisin <3 

-  Salue mon Ethanilounet ! S'extasie-t-elle.

- Euh salut, mais je n'ai pas le temps la donc bye. Dis-je en lui barrant l'accès pour rentrer. 

- Ooohh même pas un peu pour ça ? Répond-elle en enlevant son manteau. Elle se trouvait maintenant devant moi à moitié nue. 

- Mais qu'es que tu fais là ! Remet ça ! M'énervais-je.

- Je vous dérange peut-être ? Questionna une voix féminine derrière Clara. Qui n'est qu'autre que Julia.

- Julia... Ce n'est pas ce que tu crois ! Me défendais-je.

- Oh, mais ne t'inquiète pas. Je crois rien du tout, parce que j'ai tous vue.  

Mon visage se décompose en à rien de temps. Julia le remarque et rajoute.

- Ne t'inquiète pas Ethan, j'ai également tout entendu. D'ailleurs si cela ne te dérange pas Clara, je te demanderai de bien remettre ta veste immonde de pétasse pour cacher tes minuscule forme de mon copain et de décamper, Merci. S'explique-t-elle calmement.

Clara exécute ce que Julia lui demande et partie. Nous partons aussitôt, direction l'hôpital.

Pendant tout le trajet Julia n'arrête pas de me charrier sur le surnom donné par Clara, c'était à mourir de rire.

PDV JULIA

Cela fait maintenant trois mois que je suis officiellement en couple avec Ethan. Et pour tous vous dire cela commence à être dur de le supporter, mais, je reste, car je l'aime beaucoup trop pour rompre. Je sais aussi que c'est la faute de la maladie de sa maman qui émerge de plus en plus dans son corps...

Cela le détruit énormément, alors il se renferme sur lui-même, fume plus que d'habitude, bois jusqu'à l'excès, ne vient plus en cours et quand je lui parle pour lui montrer que je suis là, il me répond sois sec ou pas du tout et me renvoie bouler.

Je suis à présent dans mon lit, je réfléchis tout en m'ennuyant. Techniquement, je ne devrais pas me morfonde, tout va bien dans ma vie, j'ai des amis qui m'aiment un petit ami qui essaye d'être présent pour moi malgré tout, mais surtout parce que c'est les vacances et habituellement, j'ai toujours quelques choses à faire.

Quelqu'un vient rompre mon moment de solitude en frappant à ma porte. Ma grand-mère s'avance vers moi.

- Julia, il y a quelqu'un en bas qui te demande. Commence-t-elle.

- Je veux voir personne mamie... Soufflais-je

- C'est assez urgent d'après cette personne.

- Bon d'accord, j'arrive.

Rébecca sortit me laissant de nouveau isolé pour me préparer, parce que je suis encore en pyjama.

Trois minutes plus tard, je descends, habiller d'un jean brute et d'un pull marinier.

- Il est dans le Hall d'entrée ! Crie, ma grand-mère lorsqu'elle me vit dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine.

- Je me dirige donc au porche. Steven se trouve devant moi l'air grave, il a les yeux rougis signe qu'il a pleuré. 

- Steven ? Ça ne va pas ? Questionnais-je.

- Julia, il faut que tu viennes avec moi ! Hurle-t-il paniqué au bord des larmes.

- Pourquoi ? Il se passe quoi ? M'affolais-je.

- Je t'expliquerais en route maintenant vient. Il me tend ma veste.

- Comme promis, Steven m'explique tout dans la voiture. Tout ce qu'il me dit me fit sangloter, sans un mot, je continue de l'écouter. 

Steven se gare devant l'hôpital et m'emmène dans la chambre où la personne que j'aime énormément se trouve. Je rentre en première suivie de près par Steven.

- Julia... Articule celle que je considère comme ma sœur en me voyant.

- Oui Zeli, je suis là, ne t'inquiète pas.

- Je m'assis sur une chaise d'un côté et Steven de l'autre. Zeli à de la chance, elle se souvient de tous et elle s'en tire avec quelques blessures, des bleus et une jambe plâtrée. 

Flash-back( conversation Julia et Steven )

- Alors explique moi tout ? Dis-je à peine rentré dans l'auto.

- Zeli a eu un accident de voiture.

- Hein !? Elle va bien ? Pleurais-je.

- Oui ne t'inquiète pas. Plus de peur que de mal comme on dit. Essaye-t-il de plaisanter.

- Ça s'est passé comment ?

- Elle venait me voir chez moi et comme à son ordinaire, elle marchait avec ses écouteurs au volume maximum et lorsqu'elle a voulu traverser sur le passage piéton, la voiture la heurté et elle a atterri un peu plus loin sur la route.

Nous nous regardons et je vis que quelques larmes s'échappaient de ses yeux tous comme moi.

Retour

Nous sommes resté avec Zeli toute l'après-midi. Il est désormais vingt heures et j'attends mon frère pour qu'il me ramène. Steven à eu le droit de rester dormir ici. 

Une voiture noire s'immobilise devant moi et la vitre arrière s'ouvre laissant passer juste une main gantée. Cette même patte me fait signe de m'approcher. Ce que je ne fis pas évidemment, je ne suis pas suicidaire comme dans les films. Une autre auto surgit et je reconnus de suite le conducteur. Je grimpe à l'intérieur de celle-ci.

- Salut. Murmure Ethan.

- Salut. Boudais-je

- Tu ne m'embrasses pas ?

- Ah euh si si... Je m'approche de lui et embrasse ses douces lèvres. Malgré que je sois déçu de lui, je ne pourrais jamais me passer de l'embrasser.

- Tu n'as pas l'air bien Joli cœur ? M'interroge-t-il tout en caressant ma cuisse à l'aide de sa main non prise par le volant.

- Si, ne t'en fais pas...

- Julia, tu ne sais pas mentir.

- Un inconnu voulait que je rentre dans sa voiture, Zeli est à l'hosto et tu ne me parles plus comme avant et j'ai peur de te perdre. Je retourne ma tête face à la route pour ne pas qu'il me voit pleurer.

- Quoi !? Tu as vu qui s'était ? S'égosille-t-il en stoppant la voiture brusquement et sans faire attention aux trucs que j'ai dits en même temps.

- Non, tu es arrivé et dès que je t'ai reconnu, je suis rentrée dans ta voiture.

Il ne me calcule pas et accélère. Il se stationne un peu plus tard sa voiture devant chez-moi. A peine suis-je sortie de son véhicule, qu'il repartit en trombe.