Harmonie Parfaite

Chapitre 5

PDV ETHAN

Elle est assise à deux chaises de moi, je le sens et je meurs d'envie de la regarder, mais je ne peux pas. Toutes ces choses que je lui ai dites hier et tout ce que j'ai ressentit à, ses côtés qui me font trop bizarre, je n'ai pas envie de ressentir encore cette sensation sans que je sache ce que c'est.

L'après-midi se passe sans elle. Cela ma permis de réfléchir, sur tous se que j'aurais à dire à ma mère, que je vois d'ailleurs dans dix minutes.

Je suis actuellement en philosophie, et je n'aime pas du tout se prof, il parle pour rien dire. Normalement se cours est sensé être une source d'échange, mais avec lui et c'est plutôt de l'ennui. Je suis limite en train de m'endormir sur la table, mais je ne le fais pas. Juste parce que je sais que si je m'endors, je ne me réveillerai pas. Je me connais.

- DRING !!!! DRING !!!! Résonne la sonnerie dans les couloirs.

Enfin. Je me précipite vers la porte, après avoir pris soin de ranger mes affaires dans mon sac. Une fois dehors, je grimpe sur ma nouvelle moto. Que j'ai bricolé moi-même.

Me voilà actuellement devant la porte de la chambre d'hôpital à ma mère. Je respire un bon coup et rentre. Je lui fis un chaste bisou sur son front. Elle me sourit en retour.

- Coucou mon ange. Alors avec la jeune fille ? Ça va ? Me demande-t-elle

- Franchement ? Non... Soufflais-je

- Que c'est-il passé ?

- Il s'est passé que quand je suis parti m'excuser, j'ai ressentit des choses tous étranges en moi et j'ai parlé sans réfléchir. Soufflais-je. Je sais, tu me l'avais dit. Rajoutais-je en voyant l'énorme sourire sur le visage de ma mère.

- Tu sais quoi mon ange... Me dit ma mère en relevant mon menton, pour que je la regarde.

- Non...

- Je pense qu'elle a été autant perturbée que toi.

- Si tu le dis.

- Mon ange, j'ai été à la même place que vous deux un jour et je peux te garantir que dans ce genre de situation, vous êtes deux à ressentir ces choses, comme tu dis.

- Alors tu sais ce que ces, d'avoir les mains moite rien quand la voyant, ou lorsqu'elle sourit, d'avoir le cœur battant à cent à l'heure ?

- Bien sûr et ceci se produit qu'avec une seule personne dans toute une vie.

- Et c'est quoi ?

- L'amour... L'amour, mon fils.

Je reste muet, face à la remarque de ma mère. Je ne pensais pas qu'un jour, je pouvais ressentir ce genre de chose envers une fille. Encore moins une fille aussi jolie. Et aussi vite.

- Poussin ? Pourrais-tu me la présenter un de ces jours ?

- J'essayerais ma petite maman.

Nous restons là, assis tous les deux, sur son lit, face à face en se racontant tout ce qui nous passe par la tête. Une infirmière me demande de sortir pour que ma mère puisse manger quelques heures plus tard. Je m'approche de ma maman et lui fais un énorme bisou et chuchote au creux de son cou un « Je t'aime ». Puis je partis.

Grâce à elle, j'ai réussi un mettre un mot, sur tous ça. Je suis amoureux. Amoureux de Julia.

1 semaine plus tard

Nous sommes vendredi et ce soir, c'est le bal de la rentrée. Au final, je ne lui ai toujours pas reparlé depuis la dernière fois. Mais je ne me prive plus de la regarder.