Infinity | Tome 1 |

C h a p i t r e 2 0

« Avant de te rencontrer, je ne savais pas
ce que c'était de regarder quelqu'un dans les yeux
et de sourire sans aucune raison. »

Nous étions un peu plus tranquilles dans la voiture, après que le chauffeur nous ait arrêtés. Nous étions tous les deux sur nos téléphones. Louis jouait à un jeu, Candy Crush Saga et moi je regardais mes courriels. Des demandes d'entrevue avec Josh, pour parler de notre lien nouvellement découvert par la planète entière. Bien entendu suite au dévoilement de notre secret, mon manager m'a piqué une crise incroyable. Comme presque toute la planète, il ne le savait pas. Quand je vous disais que c'était un secret bien gardé. Ces propos ont été de me traiter d'inconsciente et il a remonté jusqu'à mon manque de jugement. Ça été la conversation la plus inutile que j'ai eu dans toute ma vie. Non mais le mec se prend pour qui. Ce n'était pas ma décision mais celle de mes parents. Qui va contester la décision d'un roi et d'une reine? Personne. À moins d'être suicidaire. Nous n'avons que respecter la volonté de nos parents et c'était le mieux pour Josh. Ce qui est le mieux pour mon frère est le mieux pour moi.

Parlant de mon frère, il venait tout juste de m'envoyer un message.

J : Départ avancé à dans trois jours. La Reine mère nous réclame.

Mon cœur s'est serré à la vue de son message. C'était bientôt la fin... La voiture s'est arrêtée devant une maison que je commençais à connaitre par cœur. Nous sommes entrés dans la maison de ses parents où nous avons déposé nos sacs. Il n'y a visiblement personne. Louis se tourne vers moi et je vois un éclair de désir passer dans ses yeux. Désir que je connais, que je ressens, je crois, non je suis sûre que je n'ai jamais autant désiré une personne. Lorsqu'il s'approche de moi, sa main droite effleure ma joue avec une douceur infinie. Ma respiration s'accélère, je ferme les yeux, me laissant envahir par toutes les sensations que son seul touché peu provoquer en moi. Le temps est suspendu, tellement que j'ai l'impression qu'il se passe une éternité, avant de sentir ses lèvres contre les miennes. Un baiser qui se veut doux mais qui me transporte dans un autre monde, notre monde, un baiser qui me fait instantanément perdre la tête. Et c'est à ce moment, que je prends réellement conscience que j'aime Louis. Oui, j'aime Louis. Je veux lui crier tout ce que je ressens pour lui. Mais j'ai peur. Peur de fondre en larme. Peur de perdre tout ce que j'ai avec lui.

Il me plaque fermement contre le mur du salon en approfondissant notre baiser. Un baiser passionné, nos lèvres dansent dans une synchronisation parfaites. Mes bras s'enroulent autour de son cou, avide d'être toujours plus proche de lui. Le feu monte de plus en plus en moi, je le veux tellement que j'ai l'impression que mon cœur va exploser, et sentir son érection grandissante dans le bas de mon ventre me fait perdre pied. Nos mains explorent le corps de l'un et de l'autre dans des gestes assurés et hâtifs. Louis retire mon T-shirt pendant que je m'occupe du sien. Nos vêtements volent à travers la pièce. Il me regarde dans les yeux, ils sont intenses, je me sens belle. Sa main droite se faufile sous mon soutien-gorge tandis que l'autre s'affaire à le dégrafer. Ses lèvres prennent le relais et je ne peux retenir un gémissement, qui l'excite davantage. Ses bras me capturent et mes jambes se lovent autour de ses hanches pour prendre le chemin du canapé.

Louis m'allonge dessus, le reste de nos vêtements ont rejoins les autres. Il est beau, tellement beau, Il se penche sur moi et me regarde avec une intensité que je n'avais pas vu jusque là, j'ai l'impression qu'il me cri qu'il est à moi, rien qu'à moi. Et moi je suis à lui rien qu'à lui. Je n'ai qu'une seule envie... le sentir en moi, ne faire qu'un. Il parsème mon corps de baisers puis s'attarde sur mon ventre. Je frissonne à son contact. Mon corps s'embrase pour lui. Lorsqu'il prend son condom de la poche de son jeans qui traîne par terre et le déroule sur sa verge déjà bien dressée, je sais que je serais bientôt comblée. Comblée par son corps par son être.