Partie 24

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Ce soir là, j'étais très perturbée lorsque je me suis retrouvée seule dans mon lit.

J'ai pris le temps de réfléchir à cette situation... Et je me suis rendue compte que j'avais peur. Oui j'avais peur des probables sentiments que j'avais envers Hakim.

J'avais peur de me lancer dans ce qu'on appelle l'amour, j'avais peur de tomber de haut, qu'au final ce soit bien trop beau pour être vrai. Je ne voulais pas avoir à faire face à une déception.

C'est stupide hein ? Avoir peur de ses propres sentiments... Et pourtant c'était bel et bien ce qu'il m'arrivait.

Comme on dit l'inconnu effraie souvent... Ce n'est peut-être que passager qui sait ?

Puis, j'aimerai en parler, qu'on me conseille mais je ne suis pas à l'aise avec ça, je n'arrive pas à accepter les sentiments que j'ai pour Hakim alors assumer ça devant quelqu'un pour le moment ce n'est même pas envisageable.

Je me calme très vite en me persuadant que je me fais des films et qu'il doit en avoir rien à faire de moi. J'en viens à penser qu'il se fout même peut-être de moi. Qu'il m'en veut pour les stylos et qu'il veut m'humilier... Et pourtant les battements de mon cœur me prouve qu'au fond je veux y croire, je veux pouvoir aimer, aimer sans me noyer dans toutes ses idées noires... Je voudrai pouvoir arrêter d'enfermer les sentiments qui se cache au fond de mon cœur, laisser mes craintes s'envoler et me révéler...

Je m'endors finalement dans un moment de répit, mon cerveau sature et mes mauvaises pensées me quittent.

[...]

Je me rend compte que j'ai failli ne pas me réveiller en regardant l'heure sur mon portable et que je risque d'être en retard. Je ne comprends pas comment j'ai pu faire pour ne pas entendre mon réveil.

Je me lève d'un bond et cours me jeter sous la douche.

Je me lave, me coiffe et me brosse les dents.

Je m'habille ensuite rapidement avant de sortir limite en courant de chez moi.

Après avoir fait quelques pas dehors, j'entends mon ventre qui gargouille et je me rends compte que je n'ai même pas pris le temps de manger...

J'hésite à dévier par la boulangerie et risquer d'être en retard, ou bien arriver à l'heure et perturber tout le monde en cours à cause de mon ventre qui crie famine tout en me faisant rougir.

Je décide finalement d'aller m'acheter de quoi manger. Tant pis si j'ai quelques minutes de retard.

[...]

Arrivée devant mon école, je vois qu'Élise est assise sur les marches à l'entrée.

Je la salue mais je remarque qu'elle renfile.

Je pose mon regard plus attentivement sur elle avant de m'asseoir près d'elle.

_ Peine de cœur ?

Élise : Ça se voit tant que ça ?

Je soupire... Ah ce que la gente masculine peut nous faire subir parfois...

_ Un peu... Qu'est-ce qui va pas ?

Élise : Ce connard m'a trompé.

_ En effet... C'est bien un connard. Quand tu l'as su ?

Élise : À l'instant...

_ D'ici quelques temps tu t'en seras remise. Au final si il a agit comme un imbécile c'est que ce n'était pas le bon. Tu rencontreras surement quelqu'un de meilleur.

La cité de ma fenêtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant