Partie 30

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Alors qu'il était au centre commercial j'ai décidé de l'appeler, mais lorsqu'il a décroché j'ai entendu une voix féminine qui prononçait son prénom.

Bien que je ne sache pas encore qui c'était, ça m'a drôlement brûlé la poitrine de savoir qu'il était avec une fille à ce moment là. Il ne me l'avait même pas dit...

_ T'es pas tout seul ?

Hakim : Euh... non. Y a ma voisine avec moi...

Sans plus attendre une seconde je lui ai raccroché au nez. Je me sentais trahis. Il était avec une autre et tout ça dans mon dos. Pourquoi est-ce qu'il ne m'en avait pas parlé avant ? En plus, j'entendais cette greluche le questionner sur qui était à l'autre bout du fil et vous savez ce qu'il lui a répondu ? "Une amie". S'en était trop pour moi.

Pleine de colère j'ai fini par éteindre mon téléphone suite aux nombreux appels d'Hakim, qui devait surement ne pas être content que je lui ai coupé à la gueule.

J'étais mal, j'avais tellement l'impression qu'on s'était moqué de moi. Que depuis le début, tout ce qu'il a pu me dire ce n'était pas sincère.

J'ai fini par m'endormir le cœur assez lourd et des questions plein la tête.

Une heure plus tard, je m'étais réveillée toujours en colère.

Je me suis habillée et je me suis préparée pour affronter la journée

J'avais la haine contre moi même de lui avoir accordé ma confiance trop tôt. Au final, c'était moi qui paraissait idiote dans tout ça.

[...]

C'est peut-être stupide mais je n'arrivais pas à passer outre ce que j'avais entendu tout à l'heure.

Je marchais en direction de l'appartement de Nassima en traînant les pieds, j'avais besoin de me changer les idées.

Alors que j'avais la tête dans les nuages, je sens qu'une main se pose sur mon avant bras.

Je regarde d'abord le bras de la personne avant de lever la tête pour observer son visage.

Je remarque que c'est Kassym.

Kassym : Tu vas où là ?

_ Euh chez une copine.

Kassym : Quelle copine ?

Je me voyais vraiment pas lui annoncer que j'me rendais chez Nassima, il ne l'aime pas et m'aurait prit la tête. J'ai donc commencé à stresser mais son téléphone a bien vite sonné. Ouf, j'suis sauvée.

Il me lance un dernier regard comme pour me faire comprendre qu'il n'en a pas fini avec moi et il décroche avant de s'éloigner pour prendre son appel.

J'en profite pour filer, si j'attends qu'il revienne il voudra qu'on reprenne la conversation là où on l'a arrêté et c'est la dernière chose que je souhaite.

À peine arrivée chez ma copine, elle m'sert un verre de thé et commence à engager la discussion.

Elle me parle de Fares, de leur quotidien, de leurs embrouilles, de leurs réconciliations...

Je l'écoute tout en étant pensive, ça sent l'amour à plein nez... et moi, qu'est-ce que je ressens pour Hakim au fond ?

Je décide de rallumer mon téléphone qui n'a pas manqué de vibrer à plusieurs reprises.

J'ai eu un message de Kassym, et le reste d'Hakim... Sans oublier les appels manqués.

J'hésite à ouvrir ses SMS...

La cité de ma fenêtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant