Cela faisais environ trois mois que j'étais partie, et je suis désormais de retour. Pourtant, me réintégrer dans mon ancienne vie n'est pas chose facile. Mon petit copain n'est plus plus mon petit copain, mes amis ne sont plus mes amis et Paul...dis...
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Depuis le jour de la rentrée, je n'ai pas cessé de faire comprendre à Paul, que je n'avais pas oublié ce qu'il c'était passé en Californie. La seule chose que je ressentais étais un vide. Et a chaque fois que je le voyais, je ressentais un echo, de tout ce que l'on avait été, et ce que l'on allais jamais être. Un écho qui ne faisais qu'aller plus loin. Alors ma vie étais structurée. Je me réveillais les matins, la boule au ventre, l'anxiété dans la tête. Je me rendais en cours, mettais alors mon masque portant un sourire artificiel. Pendant les jours où je n'avais cours que jusqu'a 2h00 de l'après midi, je me débrouillais pour emmener un en cas, que je grignotais pendant la pause de midi en cachette dans la bibliothèque. Pendant les jours ou j'avais soit cours soit entrainement tard, j'étais contrainte a manger avec le groupe, et donc avec Paul. Je passais ensuite du temps avec Bryan, ou grand mère, ou je me défoulais en faisant encore plus de sport. Vers 5-6 heures je rentrais au loft. Je faisais mes devoirs, mangeais avec Mateo et Rosa, et partais me coucher. C'étais le pire moment de la journée. Moi dans le noir, a penser a lui. A notre amitié perdue. A comment il s'était foutu de moi.
"Ce n'est pas Paul..." répétais une petite voie au fond de moi.
Insomniaque, je finissais par m'endormir vers 2 heures du matin - si j'avais de la chance-... et le lendemain, rebelote. C'est pour ça que je ne supportais plus sa présence. Mais plus je le remballais, plus ce Salopard me répondait. Alors voila un petit résumé de mes semaines.
Mercredi après midi , en cours de chimie.
Paul faisait équipe avec Chris , et moi avec une fille que je ne connais pas, pour être honnête. Il se dirigea vers moi.
- Tu peux me passer le soluté ?
Etant occupé a peser je ne sais quel produit, avec des gants, car celui ci "brulait, sois disant la peau", sous l'oeil vigilant du prof qui a peur de moi ( autre histoire ), je ne me retourna même pas.
- Tu peux mourir ? rétorquais je aussitôt.
Il leva les yeux au ciel et partit prendre le soluté lui même.
Jeudi Matin, entrainement de foot/cheerleading
- Devinez quoi ? fit Paul en arrivant vers notre groupe , de bonne humeur
- Tu as enfin changé de cerveau ?
- non. Me dit il froidement ... il releva la tête et s'adressa au groupe ...en fait, ....
- ...A moins que tu te sois défoncé ta gueule d'imbécile tout seule, je ne veux pas savoir. répondis je en le coupant volontairement, avant de partir loin de lui.
Vendredi , Chez moi, avec tout le monde.
- Salut ! Fit Paul en arrivant, portant une veste en cuire, un pull col V , et une casquette a l'envers