La pluie était torrentielle.
Je le sais, je l'ai sentit à l'atterrissage agité de l'avion dans lequel je me trouvai quelques minutes plus tôt. L'engin semblait devoir se battre contre l'élan que lui procurait le vent pour freiner et une fois arrêté, tous les passagers se sont mis à applaudir, ce que je trouve d 'ailleurs totalement nul, et ridicule.
C'est donc a moitié endormie que je suis sortie du Boeing , traversant la passerelle et marchant le plus vite que mes bottes noir a talon me le permettait ,afin d'éviter l'attente de longues files. Le hall gris de la douane de JFK était toujours aussi déprimant, rien n'avait l'air d'avoir changé depuis mon départ : les enfants qui pleurent, les gens qui toussent et les douaniers inactifs scrutant chacunes de nos informations personnel comme si de nos jours les terroristes passent les douanes...n'importe quoi !
C'est exactement comme le fait de passer la porte d'arrivé, encombré de plein de familles envahissantes, attendant leurs proches. D'habitude ca me rend de mauvaise humeur, surtout après 8h de vol de nuit. Mais là, avec nos deux heures de retard a Paris, et l'attente supplémentaire pour les valises, tout le monde avait l'air de s'être calmer.
Un chauffeur m'attendait, engloutissant un sandwich œuf –bacon comme si il c'étais son premier repas depuis 4 jours. J'ai pu le reconnaître grâce à la pancarte en mon nom pleine de mayonnaise dont il se servait comme plateau.
Je me suis donc approchée en lui lançant un petit '' hm hm '' impatient
Il me fixa, le temps d'avaler sa dernière bouchée.
-''miss Vanderbilt... '' -me dit il découragé- .....j'ai faillit partir ! j'ai cru que l'avion s'était écrasé dieu ne sais ou !
- Je vois que cette pensée ne vous a pas enlevé l'appetit ! di-je d'un air sarcastique.
Il me regarda en plissant les yeux pour que je puisse voir que je l'avais frustré. Bref. Quand je suis fatigué , petit conseil : évitez de me parler. Bob, c'était son nom, me fit monter dans une Chevrolet noir et mis mes bagages dans le coffre, puis démarra sans ne plus m'adresser un mot.
De la banquette arrière je fit un dernier effort, pris mon téléphone et actualisa mon statut twitter avec un simple :
« Back home »
Arrivé au loft du dernier étage d'un immeuble situé dans l'Upper East Side de Manhattan, mon téléphone commença a bipper ; j'avais reçu pleins de messages. ;
"Mais ou étais tu passé ? ", "Est ce que ca va ? " , ou encore, "je suis désolé ...".
Je n'avais aucune envie de leurs parler. Je pris un bain, mis un de mes pyjamas en soie, et m'étala dans mon lit en superposant les oreillers dans mon dos de façon a compenser le mal que les nombreuses turbulences lui avait procuré. J'alluma la télé en m'empiffrant de glace ben and Jerry et m'endormie devant l'une de ces stupide émissions télé réalité.
Ah ! Pardon ! j'ai oublié de me présenter.
Je m'appelle Alexandra Salomé Vanderbilt. Je suis la fille du richissime homme d'affaire Peter Vanderbilt. Ma mère, Cecilia Strauss, couturière reconnue, est la créatrice d'une marque célèbre. J'ai 18 ans et je vis a NY .Je suis en dernière années de lycée et pour me faire de l'argent autre que les virements mensuels de mes parents, je fais du mannequinat. J'adore la mode et le sport. Drôle de mélange vous me direz, mais pour l'instant, se sont mes passions préférées. Ma famille est....assez spéciale. je ne vis pas chez mes parents mais dans un penthouse, avec mon frère Matéo de 19 ans et ma gouvernante, Rosa, émigré colombienne qui s'est occupé de nous depuis...TOUJOURS!
VOUS LISEZ
Another Story.
Teen FictionCela faisais environ trois mois que j'étais partie, et je suis désormais de retour. Pourtant, me réintégrer dans mon ancienne vie n'est pas chose facile. Mon petit copain n'est plus plus mon petit copain, mes amis ne sont plus mes amis et Paul...dis...