Chapitre 51 : Thank you, bro.

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Durant le reste de la semaine je continuais à ignorer Paul - pour changer- , bien qu'il avait arrêté de me lancer des piques.  Aujourd'hui, c'était le brunch de départ. En effet, le lycée avait organisé dans la cour exterieure un brunch remerciant l'organisation des parents d'élève pour le voyage, et aussi ceux qui avaient donné plus d'argent que la norme pour financer le voyage des élèves boursiers qui ne pouvaient payer le voyage seuls. Ma mère, trop contente, m'avait fait venir dans son appartement pour que l'on se prépare ensemble. Bien heureusement, je devais porter l'uniforme du lycée, donc pas de tenues "collaborées" entre elle et moi... OUF. 

- tient ma chérie. Prends cette écharpe rouge, je n'aimerais pas que tu attrapes un rhume aavnt de partir pour Paris !  TU sais, c'est la que ton père et moi...

- ...nous sommes rencontrés  !  répondîmes alors en coeur grand mère, Matéo et moi. 

Je ne pu alors m'empêcher de penser à Théo, à nos débuts de recherche sur le sujet. Pourquoi mes parents gardaient ils ce secret ? Théo étant en Californie, il m'avait promis que quand il revenait à New York, on continuerait notre enquête. Mais cela n'engageais rien de bon. Grand père disait toujours que le passé est passé pour une raison. Et que creuser dedans pourrais Faure chambouler le présent. Bien sure, il ne savait pas que sa petite fille était la meilleur enquêteuse de son temps... ce qui au fond n'étais peut être pas si mal.

 Nous ( mes parents , grand mère, Et Matéo )  nous rendîmes au lycée.

Sur la route , ma mère n'arrêtait pas de me dire comment bien faire ma valise et je faisais de mon mieux pour ne pas ruminer sur mon sort. Je n'avais toujours pas changé d'avis sur ce voyage. Arrivé à l'école, on rencontra tout d'abord les parents de Christopher, puis Suzanne, nous rejoint. Ma mère n'en pouvait plus tellement elle était contente.  En voyant arriver 3 voitures noires successivement les unes derrière les autres, je m'éclipsa. C'étais Paul et ses parents, et non, prétendre a nouveau que tout allait bien ne me convenait pas.

Assez vite, je me retrouva a hérer dans les couloirs, puis dans le théâtre, puis sur le stade, ou je décida de m'assoir un moment. Cela faisait 30 minutes que j'avais quitté tout le monde et j'entendais une mélodie de piano provenant de l'intérieur. Quel ennui. Le vent glacé soufflais doucement sur mon visage et je jouais avec mes mains pour passer le temps. Saleté de voyage.

JE.N'AVAIS.PAS.ENVIE.D'Y.ALLER.

- Salut toi.

Je sortis de mes pensées et me retrouva face a Paul. Il portais un pantalon noir et une chemise blanche avec un manteau assez épais.

- Super... Qu'es ce que tu veux ?

Il fronça les sourcils et s'assieds a coté de moi. Je glissa sur le coté pour tenir une distance entre nous.

- Rien.

- Donc tu veux me faire croire que tu es ici par hasard ?

- Mon... il marqua une pause... Mon grand père est la.

Je tourna la tête vers lui. Il avait encore des marques bleuâtres sur son visage.  

- Oh. fis je, comprenant alors son motif. Je ne pouvais pas le blâmer de vouloir échapper CA, bien que ça m'aurait plu si il pouvait contempler son moment de solitude ailleurs. 

- Et toi ? que fais tu ici ?

- Je voulais m'éloigner un peu...

- ... de moi.

- De tout le monde. 

- ... mais moi principalement.

- Oui. Admis je

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