Chapitre 04💥

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«... C'est pas pour autant que nous devrions les accueillir à bras ouverts »











Ce dos, ces cheveux aussi soignés, ces bras autant baraqués, ce visage...j'en suis sûre c'est lui, c'est bien lui mais j'y crois toujours pas en fait. Tous les mecs pas lui, serait-ce juste une ressemblance? Je crois pas nan. Tous les aspects de son corps sont gravés en moi tellement gravés que je pense pouvoir le reconnaître même dans le noir...

Ils n'ont toujours pas remarqué ma présence apparemment. D'un côté c'est bien passeuh depuis là je suis toujours figée au même endroit. Tiraillée par autant de surprise que de déception. Énormément de déception à vrai dire.... Pourquoi? Passeuh il m'a dit qu'il ne contacte aucune pute pour ce genre de chose mais surtout qu'il n'est pas dans ces bails.




Le mec s'est fichu de ma gueule.



J'essaie encore et encore de bouger ne serait-ce qu'un doigt, un tout petit mouvement serait le bienvenu. Essayer sans y parvenir! De temps en temps je m'évade dans mes pensées mais les foutus gémissements de cette pute d'Emylia me ramènent dans la réalité. Une réalité qui vire petit à petit à un cauchemar.

Pour une énième fois, j'essaie d'ouvrir ma bouche ou de bouger. Mais c'est clair si je bouge je vais la tuer cette Emy machin truc. Toutes sortes de tortures m'ont déjà traversée l'esprit. Mais d'un côté aussi c'est pas vraiment de sa faute, elle fait juste son travail; comme moi aussi je le fais... J'ai pas à la juger car je suis probablement pire qu'elle. En tout qu'à osef car je me vengerai tôt ou tard, c'est évident.

Je sors mon téléphone afin de prendre une vidéo et des photos pour que nul ne puisse ignorer quelle genre de pute est cette meuf. Évidement je floute le visage du beau ***. Tous les habitants de son quat qui la respectent verront vraiment qui elle est. Tous les mecs qui m'insultent moi quand on passe, alors qu'elle a droit à tout respect. Et pour finir, ses parents! Ses parents qui m'interdisent de fréquenter leur fille, la si grande sainte et pieuse Emylia.



Omg je me réjouis d'avance...



Bien décidée à l'ouvrir après avoir récolter de lourdes preuves, j'assemble déja les mots que j'utiliserai pour en faire des phrases censées. Quand tout d'un coup, il tourna sa tête vers moi. Je pûs lire sur son visage de la honte et de la surprise. On resta ainsi pendant quelques minutes qui parurent une quasi éternité à mes yeux. Je dirais que c'est la première fois qu'il me regarde ainsi.

Ayant remarquée qu'il n'était plus avec elle, Emylia le questionna.




-Qu'as-tu bébé ? Avec sa voix de pétasse là



Silence de mort, bien.... Je sais pas d'habitude je l'aime bien cette fille mais bon là, sincèrement, j'ai juste envie de la défoncer.



- Bébé ? Fit-elle une seconde fois


Ta gueule toi forceuse là. Quand j'aurai bousillé ton visage je verrai si tu l'appelleras encore bébé là.




Ayant remarquée qu'il regardait ailleurs, elle se tourna vers la source de son attention qui est... Bien MOI. Trop rigoler; ça se passera pas de la sorte. Avant qu'elle n'eût dit quoique ce soit, je bondis sur sa tête tout en empoignant férocement ses cheveux pour la tirer, la trainer au sol. Bien évident ensuite, mes coups de poings s'enchaînaient sur sa peau...des coups de poings secondés plus tard par des coups de pieds; eh oui je lui fais du sale. Elle ne comprenait effectivement rien. Son visage figé par de l'incompréhension et abimé par mon excès de colère.

À cet instant précis, elle ne put rien dire; en effet, aucun mot n'osa sortir de sa bouche. En plus elle n'a rien sur elle alors ses bleus lui rappelleront des choses.

J'aurais tellement voulu me déchaîner sur elle mais bon, il m'en empêcha en m'éloignant de ce corps baignant dans un océan de sang. Quotidiennement, je me considère plus comme une faiblarde en fait mais sous le poids de la colère, on dirait que je suis déja Hercule frère je me reconnais plus. En tout qu'à je suis qu'à même fière de moi en voyant le résultat: je l'ai pas raté...du tout!




-T'es pas comme ça fit-il, vas-y dégage tes poings de son corps.
- Moi non plus je te croyais pas comme ça.
- Nan kemb c'est pas...
- Pff balek tu me déçois de ouf vraiment.
- S'il te plaît tendrement, écoute d'abord ce que j'ai à dire.
- Tchiip à lui, on se connaît plus et toi à elle, sale pute tu souffriras mais vraiment.
- C'est facile de rejeter la faute sur les autres... Cracha-t-il.
- Que veux-tu dire par là?
- Tu nous a bien abandonné ,Tu m'as abandonné MOI, avec de la colère et de la déception dans son regard.
-...
- Cela fait pratiquement cinq ans qu'on s'est pas revu, cins ans que tu t'es faite une nouvelle vie et que t'as tourné la page sur nous, sur moi.
- Je peux tout t'expliquer Mike, fis-je tristement.
- Pas maintenant je suis encore choqué, en détournant son regard.
- Je passerai te voir car oui depuis un mois je sais où t'habites, tremblant, ce que t'es devenue et pire encore ce que tu fais dans la vie à présent.
- Et c'est pour cela tu décides de te vider en elle ? En me retournant, N'fin bref on en reparlera.






Je m'éclipsa sans même attendre sa réponse. Tout se chamboule dans ma tête.



J'ai pas besoin de remords maintenant. Je vais continuer ma vengeance.
Deuxième étape.










Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant