🎶Comment j'vais récupérer ce que j'ai perdu ?.... Perdu....
~
Il la regarde, et lui rend tendrement son sourire.
- Oh la garce ! S'exclama Iris près de moi, en observant la scène
- ...Je ne les quitte pas du regard et comme je m'en doutais ils se dirigent vers un autre carré vip, qui était inoccupé jusqu'à présent. Il a dû le réserver en avance comme toujours.
Ils prennent place et elle n'attend pas une seconde pour se coller à lui comme une sangsue. Je ne vois pas bien la meuf en question mais pas grave, je ne tarderai à l'observer de plus près.- Je... Je sais à quoi tu penses en me prenant le bras, reste ici.
- Qu'aurais-tu fait à ma place ? Fis-je en détournant mon regard
- Prenant un grand souffle, j'aurais certainement réagi comme toi...
- Laisse-moi donc en regardant sa main qui fait pression sur mon bras
- ...
- Calmement, je ne me répéterai pas.
- Tu ne devrais...
- L'interrompant, promis, je ferai rien de stupide.
- À une condition
- Laquelle ? Droit dans les yeux
- Tristement, c'est près de moi que tu pleureras cette nuit. Carressant mon bras, pas toute seule.Comment sommes-nous arrivées à ce stade ?
- Et pourquoi m'épaulerais-tu ? Fis-je sur mes gardes
- J'en sais rien, donne-moi l'occasion de me rattraper.
- Mitigée, Je sais pas trop.
- ...
- C'est normal lanceai-je, on se connaît pas vraiment ; on vient à peine de commencer à se blairer.
- Je sais ce que ça fait de voir celui qu'on aime aussi proche d'une autre... Les touchers, les regards, les sourires, la complicité et autres tristement Je sais ce que c'est que de se morfondre toute seule dans la nuit et crois-moi, même si je sais que toi tu ne pleureras pas forcément, souriant, tu aimerais tout de même avoir de la compagnie. Je suis pas ta meilleure amie c'est clair, on se fréquente juste de temps à autres pour le moment mais je ne doute pas que ma présence te ferait du bien.Elle a une belle âme au fond. Et elle me laisse la voir au fil du temps.
- T'as des réserves de glaces chez toi j'espère déclarai-je en souriant
- Bien sûr dit-elle en me rendant ce sourire
- Déposant mon verre tout en me levant, Merci
- Ouvrant sa pochette, N'oublie surtout pas, t'es tellement plus belle et mieux foutue qu'elle !
- Qu'est-ce tu cherches encore ? En rigolant
- Sortant un gloss, Nothing .
- T'as oublié le guurl de la fin. En râlant, irrécupérable celle-là !
- Hé c'est pas moi ton ennemie en me le mettant, là t'es parfaite.
- Si tu l'es...
-...
- T'es ma meilleure ennemie répliquai-je Mais c'est pas le moment des paroles mielleuses, j'y vais.
- C'est le moment de bien nous sortir ton déhanché déclara-t-elle fière d'elle
- N'importe quoi en me dirigeant vers ce carré
Quelques petits pas plus tard, un homme baraqué en costard me fait face ; c'est sûrement l'un de ses gardes. Je crois qu'il m'a reconnue vu qu'il me donne accès à cet espace sans aucun mot de ma part.
Raphaël a la tête baissée, yeux rivés sur son téléphone. Je ne peux m'empêcher de mâter son beau corps sculpté mis en avant par sa chemise entrouverte. Il a davantage laissé sa barbe pousser ce qui lui donne encore plus un air irrésistible.
Il n'a pas remarqué ma présence, celle qui l'accompagne encore moins, trop occupée à s'admirer devant le petit miroir qu'il y'a derrière son téléphone.
Je la regarde vaguement depuis le début, bien trop prise par ce bel apollon. Il est temps que je la scrute minutieusement.
Elle m'a tout l'air d'être une métisse comme lui, de taille et de corpulence normales. Ce qui attire mon attention c'est sa poitrine vulgairement exposée par son profond décolleté et sa robe ultra courte qu'elle ne cesse de tirer toutes les deux secondes. Apparemment elle doit avoir des hanches et un boule développés à en voir ce que laisse apparaître sa position ; malheureusement pour elle, pas autant que moi.Toujours sans m'avoir remarquée, elle dépose son téléphone et se met à enfouir l'une de ses mains, guidée par ses interminables faux ongles, dans l'ouverture de la chemise de mon chéri.
- Enlève tes sales pattes de là tonnai-je outrée
- Se tournant vers moi, Mais t'es qui ? Avec une voix tellement aigre que je pourrais en mourir sur place
- Demande à Raphaël en le regardant exactement au moment où il levait les yeux vers moi, le visage fermé.
- Bébé, fit-elle en le regardant, tu m'expliques ? En essayant tant bien que mal d'embellir sa voix.
- Sans lui répondre, Je t'ai déjà dit que je ne voulais plus te voir me fixant du regard.
J'avais oublié à quel point sa voix était rauque et agréable. Uniquement sa voix me donne l'assurance d'être en sécurité.
- Hésitante, On pourrait...un jour se voir et se parler s'il te plaît ?
- Raphaël, qui est-elle? Recommença l'autre pétasse
- Toujours sans lui donner l'heure, Non, je ne reviendrai pas sur ma décision.
- Triste, mais essayant de lui transmettre tout l'amour du monde à travers mon regard, s'il te plaît Raphaël.
- Il a dit non pauvre meuf dit celle-là
- Elle est insupportable elle, presque autant que moi, je lui dis d'arrêter ou tu le fais ? Retorquai-je en rigolant
- En souriant, toujours la... Il se tut et referma son visage en se rendant compte de ce qu'il était entrain de faire.
J'ai toujours une chance.
Du moins, je l'espère.
- Ah je vois, en demêlant sa longue perruque blonde, c'est la fille dont Olive n'arrêtait pas de te parler la dernière fois quand elle t'avait appelé... fit-elle en réfléchissant, Kember !
- Oui c'est bien moi répliquai-je en souriant faussement
- Va-t-en toute seule, commença Raphaël, sinon c'est lui, en faisant référence au gars à l'entrée du carré, qui t'escortera.
- Je ne bougerai pas sans ton accord pour le rendez-vous marmonnai-je en croisant mes bras tout en le transperçant du regard
- Il ne viendra pas en faisant des manières avec ses lèvres totalement refaites
- Ah ! Parce que c'est toi sa bouche maintenant ? En lui adressant un léger regard
- Elle, s'adressant à Raphaël, tu vas la laisser me parler ainsi ?
- Non, bien sûr que non répondit-il
- Qu.. Quoi ? Fis-je en bégayant pratiquement suite à mon incompréhension
- Kember, avec toute la froideur de l'humanité entière, elle, en passant son bras autour de ses hanches, c'est MA copine et tu n'y peux RIEN ; alors rassemble le peu de dignité qu'il te reste et dégage d'ici avant que je ne te fasse jeter dehors comme une mal propre.Sainte j'étais, Allumeuse je suis
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Sainte j'étais, Allumeuse je suis
Ficção GeralLa vie est si imprévisible... Une jeune fille d'un milieu aisé se retrouve du jour au lendemain malmenée dans le vice. Bien qu'ayant auparavant une vie totalement tracée par ses richissimes parents, celle-ci est désormais une prostituée. Quel est l...