Chapitre 22 💥

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«Au moment où tout commence à aller bien, la vie vient te montrer que tu n'es pas dans un conte de fées »

~












Combien pour coucher avec toi ?
»

Bordel de merde. Que ce soit juste une blague.

De Kember à Alex:

T'es sérieux là ?

D'Alex à Kember:

Très. Ton prix sera le mien.

De Kember à Alex:

Mais je croyais que tu m'avais pas contacté pour me baiser narh ! Il est passé où cet Alex ? Si doux et compréhensif...Ou c'était juste de la mise en scène.

D'Alex à Kember :

Je suis le même. C'était pas mon intention au départ . Mais j'en ai trop envie bordel.

De Kember à Alex :

Ahn cool ; tu sais quoi ?

D'Alex à Kember :

Non dis-moi

De Kember à Alex :

Vas te faire foutre connard. Je croyais que t'étais quelqu'un de bien eh bien je me suis trompée sur ton compte

Ne me contacte plus jamais. Merci bien !
»

Direct liste noire. J'ai pas besoin d'hypocrites dans ma vie. Il n'avait qu'à le dire dès le départ. Mais moi je le considérais comme un ami. Le premier à m'avoir réellement tendu la main et considérer comme une personne à part entière telle que je suis aujourd'hui. J'ai été déçue... Il m'a déçue. Et ce, véritablement.


Je prends mes affaires et descends de ma voiture. Je me dirige alors vers le salon de coiffure que je fréquente habituellement. Il me faut une nouvelle tête.

J'ouvre la porte tout en découvrant ma coiffeuse en face de moi. Comme d'habitude, le lieu est bondé de monde. Heureusement qu'elle a plusieurs employés. Elle ne s'en sortirait sûrement pas sans.

Elle me présente un beau sourire avant de venir à ma rencontre.

-Bonjour ma belle. Comment vas-tu ? Fit-elle
-Bien merci et toi ?
-Pareil, mais tu te fais rare dis-donc !
-Ouais je voulais une période naturelle, sans greffes et autres. Répondis-je
-Totalement toi en riant et que veux-tu maintenant ?
-Attends je te montre la coiffure en sortant mon téléphone



-Trop belle putain émerveillée elle te va super bien tu sais,
-Merci chérie satisfaite oui tout me va très bien.
-Toujours aussi humble à ce que je vois
-Évidemment en souriant Tiens en lui tendant sa paye à la prochaine
-Oui merci, à toute !

Après m'être relookée une enième fois dans la glace, je prends mes affaires et je sors de ce salon de coiffure. Je repère ma bagnole et je me dirige vers celle-ci. J'ouvre ma portière et m'y installe. Je mets du son, snappe un peu et puis go, on y va.

Je passe saluer Emilya ça faisait longtemps. Rien de spécial elle me raconte les potins habituels quand tout à coup,

-Bonsoir très chère fit-il
-Que fais-tu ici ? Avanceais-je
-Je suis venu te voir.
-Comment t'as su que j'étais ici ? En la regardant c'est toi, pas vrai ?
-Oui en baissant sa tête désolée
-Bien. En m'addressant à lui Que veux-tu ?
-Le boss m'a envoyé te chercher. Il veut te voir.

Putain qu'ai-je fait encore ?

-Okay.
-Viens avec moi. En me regardant droit dans les yeux

Cette façon de parler me rappelle de mauvaix souvenirs. Le genre qu'on a pas envie d'oublier mais je dirais plutôt besoin d'oublier pour mieux vivre.

-Surtout pas Karl ! NE M'APPROCHE PAS en criant très fort
-Tu crois crier sur qui là ? Sur un ton glacial qui donne de la chair de poule.
-C'est bon fit-elle calmez-vous
-Non c'est toi qui va te calmer petite. Et toi en me regardant suis-moi
-J'ai dit non. J'irai le voir toute seule conn...

J'ai pas eu le temps de finir ma phrase. Je sens une main sur ma joue et putain qu'est-ce que ça fait mal.

-Alors, repète pour voir.
-NIQUE TA RACE en hurlant

Il s'approche de moi et me saisit par le cou,

-C'est la dernière fois que tu me parles de la sorte fit-il
-Lais.. Laisse moi s'il te pla.. Plaît en n'arrivant plus à respirer
-T'as bien compris ?
-Ou.. Oui
-Bien en me lâchant la prochaine fois, je m'en prendrai à tes enfants
-Qu.. Quoi ?

Je rêve là ?

-T'as parfaitement entendu.

Je ne peux m'en empêcher. Par simple réflexe, je le gifle sauvagement.

Il sourit et,

-Emilya ferme la porte.

Je la vois effectivement se lever.

-Mai.. Mais qu'est-ce que tu fais ? En tremblant
-Je suis désolée Kember en sortant excuse moi en fermant derrière elle.

Nous ne sommes désormais plus que deux dans cette appartement. Il me fixe tout en souriant.

Ce sourire me fait penser à tout ce que j'ai subi par sa faute. C'est de sa faute si je me retrouve dans une situation pareille mais ça ne lui suffit apparemment pas. Il devrait normalement être de mon côté et me soutenir pourtant il fait tout le contraire. Pourquoi tant d'acharnement envers moi ? Que lui ai-je fait ?

Je sens alors une larme glisser lentement sur ma joue,

-JE TE DÉTESTE hurlai-je TU MÉRITES LA MORT
-Ferme la
-Si..sinon ?

Il s'approche rapidement de moi et automatiquement je recule jusqu'à ce que je sois coincée au mur. Il sourit.

-Tu n'oublieras jamais cette soirée, je te le promets dit-il calmement










Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant