Chapitre 06💥

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«... Car ça ne se passe pas toujours comme prévu »










- Celle-ci ? En lui montrant une longue lame à double tranchant
- Pourquoi pas réfléchissant, mais moi je pensais plutôt aux ceintures cloutées pour aujourd'hui
- On a qu'à utiliser les deux fit celui qui était derrière
- Vos mères les putes sales enculés en riant vous n'osez même pas me montrer vos visages, en m'adressant à moi-même tu trouves pas qu'ils sont de gros lâches eux ? Faisant mine de répondre, si si tout à fait.

Je m'amuse trop même avec la douleur ; suis folle moi ou quoi ?

- Je vois qu'on t'a pas assez amoché pétasse fit celui de derrière
- Je vois que t'essaies de jouer les meneurs pourtant t'es tout aussi lâche que tes collègues connard Fis-je en crachant du sang
- Ferme ta...
- Tu vois en pointant les autres avec mon menton même eux ils rigolent tellement c'est vrai En riant j'en peux plus frère.

Ils ont même pas essayer de camoufler ou de se calmer les traitres

- Assez bavardé dit-il fou de rage en prenant l'une des ceintures Vais te faire pisser du sang
- Du sang j'en pisse déjà tous les mois frère me moquant de lui cultive-toi un minimum aussi argh

Ne pouvant plus se tenir, il se jette sur moi et me frappe de toutes ses forces.

- On dirait une femmelette fis-je en riant tout de même

Ouais on garde la face jusqu'au bout

Il prend ma tête et la balance sur le mur, tout en ramènant son genou devant celle-ci.
Je sens du sang descendre le long de mes narines.

- En le regardant tout en léchant un peu de mon sang C'est tout ce que t'as dans le ventre ?
- Elle est complètement folle elle fit l'un derrière
- C'est bon laisse-la fit l'autre
- Fermez vos gueules et sortez
- Mais...
- Sortez j'ai dit.

Ils se sont exécutés bien sûr.

- Maintenant on est tout seul renchérit il on va bien s'amuser ensemble
- Fais ce que tu as à faire déclarai-je

Il fait mine de ne rien entendre et me massacre bien comme il faut.
Coups de poings
Coups de fouets
Coups de pieds
La totale
Quand il eut terminé, satisfait il s'en alla me laissant pratiquement morte.

- À demain petite chienne fit-il en souriant

Vous l'avez compris, c'est ainsi depuis que je suis arrivée, c'est cela ma nouvelle vie.
Triste Vie.



[...]

🌑🍃🍃










Ce fût ainsi pendant une semaine; une putain de longue semaine. Des nuits interminables marquées par des souvenirs enfouis. Pour ainsi dire je ne sens plus mon corps. Pendant les trois derniers jours, je ne sentais plus la douleur lors de mes tortures quotidiennes. Je m'évadais complètement. Comment ? En pensant à mon passé. À ma vie d'avant et non la vie merdique que je mène désormais. Ma famille et mes souvenirs... Je crois que c'est à cause de cette rencontre bouleversante.


Mike...

Depuis ce jour, je ne cesse de me remettre en question. Qui suis-je devenue ? Pas de remords... J'ai changé. C'est pas facile non plus de rester dans ce genre de pièce seule et enfermée aussi longtemps. C'est clair que cette situation ne m'aide pas.
Elle encourage et entraine une forte et douloureuse introspection.

Pourquoi Karl me fait-il autant de mal ? Pourquoi tant de souffrance ? N'en a-t-il pas marre ? N'est-ce pas assez ? Tout ce qu'il m'a fait ne lui suffit donc pas ? Des milliers de questions du même genre traversent mon esprit.

Un bruit m'interrompt soudainement. La porte s'ouvre et,

-C'est bon En venant détacher ces fils T'es libre, en me soulevant prends soin de toi

Bizzare

Pas besoin de me le dire deux fois. Je me dirige vers la sortie quand un homme me fait face. Je le reconnais avec difficultés à cause de ma fatigue et en fait il s'agit du médecin personnel du Boss. On peut dire qu'il tombe à pique. Vu mes tortures quotidiennes ; il prend soin de vérifier que je vais bien. Et il me remet des médocs. Je le remercie et dégage vraiment cette fois sans me faire prier.

[...]








De retour chez moi, je peux enfin prendre un bon bain afin de me débarrasser de ces odeurs accumulées, prendre un bon repas et dormir sur mon doux matelas.

Oui depuis un mois je sais...

Mais comment ?


Penser à lui me rappelle que j'ai pas pu régler le compte de cette pute voilée. En y réfléchissant, j'ai tout le temps et toutes les méthodes pour y parvenir. Et ce ne sont pas les preuves qui me manqueront.

On frappe à ma porte. Je compte pas me lever je suis vraiment pas en état.
Cette personne frappe encore et encore et ne compte visiblement pas se décourager.
Un autre rabat joie. Je me lève avec difficultés, me dirige vers la porte, J'ouvre et,

-Je suis désolé Kember fit-il tristement
-Mais pourquoi ?
-Je suis au courant de tout.













Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant