Chapitre 23 💥

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«Y'en a qui ne s'arrêteront jamais de vous faire du mal»

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-Tu n'oublieras jamais cette soirée, je te le promets dit-il calmement
-N'en as-tu pas déjà marre de me faire souffrir ?
-Non. Ce n'est que le début. Tu verras bien pire.
-Que t'ai-je fait ?
-Je n'ai pas d'explications à te fournir en soufflant sache juste que ta route est encore longue.

Je ne le comprendrai jamais décidément. C'est de la méchanceté gratuite...

-...
-Tu sais que tu en as encore pour cinq ans nar ? Bah faudra suivre mes consignes à la lettre durant ce temps en se rapprochant de mon oreille sinon tu sais bien ce qui arrivera à ta progéniture.
-Essaie et je te tuerai en souriant tu sais pas de quoi je suis capable.
-Très drôle
-Bon maintenant je te laisse en le regardant droit dans les yeux je vais voir le boss
-Je t'ai dit que tu n'oublieras jamais cette soirée en souriant tu m'as mal parlé et je ne peux pas laisser passer cela.
-Ferme ta gueule en lui crachant de la salive en plein visage.

Je sais je vais le regretter. Mais c'est tellement tentant. J'arrive pas à fermer ma gueule c'est grave.

-T'aurais pas dû en essuyant son visage

Il se redresse lentement. J'ai à peine le temps de cligner des yeux que je le vois apprêter des coups.

Il m'enchaîne d'énormes coups dans le ventre. Des coups de poings qui me font atrocement mal. J'ai l'impression qu'il me prend pour un bonhomme.

Je suis une femme putain

Sous la répétition acharnée de ses coups, je me retrouve au sol. Par contre cela ne lui dit rien. Il continue de plus belle et se met dès lors à me donner des coups de pieds un peu partout.

Premier réflexe, je cache mon beau visage. 

Je me vois pas devenir moche à cause de lui après tout. Il peut me faire du mal partout mais pas là. Je ne m'en remettrai jamais.

J'essaie de me relever mais il m'enchaîne encore plus violemment. Je me sens vidée de toute énergie. Des larmes se mettent à envahir mon visage dues à ce que j'endure. Personne ne m'a autant défoncé de toute ma vie. Je n'en peux plus.

Deux, cinq, quinze, trente minutes ? Je ne sais plus.  J'ai carrément perdu la notion du temps. Je me sens mal, très mal. Mon corps tout entier me fait mal. Chaque centimètre a une douleur particulièrement. Ça en devient effrayant.

Il se relève et s'en va. Il doit être fatigué. C'est normal, il a fini de se défouler sur moi. Quant à Emilya, cette traitresse, elle me le payera. Je ne la savais pas capable d'une telle atrocité.

Je la prenais pour une bonne amie. Mais finalement je me suis trompée. Elle n'est pas digne de faire partie de ma vie. Je tire un trait sur notre amitié ; c'est fini. Je lui avais pardonné pour sa partie de jambes en l'air avec Mike car je sais que j'avais pas totalement raison vu qu'elle ne faisait que son job. Mais aujourd'hui elle a fait pire. Laisser sa pseudo amie seule avec un criminel de la pire envergure c'est tellement petit. Et franchement elle va s'en mordre les doigts. S'il m'arrive quelque chose de grave, elle me découvrira sous un nouvel angle. Même si je n'ai rien de grave, juste pour la douleur que je suis entrain d'endurer, elle me le payera sévèrement.

J'utilise le peu de force qu'il me reste pour essayer de me lever mais peine perdue vu qu'à la place, je me retrouve entrain de cracher du sang tout en ayant très mal à la poitrine.

Je me traine difficilement sur sa moquette afin de prendre mon téléphone qui se trouve sur le fauteuil sur lequel j'étais assise. J'y arrive lentement avec tant de peine ; mais que faire maintenant ? Qui contacter ?

Je passe en revu toutes mes connaissances et bingo. Je sais... Je prends mon téléphone afin de lancer l'appel.

📞

.
.
.
.
.
On décroche enfin,

«

-A..Al...Allô ? En pleurant
-Putain qu'est ce que t'as ? Inquiet
-Viens me chercher s'il te pl... Plaît
-T'es où ?
-Rue ***** Appartement **** Dépêche to... toi en suffoquant

»

Il raccroche. Mission accomplie. Il pourra m'aider à m'en sortir. Je balance mon téléphone sur un fauteuil avec ma dernière énergie et me couche complètement. Mes paupières sont de plus en plus lourdes, je perds le contrôle face à la fatigue et la douleur qui m'envahissent.

Vais-je survivre ? Qu'il vienne à temps putain !







Sainte j'étais, Allumeuse je suis 

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant