Chapitre 16 💥

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🎶J'ai déjà trouvé mon amour je l'ai déjà trouvé ah ouais, j'ai déjà trouvé ce que tu donnes je l'ai déjà trouvé

~














J'arrive
»

Comment ça il arrive ? Cela veut forcément dire qu'il est présent. C'est quoi avec ces mecs ? Ils passent leurs temps à m'observer.

Je soulève lentement ma tête et je l'aperçois de loin se diriger vers notre table. Il est effectivement vénère. Il marche avec assurance et détermination. En mode je vais niquer des mères.

Mais what ? Il se prend pour qui lui ? D'où est-ce qu'il veut faire des crises de jalousie ? Nous ne sommes pas ensemble à ce que je sache et je ne compte même pas me mettre avec lui. C'est son petit problème moi je ne le gère pas. Depuis quand embrasser quelqu'un veut dire sortir avec cette personne ? Il pète les plombs lui.

Je range mon téléphone et l'attends d'un pas décidé. En observant bien, je vois une meuf derrière lui. Elle presse le pas pour le rattraper. Et ses efforts payent vu qu'elle se retrouve désormais en face de lui. Je suis captivée par la scène et j'en oublie mon interlocuteur.

-Qu'y a-t-il ? M'interrogea Raphaël
-Euh...non, c'est rien.
-Je l'espère bien.
-...
-Je t'ai faite venir pour passer du bon temps avec toi.
-Je sais.
-Pourquoi tu regardais ce mec alors ? Tu le connais ?
-...
-Tu sais quoi ? Passons.

Je jette un coup d'oeil à l'endroit où ils étaient tout à l'heure mais je ne les vois plus. Aucunes traces.

Où sont-ils ? En tout cas, cette meuf a réussi à le calmer finalement. Une embrouille évitée, bonne nouvelle.

Raphaël se lève sans m'adresser un mot. Et commence à marcher tout en fixant droit devant lui la sortie. Je ne compte pas le laisser ainsi, sans un mot, ça ne me ressemble aucunement. C'est pour cette raison que,

-Où vas-tu ? Spontanément
-Je vais prendre un peu d'air.

C'est moi ou cette situation prend des proportions bizarres. J'espère qu'il ne l'a pas mal pris. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi il le prendrait mal, aussi mal.

-Je t'accompagne ?
-Non j'en ai pas pour longtemps. Sur un ton sec

Dis-donc, il sait se montrer froid et désagréable des fois. Totalement l'opposé de celui auquel je suis habituée.

Je continue tranquillement mon repas en songeant à la scène qui aurait pu voir le jour si cette meuf n'était pas là.

Mais qui était-ce ?

-T'es qu'une pauvre meuf. Tu me dégoûtes.

Je lève ma tête pour savoir qui ose me parler de la sorte. J'aurais dû m'en douter.

-Tu veux encore chialer p'tite ? Lui crachai-je au nez
-...
-Tu ferais mieux de t'en aller.
-Nan. J'ai des choses à te dire d'abord.
-je t'écoute.
-Alex t'apprécie vraiment et toi tu...
-Ce qui se passe entre lui et moi ne te concerne pas en l'interrompant
-Si. Par ta faute, j'ai perdue mes ch...
-FERME LA ! Criais-je  Pour qui te prends-tu à la fin ? T'es parfaite toi peut-être.
-Je vaux mieux que toi c'est tout ce qui importe sale pute.

Je saisis mon verre à pied et lui verse délicatement le contenu qu'il renferme sur le visage. Elle n'en revient pas.

T'aurais dû la fermer.

Je continue à manger mon repas tout en l'ignorant royalement .

-Je.. Je
-Dégage j'en ai marre de te voir putain.
-Tu me le paieras déclara-t-elle avant de s'en aller

Enfin, il en était tant.

Quelques minutes plus tard, Raphaël est de retour. Il est plus calme maintenant. Mais, il ne m'adresse ni un mot, ni un regard.

Je suis dans la merde.

Je fais exprès de le regarder. Essayant de le transpercer avec mon regard de braise comme le ferait une épée bien aiguisée sur une peau sans protection. Mais rien y fait. Comment vais-je m'y prendre ?

-Raphaël ? Fis-je tendrement
-On y va.

Il se leva brusquement et sortit après avoir payer l'addition.
Je n'ai pas d'autre choix que de le suivre et cette fois, sans ouvrir ma gueule. Il démarrait déjà quand je me suis intallée.

Pas de gentleman cette fois-ci. Ça a cuit.

Une minute, deux minutes, quinzes minutes, tout s'enchaîne dans un silence de mort. Personne n'ose parler. Il ne me lance aucun regard, il fixe la route qui se présente devant lui contrairement à ce qu'il fait habituellement.

Pas de musique, pas de sourire, pas de conversation. Rien de rien. Je décide alors de briser la glace.

-Qu'as-tu ? Inquiète
-Rien.
-Qu'as-tu putain ?
-Rien j'ai dit.
-Okay gare là et je vais me débrouiller pour rentrer.
-Mais,
-J'ai dit gare là froidement
-C'est bon on va en parler.
-...
-...
-...
-Et de toute façon je te ramènerai pas ce soir en souriant
-Comment ça ?
-Tu dormiras chez moi.









Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant