«Dans la vie, soyez prêts à tout encaisser...»
J'étais enfin arrivée dans leur quartier, celui où nul ne cesse de me dévisager ou encore d'essayer de me dissuader d'entreprendre une amitié avec Emylia. Mais bon, mais bon, d'une minute à l'autre, tout le monde saura vraiment qui elle est.
La vraie question est la suivante: ses parents accepteront-ils de me rencontrer? Hum je verrai bien.
[...]
🌃
Plus que deux pattés de maisons et j'y serai enfin. Je ne prête plus réellement attention à ce qui se passe devant moi quand tout à coup, trou noir...
[...]
Je me réveille lentement et avec difficulté. Directement, je ressens une douleur atroce sur mon crâne; bientôt insupportable je dirais. Peu à peu, je reprends mes esprits en remarquant amèrement que je suis dans un lieu inconnu.
Je crois juste apercevoir de la lumière s'échappant de l'extérieur et pourrais-je dire essayant de s'infiltrer par l'espace le plus étroit que j'observe entre la porte et le sol. Cette situation m'est complètement inconnue, je sais pas comment réagir. Mais je sais que je suis une fille forte. Forte de part tout ce que j'ai pu endurer jusqu'à présent.
Autour de moi, je n'arrive pas clairement à distinguer ce qu'il y'a. Je suis pour ainsi dire ligotée à même le sol dans une minuscule pièce sans fenêtre ; plongée dans l'obscurité.
J'espère trouver le moyen de sortir d'ici...
Boumm
La porte s'ouvre, accompagnée de lumière. Habituée à l'obscurité qui réside dans cette pièce, je ne peux exactement voir qui entre. Je ne peux distinguer que deux silhouettes, je me sens portée d'un coup.
-Le patron souhaite te rencontrer fit l'un.
- Ferme ta gueule s'il te plaît, exaspérée.
- Tu en parleras avec lui.
Ils me conduisent dans un bureau. Ils me libèrent enfin et, je prends place en face d'une grande chaise recouverte de velours noir; la chaise étant retourné. Je sais que leur pseudo patron y est assis. Je prends le mal en patience, attendant que monsieur se retourne pour pouvoir déterminer l'identité du responsable de mon kidnapping.
On dirait il lit dans mes pensées puisque, directement il se retourne.
J'aurais dû m'en douter plus tôt! C'est Karl... Karl...
- saoulée, C'est pas possible sur un ton taquin pas encore lui bordel ! Que me veux-tu ?
-Te rends-tu compte du pognon que j'ai perdu par ta faute?
- Que le boss a perdu en riant il est fou lui ; et quoi parles-tu?
-N'étais-tu pas censée rencontrer notre gros poisson? Il est très en colère!
- J'en ai que faire de ses humeurs froidement
-Je te préviens, c'est la toute dernière fois; et, de plus, tu feras de ton mieux pour récupérer ce pognon et le récupérer lui.
-Sinon?!
-M'ignores-tu salope?
- sur un ton moqueur Oui en fait je sais pas qui tu es, et je n'ai absolument pas peur des sales pd dans ton genre.
-Parfait! En souriant, Occupez-vous d'elle comme prévu.Du coup, ses hommes s'approchèrent dangereusement de moi, me ligotant comme quelques temps auparavant tout en me soulevant telle une plume.
Je vis les pièces défiler devant moi. Nous empruntons alors un long couloir, sombre par dessus tout. Ils finissent par me déposer devant la dernière pièce de ce couloir, le temps de chercher la clef prévue pour l'ouverture de cette porte.
Le premier homme de tout à l'heure ouvrit la pièce. J'eus à peine le temps de scruter la pièce ne présentant qu'une minuscule fenêtre et n'étant meublée que d'un matelas à même le sol en guise de lit et de deux chaises en face de celui-ci que ces hommes me projetèrent rapidement et férocement sur ce qui leur sert de lit.
Que vont-ils me faire?
Le deuxième homme s'en alla tout en vérouillant la porte.
L'un prend place sur l'une des chaises; tout en face de moi. Il m'analyse en quelques sortes, me regardant pour ainsi dire de la tête aux pieds...
Plus tard, le second revient avec une espèce de valisette. Progressivement, il fait sortir des lames tranchantes, des ceintures cloutées et autres armes de torture.
Ensuite les deux me laissent en sous-vêtements et me ligotent à des piques fixés au mur.
Ehn oui vous l'avez bien compris. C'est parti pour de longues heures de tortures.
🌑🍃
Je ne peux déterminer avec certitude la durée exacte de cet avènement.
À la fin, je me sens posée sur le matelas. Je vois flou autour de moi. La seule chose que je puisse encore faire est de penser, penser à cette vie de merde.
J'ai subis la douleur pendant des heures; une torture entrecoupée par des pertes d'esprits et encore plus de cris. À un moment je crus même y passer tellement je m'affaiblissais au fil du temps. Je me suis accrochée fermement à ma vie. Je pus résister grâce à une chose: l'espoir de retrouver mes enfants.
Sainte j'étais, Allumeuse je suis
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Sainte j'étais, Allumeuse je suis
General FictionLa vie est si imprévisible... Une jeune fille d'un milieu aisé se retrouve du jour au lendemain malmenée dans le vice. Bien qu'ayant auparavant une vie totalement tracée par ses richissimes parents, celle-ci est désormais une prostituée. Quel est l...