Chapitre 12 💥

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«On ne peut contrôler nos sentiments, on ne peut choisir pour qui ressentir un faible et c'est la vie»

~
















Sors je suis en bas de chez toi
»


Qu'est-ce qu'il me veut encore lui ? Me présenter à une autre pote ? Cette pute d'Iris me suffit. Notre relation a changé depuis le baiser. Je l'évite un peu on va dire.

Je descends néanmoins après avoir enfiler un pull. Il est effectivement là, adossé à sa voiture. Et se tourne vers moi. Il s'avance et m'embrasse langoureusement comme la première fois.

Il embrasse toujours aussi bien. Mais pourquoi m'embrasse-t-il encore ? J'espère qu'il ne se fait pas d'idée. Je ressens rien pour lui, C'était juste pour énerver son amie. Cette pute qui s'ignore.

-Qu'est-ce t'as ? Fit-il perplexe
-Comment ça ?
-Pourquoi m'évites-tu depuis peu ?
-...
-Tu te sens coupable de m'avoir embrasser ?
-Si seulement tu savais le nombre de personnes que j'ai déjà embrassé.
-...
-Iris l'a bien pris ?
-Elle te déteste.
-Pas capable d'assumer elle. Elle a avoué ses sentiments ?
-Oui.
-Et qu'as-tu dit ?
-Rien.
-Qu'as-tu l'intention de faire alors ?
-J'y réfléchis encore.
-Okay.
-...
-...
-Euh..
-Oui ?
-Concernant ton histoire j'ai un avocat qui peut te faire sortir de là.
-C'est pas si simple que ça crois moi.
-Okay. On aura tout le temps pour en parler.
-...
-Je dois aller quelque part à plus.
-Ouais.
-Je peux te faire un câlin ?
-Oui.

Je joue avec le feu je sais.

Il s'approche de moi et m'enlace tendrement. Il enfouit sa tête dans mon cou et il m'y fait un bisou.

Mignon pas vrai ?

-Prends soin de toi Kember.
-Toi également Alex.

Je suis dans la merde.

Il s'en va et je retourne chez moi. Je vais me coucher. Il se fait déjà tard. Je m'en roule dans ma couverture toute chaude afin de trouver le sommeil. Plus facile à dire qu'à faire. Mes paupières finissent par flancher sous le poids de la fatigue.

«

De Kember à Mike:

Je t'écoute.

De Mike à Kember :

Ton père est en danger.

»




🌑🍃













Foutu réveil

C'est parti pour une nouvelle journée.
Je file dans la douche. Je me brosse les dents et me lave. Je détache mes nattes et je me fais un chignon. Je mets un jean noir dégradé, un t-shirt blanc et des baskets blanches. Je mets mes affaires dans un sac à dos noir. Pas besoin de make up. Je vais faire des courses.

Arrivée au supermarché, je prends tout ce dont j'ai besoin. Je vais m'aligner dans la file d'attente de la caisse lorsque,

📨

«

De Raphaël à Kember :

T'es particulièrement belle aujourd'hui.

Comment ça ? M'observerait-il ? Je sillonne les environs pour voir s'il est présent.

De Raphaël à Kember :

Viens au rayon beauté.

»

Intriguée, je quitte la file en direction du fameux rayon. Mais je constate rapidement qu'il n'y est pas. Il s'est bien foutu de ma gueule. Je décide de me retourner quand, je ressens une main sur ma taille. À peine retournée que Raphaël me tire et me tiens fermement par la taille pour me faire face.

Je crois que s'il continue, mon coeur n'y survivra pas. Il fait battre mon coeur comme personne auparavant. Et cette sensation m'est étrangère. Comment y arrive-t-il ? Putain près de lui je perds tous mes moyens et j'ai l'impression de redevenir une enfant. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Cette proximité me rend dingue. Son toucher me rend dingue. Son regard me rend dingue. Il me rend...

-Tu baves là bébé ?
-Euh..mais...
-T'as un faible pour moi avoue-le. Avec son sourire charmeur
-Mais non t'es ouf.
-Mais bien sûr je te crois.
-...
-Tu es tout bonnement parfaite sans maquillage et sans habits provacateurs.

Mon coeur rate subitement un battement. C'est vrai, on me le dit tout le temps mais venant de lui, c'est juste magique. Mais qu'est-ce que tu racontes ? Il faut que ça s'arrête. Je suis pas prête pour tout cela. Je suis pas prête à ressentir cela. Je suis pas prête à m'ouvrir. Je suis pas prête à ouvrir mon coeur. Je suis pas prête à impliquer quelqu'un dans cette histoire de malade. Je suis pas prête à faire souffrir quelqu'un. Je suis pas prête à lui faire du mal. Surtout pas lui.

-Ah ouais ?
-Ouais bébé.
-...
-Bientôt tu seras mienne.

Je vais fondre.

-N'y penses même pas.
-Pourquoi ? T'as quelqu'un dans ta vie ?
-...
-Si oui j'arrête tout de suite.
-Non je suis célibataire.
-Bah considère-toi comme prise dès aujourd'hui.













Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant