Chapitre 34 💥

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🎶Le temps j'aimerais pouvoir le manier... Trouver les graines de sablier... M'emparer de l'avenir....



~










- En me voyant, Alors comme ça on envoie son chien de garde me donner une leçon ? En rigolant, t'aurais pas dû...


Il doit certainement parler de Raphaël.
Pourtant je lui avais dit de ne rien faire...




La question qui se pose automatiquement est de savoir comment il a réussi son plan ?
Karl n'est absolument pas une proie facile, il se déplace toujours férocement armé et sous haute surveillance. D'ailleurs je parie qu'à l'instant même nous sommes surveillés, même si je ne vois aucun de ses hommes.
Raphaël serait donc plus dangereux que lui ? Dejà qu'il savait qui m'avait mise dans cet état sans que je ne le lui dise et également ce que je fais concrètement de ma vie.
Que sait-il d'autre ?
Tout ceci devient louche, à la limite flippant.





Il me regarde en attendant une réponse. Mais en guise de réponse, il n'aura que mon ignorance et mon silence; il ne mérite rien d'autre. Ce genre de racaille ne recevra rien de moi.




Il ne croit qu'à même pas qu'après tout ce qu'il m'a fait, rajouté à la fameuse soirée où il m'a laissée me vider de mon sang, et ce à moitié morte, je vais taper la discussion tranquillement avec lui.
Il est con ou il est tout simplement malade ?



Je le regarde avec dégoût et mépris.
Ayant tant de rancoeur et de haine dans le cœur.
Je bouillonne de l'intérieur tout en faisant de mon mieux pour garder mon sang froid car il le faut.
Je le scrute encore et encore, plus attentivement. Il est sévèrement amoché. Déjà qu'il ne ressemble à rien en temps normal, alors là, on croirait voir la mort en personne.


Quelle horreur.


Raphaël ne l'a visiblement pas mais alors là, pas du tout loupé.
Il se cache au fond de ses tonnes d'habits tous aussi négligés les uns que les autres.


Tu es hideux, on le sait tous, fais au moins des efforts vestimentaires.
Compense ta mocheté avec un minimum de chaudeur et d'élégance nah mon frère ? Même le charisme et la prestance y'a pas. Il préfère compenser tout cela avec la noirceur de son coeur.

Ne me demandez pas ce qu'il fait de tout son oseille, je ne saurais quoi vous répondre ; d'autant plus qu'il n'a jamais su se vêtir.
Sombre idiot.






Il n'arrive d'ailleurs même pas à camoufler sa douleur. Il doit avoir une sévère blessure au ventre à en voyant sa posture.
En parlant de celle-ci , il peine à se maintenir debout et s'adosse lâchement en face de ma porte.


- Je constate que tu ne veux pas me répondre poursuivit-il
-...

Tu constates bien.


Je profite de son dialogue avec messieurs l'air et silence, pour pouvoir me débarrasser de mes sacs, contenant mes courses.



Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant