Chapitre 18 💥

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«Lâcher prise de temps à autres, c'est bien »

~











-Normalement bébé.
-Mais...
-Pas de mais en m'interrompant c'est comme ça point.
-Bien sors je vais me rafraîchir.
-D'accord.

Il sort et je ferme la porte derrière lui. Je me dirige vers son placard. J'y trouve plusieurs vêtements, passant des costumes aux simples t-shirt. J'arrive alors au niveau des survets. J'en prends un. Un simple et large blanc. Je l'essaie et il m'arrive à mi cuisses.

Que du bonheur

Et je dois dormir avec lui dans cet état. Avec uniquement ce survet. Un mal pour un bien.

À moi de voir si je lui fais de l'effet.

Je dépose ce survet sur son grand lit à trois places soigneusement dressé et recouvert par un ensemble de draps blancs et une couverture dorée moelleuse.

Je me dirige vers la salle de bain dans laquelle je découvre effectivement tout ce qu'il me faut pour un bon bain. Je vais donc me laver.

Je sors de la salle de bain après avoir fini. J'attache mes cheveux en un chignon et passe du lait de toilette sur ma douce peau noire. Je finis enfin par mettre ce survet.

J'ouvre la porte pour le chercher. J'hésite un instant avant de me lancer à sa recherche.

Comment vais-je me retrouver dans cet immense villa ?

Je descends rapidement et tombe nez à nez avec la belle Olive parfait.

-Que fais-tu ? Fit-elle
-Je cherche ton frère. Et toi tu ne dors plus ?
-Bah non, c'était juste un prétexte pour vous laisser tous les deux tu sais en souriant
-Je m'en doutais bien.
-En plus je veux des neveux.
-T'es sérieuse là ?
-Évidemment
-Hum
-Je peux te conduire à lui si tu veux.
-Avec plaisir.
-Bah suis-moi.

Elle s'avance et je la suis. Nous descendons et nous nous rendons au premier étage. Des hommes en noirs sont toujours présents.

-Pourquoi avez-vous besoin de tant d'hommes ?
-À cause de son métier.
-Pourquoi il refuse de m'en parler ?
-En fait, c'est délicat et il ne veut pas gâcher les chances qu'il a avec toi.
-...
-La deuxième porte à gauche. Je te laisse fit-elle en s'en allant
-Mercii

Je m'avance en direction de cette pièce. Près de celle-ci, je l'entends parler à quelqu'un.

-Trouve le moyen de la faire sortir de là dit-il

C'est de moi qu'il parle certainement.

Je n'entends toujours pas la réponse de son interlocuteur. Il doit sans doute être au téléphone.

-Peu importe. Trouve toutes les informations sur cet homme.

C'est pas poli d'écouter aux portes.

J'entre alors et effectivement il est au téléphone. Raison pour laquelle je n'écoutais la conversation qu'à moitié. Il ne semble pas avoir remarquer ma présence. Sans doute parce qu'il tourne le dos à la porte. Je décide de faire du bruit. Je tousse sauvagement afin qu'il entende bien.

Il se retourne lentement, toujours sur son téléphone.

-Je te rappelle annonça-t-il à son interlocuteur

Après avoir raccrocher, il met enfin toute son attention sur moi. Il sourit lentement en croisant mon regard. Il s'avance vers moi,

-Je ne vois pas pourquoi tu te maquilles autant. T'es splendide au naturel bébé.
-Je suis fascinée par le maquillage tout simplement.
-Bien. Mon survet te va à ravir. Putain qu'est-ce que t'es sexy en se mordant la lèvre inférieure

Satisfaite

-Ah ouais ?
-Grave.
-Merci alors
-Tu me cherchais ?
-Oui tu m'as laissée toute seule dans un endroit que je connais à peine.
-Faudrait vite t'habituer alors vu que tu viendras vivre avec moi.

Mdr tout doux. J'en suis pas encore là

-Tu t'imagines déjà vivre avec moi alors que nous ne sommes même pas encore ensemble ?
-Il ne manque plus que ton approbation car je suis prêt depuis notre rencontre.

Qu'est-ce qu'il est bon.

-Toujours entrain de me disquetter ça devient une habitude.
-Combien de fois devrais-je te répéter que je ne te disquette pas ?
-J'en sais rien.
-Hum.
-J'ai sommeil porte moi j'ai la flemme de monter encore ces escaliers.
-Donc moi peut être j'ai pas la flemme. Mdr dépêche toi on y va.
-Sois un gentleman orh la première fois que je viens chez toi tu me traites ainsi avec un faux ton vexé
-Je le ferai quand tu viendras t'installer en souriant
-Souviens toi de ces paroles.
-Donc ça veut dire que j'ai mes chances content

Évidemment

-Non j'ai rien dit en courant

Il ne tarde pas à me rattraper. Nous montons joyeusement ensemble et regagnons sa suite.

-Tu restes là ? Demanda-t-il
-Comment ça ?
-Je vais me laver. Tu me rejoins ?










Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant