Chapitre 20 💥

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🎶Bébé j'suis à fond mais avant ça il faut qu'je règle des bails

~












-C'est la toute dernière fois que je te vois ici. Ne reviens plus jamais chez nous.
-...
-T'as perdu ta langue là ?
-T'es sérieuse là ?
-Très. En me regardant droit dans les yeux
-...

Je suis perdue là. Elle me la met en l'envers là. Elle est lunatique ou quoi ? Elle joue à quoi ?

-Oui c'est la dernière fois que tu viens ici sans tes affaires pour t'installer en manquant de s'étouffer tellement elle rit
-...

Psychopathe. Putain elle est folle à souhait.

-Ah vas-y rigole s'il te plaît
-Nan sur un ton sec
-C'était drôle avoue le en continuant de rigoler
-Okay
-Bref tu viens vivre avec nous quand ?
-Ce n'est pas dans mes projets.
-Comment ça ?
-Je ne compte pas...
-Penses-y en m'interrompant tu es celle dont il a besoin.

Il est aussi celui dont j'ai besoin. Dure à me l'avouer mais c'est pourtant vrai.

-...
-Je t'en prie. Sans toi il redeviendra comme avant. Triste et je n'ai pas envie de le revoir ainsi.
-Comment ça ?
-Il n'a pas toujours été comme ça tu sais,
-...
-Il a changé depuis qu'il t'a vu, depuis près de deux moi En souriant tu l'as fait changé pour ainsi dire .

C'est quoi ces bails chelou là ? On se connaît depuis moins d'un mois. Donc il me connaissait déjà. Bizarre...

-Sérieusement ?
-Sérieusement.
-Bien je vais y réfléchir. Avec sincérité
-Merci Kember.
-Bon à la prochaine, je rentre chez moi.
-Attends moi. Que je t'accompagne au moins en bas.
-Merci.

Nous nous levons alors de son lit sur lequel nous étions assises et nous sortons. Quelques instants plus tard, nous retrouvons Raphaël au salon.

-C'est bon ? Fit-il
-Oui c'est bon, on peut y aller.
-À la prochaine, avec tes affaires biensûr déclara-t-elle
-Mais... Euh..
-Dans un mois elle viendra s'intaller si tout ce passe bien. N'est-ce pas bébé ?
-C'est possible.
-Je t'attends avec impatience en souriant

Elle me fait un câlin puis me laisse m'en aller avec Raphaël. Nous sortons et allons vers l'allée des voitures où il décide de prendre une Range Over noire pour m'accompagner.

Je monte et puis on y va. Des hommes viennent ouvrir le portail pour nous laisser sortir.

-T'as besoin d'autant d'hommes ?
-Oui.
-Mais pourquoi ?
-Mon boulot est risqué bébé en souriant t'aimerais pas me perdre ; si ?
-...
-...
-Tu fais quoi comme boulot ?
-On en parlera plus tard.
-Nan je veux savoir.
-J'ai dit pas maintenant Kember. Pourquoi tant d'inquiétude ? Fais-moi confiance.
-Hum
-Lorsque j'aurais réglé tous tes problèmes, je te dévoilerai tout.
-...
-Ne t'inquiète pas bébé en caressant doucement ma cuisse.
-D'accord.

Un vent de silence se fait ressentir vu qu'il n'y a plus de conversation entre nous.

-Ta sœur t'aime fort tu sais,
-Ouais autant qu'elle aime faire sa folle. En riant

Grave. Plus folle qu'elle tu meurs.

-...
-De quoi avez-vous parlé ?
-De toi principalement.
-Ah ouais ?
-Ouais. Elle veut à tout prix que je vienne m'installer.
-...
-Car d'après elle je te change.
-Elle n'a pas tord en se retournant vers moi tu me changes putain
-Mais comment ? Je n'ai rien fait pourtant !
-J'ai envi d'être meilleur pour te plaire tout simplement.
-...
-Juste en te voyant, j'ai su qu'il fallait que je change pour espérer quelque chose avec toi.
-Tu me gênes là.
-Non ne sois pas gênée.
-...
-De la même façon que tu me changes, j'aimerais te faire changer. Te faire sortir de ce vice. Te faire arrêter la prostitution. Te faire redevenir hlel. Et faire payer tous ceux qui t'ont fait du mal avec de la colère dans les yeux
-Calme toi Raphaël.
-Non je vais surtout pas me calmer.
-...
-Je vais en niquer des mères. Ça je t'assure.
-...
-Des têtes vont tomber. Je t'aurais prévenu.
-S'il te plaît.

Je le vois se calmer progressivement et perdre la colère qui l'animait. Il se ressaisit peu à peu. Et redevient calme comme d'habitude.

Heureusement.

-Tu vois mes potes en boîte ?
-Oui

Comment pourrais-je les oublier ? Ils sont tous dégueulasses et répugnants. Ils font des choses pas très corrects devant tout le monde en boîte. Un peu de cheum s'il vous plaît. On a qu'à se respecter. Venant de moi c'est très drôle pas vrai ? Car je suis pire qu'eux. Mais voyons, je fais ça en privée moi au moins.

-Je suis mille fois pire qu'eux tu sais











Sainte j'étais, Allumeuse je suis

Sainte j'étais, Allumeuse je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant