«Plus c'est facile, plus tu t'en lasses rapidement »
~
-Je vais me laver. Tu me rejoins ?
C'est pas l'envie qui me manque... Mais,
-Nan.
-Pourquoi ? Fit-il étonné
-C'est pas parce que je suis une pute que tu pourras me mettre dans ton lit si facilement.
-Ben voyons j'ai jamais dit ça en s'approchant dangereusement de moi et pour tout te dire, ce n'est pas le fond de ma pensée en caressant l'une de mes joues
-...
-Et ne te considère plus comme une pute.
-...
-Je te ferai sortir de là.
-Promis ?
-Promis ma belle. Ne t'inquiète pas.
-...
-Fais-moi confiance. En un mois maximum ce ne sera plus qu'un sale cauchemar sûr de lui
-...
-Qu'as-tu ? Inquiet
-Je...Je n'en peux plus en laissant une larme s'échapper je joue à la dure et tout mais...mais je suis pas comme ça, je suis fra...gile putain en éclatant cette fois
-Tu me fends le cœur là, ne pleure plus..
Des larmes de plus en plus grosses font leur apparition. Je craque et n'arrive plus à m'arrêter. Durant tant d'années j'ai joué à la dure. C'est le moment de me libérer également. Et j'ai la bonne personne en face de moi.
«Fais-moi confiance. En un mois maximum ce ne sera plus qu'un sale cauchemar »
Même s'il n'y arrive pas, je m'en bats les couilles. Juste son soutien me fait du bien. Juste le fait que quelqu'un prenne la peine de me soutenir me fait du bien. Sa présence dans ma vie me fait du bien. Sa conviction me fait...
-Viens dans mes bras en m'attirant vers lui
-...
-Prends ton mal en patience en passant l'une de ses mains dans mes cheveux
Nous restons ainsi pendant de nombreuses minutes. Je suis toujours inconsolable mais ça me fait du bien de pleurer. De faire sortir tout ce que j'ai longtemps emmagasiné, tous ces sentiments intériorisés. Et finalement, sa belle chemise blanche se retrouve vite mouillée, remplie de mes larmes.
-Allons nous coucher ; tu veux ? Fit-il
-Ou.. Oui
Nous nous couchons lentement sur son lit. Il me tire vers son torse où je m'endors progressivement sous le poids de la fatigue. Fatiguée d'avoir autant pleurer.
La lumière du jour se fait ressentir. Je me lève lentement. Je découvre alors qu'il n'est plus à mes côtés.
C'est alors que j'entends du bruit dans sa salle de bain. Quelqu'un se lave. Ça doit être lui.
Je me lève et je dresse rapidement son lit. C'est à ce moment qu'il sort de la salle de bain. Ne portant qu'une serviette autour de la taille.
Je vais faire une crise putain.
Il se tient devant moi et je n'ai d'yeux que pour son corps de rêve. Un corps magnifiquement sculpté. Des tablettes de chocolat et un incroyable V se tiennent devant moi. En plus, des gouttelettes d'eau dégoulinent sur son corps. Putain t'imagines ?
J'espère que je ne suis pas entrain de baver là.
-Bonjour, bien dormi ? Fit-il
-Oui merci et toi ? En ne le regardant pas dans les yeux, trop occupée à admirer le corps d'apollon qui se tient là
-Ferme ta bouche aussi, t'arrête pas de baver wesh souriant de toutes ses dents je sais j'ai un corps de rêve mais fais un effort
-Tsuip à la manière du bled vas t'habiller.
-D'accord Madame. Je prends juste des vêtements.
Il ouvre son placard et prends un jogging adidas noir. Il retourne dans sa salle de bain afin de s'habiller. Je m'assois sur son lit pour attendre qu'il sorte.
Dès qu'il sort, j'entre à mon tour. Je prends une bonne douche et j'enfile ma magnifique robe de la veille accompagnée de sa ceinture dorée. Je porte mes louboutins. Je refais mon chignon coiffée décoiffée. Malheureusement, je n'ai pas de maquillage pour me refaire une beauté. Je conserve alors le naturel. Je prends ma pochette dorée. Et je sors.
Il est au balcon. Je vais à sa rencontre. Ce jogging lui va bien didonc.
-Raphaël ?
-Oui bébé ?
-Peux-tu s'il te plaît m'accompagner voir ta sœur ?
-Oui bien sûr.Nous longeons les murs de sa chambre. Quelques pièces plus loins, il s'arrête devant une porte et toque.
-Oui entrez fit-elle
Il ouvre la porte et je découvre une belle et grande chambre au centre de laquelle repose un lit sur lequel est installée Olive.
-Bonjour les amoureux bien dormi ?
-Oui et toi ? Ensemble
-Idem. S'il te plaît Raphaël laisse-nous je vais lui parler. Fit-elle
-D'accord retrouvez-moi au salonIl sort alors tout en refermant la porte derrière lui. Elle ne perd pas de temps à dire,
-C'est la toute dernière fois que je te vois ici. Ne reviens plus jamais chez nous.
Sainte j'étais, Allumeuse je suis
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Sainte j'étais, Allumeuse je suis
Ficção GeralLa vie est si imprévisible... Une jeune fille d'un milieu aisé se retrouve du jour au lendemain malmenée dans le vice. Bien qu'ayant auparavant une vie totalement tracée par ses richissimes parents, celle-ci est désormais une prostituée. Quel est l...