Je descends de la voiture. Il y a beaucoup de vent aujourd'hui. Je l'aperçois assis sur un rocher. Il porte une chemise blanche. Au lieu d'aller vers je suis là, plantée devant la voiture comme un piquet. Oui je peux rester ici à le regarder pendant des heures. Il est tellement beau. Ses faibles rayons du soleil couchant sur sa peau claire, cette chemise si simple que son corps met si bieb en valeur... Il se retourne soudainement comme si il avait senti mon regard sur lui. Nos yeux se croisent mon coeur va sortir de ma poitrine je le sens... Je me détache de son regard et me dirige vers lui d'un pas hésitant.
-Aisha? Dit il en me regardant comme pour voir si c'était vraiment moi.
-Ahmad.
-Mon amour tu m'as tellement manqué. Il avance un peu vers moi mais recule en me voyant froncer les sourcils. "Non je ne suis pas la pour ça. Je suis la tout simplement pour que tu me dise ce que tu as à me dire. Rien de plus" essayait je de me convaincre intérieurement. Il me fait signe de m'assoire sur un rocher après y avoir étaler une petite serviette.
-Merci. Et maintenant je t'écoute. Dis je d'un ton que je voulais ferme.
-Merci d'être venu.
-...
-Tout d'abords je tiens à m'excuser de tout le mal que je t'ai fais. Aisha je sais même pas par ou commencer...
-Par le commencement. Le tout début.
-Ça va être long car pour comprendre ou j'en suis il faut d'abord connaître mon passé.
-Jai tout le temps. Je n'écoute que toi.
-le debut... daccords.
J'ai été abandonner par quelqu'un devant une porte d'une maison, a Pikine. Donc je considère que je n'ai ni père ni mère. J'ai été accueilli par une dame Mère Aida. Elle m'a élevé, éduqué comme son propre fils. Mais plus je grandissais plus je me rendais compte de la différence entre moi et mes frères et soeurs. Maman Aida est une pure serere et son mari aussi. Ils ont tous la peau foncée, très noire. Et moi j'étais très clair. Ce qui faisait qu'on m'appeler toubab. Mes frères savaient que je fesais pas parti de leur famille et ne rattaient aucune occasion de me le faire comprendre à travers leur actes et paroles alors que j'étais qu'un enfant. A mon 10eme année, je commençais à comprendre et j'ai demander à ma maman de me dire qui était ma mère . Elle était malade. Elle avait un cancer du sein en phase terminale. Je voulais savoir la vérité avant qu'elle ne parte.c'est la qu'elle m'a tout raconté. Tu imagine. Tu imagine ce sentiment. Savoir qu'on a été abandonner par sa propre mère. Savoir qu'elle n'a pas voulu de toi. Savoir qu'elle ne t'aime pas?
Je voulais partir de la maison mais je ne pouvais pas car j'avais nul part ou aller et j'étais trop jeune, pas prêt pour affronter le monde. Et je ne connaissais personne a part les gens de mon quartier. J'ai du rester dans cette maison qui est devenu un enfer après la mort de la seule personne qui m'aimait. Maman Aida. J'y suis rester jusqu'à mes 14ans . Ne pouvant plus supporter d'être humilier chaque jour j'ai décidé de partir. Ou ? Je ne savais pas. Une nuit j'ai attendu que toute la maison soit endormi pour partir un petit sac au dos avec le peu d'affaires que j'avais. J'ai marcher. Marcher jusqu'au matin. Je ne savais pas quoi faire. J'avais un peu d'argent sur moi grâce à un petit travail que je faisais après les cours. Apprenti mécanicien. J'ai déambuler dans les rus pendant des semaines. Le soir je trouver un petit endroit pour dormir. Parfois sous les ponts ,parfois un bâtiment abandonné, ou devant une maison... Ça dépendait de l'endroit où le crépuscule s'abattait sur moi. un jour je me suis retrouvé devant un grand restaurant ici même aux Almadie. J'y suis entré pour trouver un travail. C'est la que j'ai rencontrer un monsieur qui a sûrement eu pitié de moi voyant la façon dont le proprietair m'a remballé. Il s'appelait François un vieux blanc de 63ans. Il m'a proposé un travail de boy. J'ai accepté sur le champ sans même lui demander combien je vais être payer. Enfait je voulais juste quitter la rue. On est parti chez lui et j'ai commencer ce jour même et j'étais super content de pouvoir travailler, gagner de l'argent et reprendre mes études. Tout se passait vite et bien. Monssieur François était très gentil avec moi et m'avait promis de prendre en charge mes frais de scolarité une fois que l'année scolaire debuterait... deux moi que j'étais dans sa maison.
. Il était vraiment riche mais n'était pas marier et sans enfant. C'était un solitair. On vivait seul avec quelques servantes parmi elles, Hélène.
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Les Ombres De L'amour ( En revision)
RandomJe l'ai aimé, je l'ai haï. Du moins c'est ce que je voulais, le détesté mais je n'y arrive pas.