❝ - Tu crois être forte, mais tu n'es absolument rien du tout.
- Je suis la fille de Tony Stark, je pense que c'est bien assez. ❞
La plupart des gens aiment dire et penser que j'ai beaucoup de chance et que j'ai une vie parfaite.
Loin de là, veui...
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💫☄💫
Le feu.
Je ne vois que le feu.
Il s'immisce en moi, se fraye un chemin entre mes organes, y pénètre sans demander la permission. Je le sens prendre possession de mon corps sans que je ne puisse rien y faire.
J'ai toujours été fascinée par le feu. Les flammes dansantes, le bruit du crépitement, les variations de couleurs.
Tout me fascine dans le feu, absolument tout.
Je sais ce qu'implique de se faire injecter un truc pareil, j'ai vu les effets que ça provoque sur d'autres personnes, ce que ça provoque si l'on est pas compatible.
J'ai l'infime conviction que je le suis. Pepper ne l'est peut-être pas, elle, mais moi, j'en suis convaincue. Mon attirance pour le feu en serait complètement idiote sinon.
Je suis dans une pièce sombre, assise, attachée à une chaise. Je suis seule, j'en ai l'impression du moins.
Puis, des bruits de pas distincts attirent mon attention. Je pourrais les reconnaître entre mille. Il n'y a que lui pour marcher avec une telle légèreté, une telle élégance, et en même temps, avec une certaine impatience et une frénésie malsaine.
Soudain, alors que je n'entend plus un bruit, son visage apparait brusquement devant moi.
Aldrich Killian.
Je n'ai pas peur de grand chose, je ne peux que m'en venter, mais cet homme provoque chez moi une terreur sans nom et une effroyable envie de partir en courant tout en criant de peur.
Son visage d'homme bon est déformé par un rictus mesquin et un air de grand détraqué.
Il plante une nouvelle aiguille dans mon bras sans que je m'y attende, me faisant gémir de douleur.
Je crie et me débats lorsque je ressens la brûlure parcourir tout mon corps. Mon corps rougis sous l'effet de la drogue, me faisant considérablement douter de sa résistance.
D'un seul coup, le décor change.
Je ne suis plus dans le labo de Killian, mais sur la plateforme pétrolière.
Le harnais est la seule chose qui m'empêche de tomber dans les flemmes chatoyantes et chaudes.
Il a l'air sur le point de céder sous mon poids, mais je ne peux rien y faire.
« — Gabe ! »
La tête à l'envers, je la tourne vers la source de l'appel pour découvrir Tony, à seulement un mètre ou deux plus bas, me regardant avec un air paniqué.