| Fifty-Third | I don't want to lose you

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GABRIELLA STARK

« — Gaby ! Tu vas faire la gueule pendant encore combien de temps ?!

— Aussi longtemps qu'il le faudra ! Espèce de crétin. »

Les bras croisés sur ma poitrine, j'affiche une moue contrariée en regardant la télévision devant moi, tandis que je suis assise tout au bout du canapé.

Peter, installé à l'autre extrémité, me regarde en mordant sa lèvre inférieure, incertain de ce qu'il doit faire.

Ouais ben s'il continue à se mordre la lèvre comme ça, j'vais plus tellement faire la tête, alors ce serait bien qu'il arrête.

« — Gabe...

— Tais-toi, je regarde les infos. »

Je l'entends soupirer, ce que je comprends.

Parce que c'est bien connu, je ne regarde absolument jamais les infos.

Du coin de l'oeil, je le vois se rapprocher lentement de moi, me faisant presque sourire, mais je garde mon air fâché sur le visage.

Comme vous avez pu le comprendre, je ne lui ai toujours pas pardonné le fait qu'il ne nous ait pas prévenu qu'il allait voir sa tante et qu'il nous ait laissé nous en faire pour rien.

Ça fait trois jours, et en fait, ça m'amuse plus qu'autre chose.

Les autres sont partis en mission, un truc urgent à ce que j'ai compris. Et comme, évidemment, nous sommes inaptes à nous battre, nous sommes restés ici, comme des rejetés.

Les deux rejetés ensembles, si c'est pas poétiques.

« — Gaaaaaaaabe, l'autre idiot vient quasiment se coller à moi, un air de chien battu sur le visage. Je suis désolé. Ça fait trois jours que je te dis que je suis désolé, et je le pense. Je te préviendrai la prochaine fois, je te le promets. Je ne pensais pas que tu t'en ferais autant pour moi.

— Comment tu peux croire ça ? Je tourne la tête vers lui, un air d'incompréhension dans les yeux. J'ai peur pour toi dès que tu quittes la base. J'ai peur de te perdre à chaque fois que tu mets un pied dehors. Surtout depuis ce qu'il s'est passé lorsque j'ai explosé au lycée. Alors, bien sûr, sombre idiot, que je m'en suis fais pour toi. »

Un air ahuri apparaît sur son faciès, me faisant lever les yeux au ciel.

Je pose mes mains sur ses joues et l'attire brusquement à moi pour poser mes lèvres sur les siennes, comme pour attester de mes dires.

overheated. ( peter parker )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant