❝ - Tu crois être forte, mais tu n'es absolument rien du tout.
- Je suis la fille de Tony Stark, je pense que c'est bien assez. ❞
La plupart des gens aiment dire et penser que j'ai beaucoup de chance et que j'ai une vie parfaite.
Loin de là, veui...
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« — Tu peux m'expliquer pourquoi tu le déteste autant ? »
Je hausse les épaules, enfouissant ma tête dans le cou de Peter tandis que celui-ci a ses bras autour de mon buste pendant que nous sommes couchés sur mon lit.
Pourquoi est-ce que lorsque nous ne sommes que tous les deux, la conversation revient toujours à ce Spiderman de mes deux ?
« — Je ne le déteste pas. Je ne l'apprécie pas, c'est tout.
— Ça ne change pas grand chose. Il réplique, me faisant soupirer.
— Pete, s'il te plait.
— Mais dis moi juste pourquoi tu ne l'apprécie pas. Moi je le trouve plutôt cool.
— Mais tout le monde le trouve plutôt cool ! Je marmonne de manière renfrognée. Ce que je ne comprend pas. Il est agaçant à souhait, m'énerve à longueur de temps et la modestie ne fait absolument pas partie de son vocabulaire. Il doit avoir quoi ? 14 ans ?
— Il a 17 ans. »
Je me redresse et lui lance un regard interrogateur, à quoi il répond par un haussement d'épaule.
« — C'est lui qui me l'a dit.
— Oui, évidemment, vous êtes de grands amis.
— Gabe, il soupire alors que je m'assieds en tailleur en face de lui, le faisant se redresser sur ses coudes. Peut-être que si tu apprenais à le connaître, tu verrais qu'il n'est pas si terrible que tu ne le crois.
— Je ne pense pas que ça va être possible. Je ferais un barbecue sur place après même pas cinq minutes.
— Gaby, si tu ne fais pas d'efforts, comment veux-tu que ça ailles mieux ?
— Mais moi je n'ai pas forcément envie que ça aille mieux. Je réplique en penchant ma tête sur le côté.
— Tu sais que tu commence à devenir agaçante ? Il lève les yeux au ciel, les bras croisés sur son torse.
— C'est bon, je soupire. Je vais faire un effort, si ça te fais tellement plaisir.
— Merci Gaby, c'est un bon début pour que tu deviennes un être humain normal. Il rit, récoltant un coup de poing sur l'épaule de ma part.
— Je ne serais jamais un être humain normal.
— Ça c'est certain. Il me sourit en se redressant, posant doucement ses lèvres sur les miennes. »
Je soupire de bien être et pose mes mains sur ses joues en approfondissant le baisé.
Nous nous séparons après quelques instants, posant nos fronts l'un contre l'autre, me permettant de voir ses joues prendre une adorable couleur rouge, me faisant sourire.
