overheated. ( peter parker )

| Sixth | Do you want my sandwich ?

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« — Eh l'alien ! Tu crois que tu pourrais m'avoir un costume de super-héros ?»

Je crois que tu vas surtout avoir mon poing dans ta gueule, connard.

Je lève les yeux au ciel et montre mon majeur à l'idiot du village qui vient de me lancer cette remarque en continuant mon chemin vers mon casier.

Sachez qu'être la fille de Iron Man, ce n'est pas facile tous les jours.

Surtout lorsque son lycée est remplis de chimpanzés plus con les uns que les autres.

Ils croient tous que je cherche la popularité et la renommée, et que pour m'acheter, il doivent devenir mes amis en se rapprochant de mon père.

Je pensais qu'ils avaient compris le message lorsque j'avais cassé le nez du joueur de basket. À croire que non.

Lorsque j'arrive à mon casier, je l'ouvre et range les livres des cours de ce matin avant de prendre mon bouquin de sciences appliquées haut niveau.

Je n'aurais que ce cours pendant toute l'après midi, ce qui m'arrange plutôt bien.

Oui, j'ai pris le plus haut niveau de sciences comme option principale.

Ce n'est pas parce que je suis vulgaire verbalement, que je suis agressive avec tout le monde et que je suis irrespectueuse avec mes professeurs que ça veut dire que je ne fais pas d'efforts en cours.

Les sciences sont mes cours préférés, avec les maths.

Ne faites pas vos têtes indignées, n'oubliez pas que je suis la fille de Tony Stark et que je compte bien suivre ses traces au M.I.T.

D'après lui, je suis bien trop intelligente pour être au lycée et je devrais déjà être au M.I.T.

Bien que je ne le contredise absolument pas, je ne veux pas y aller tout de suite. Déjà, je ne m'y sens pas prête, et en plus, même si mon père a fait un parcours extraordinaire, je ne veux pas avoir finis les cours à 17 ans et aller travailler avec lui directement après.

Même si je sais que j'irais certainement chez Stark Industrie après mes études, je veux absolument terminer le lycée avant d'aller à l'université.

Je veux avoir une adolescence normale, même si c'est déjà mal partit.

Après avoir fermé mon casier, je remets mon sac sur mon dos et me dirige vers la cafétéria en traînant des pieds.

Je vais manger seule une fois de plus, pour changer.

Je grimace de dégoût lorsque j'entre dans la pièce, respirant l'odeur écoeurante du plat infect que nous ont concoctées les cuisiniers mélangée à une senteur de transpiration excessivement forte et dérangeante.