| Twenty-Second | I can not bear it

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« — Tu es sûre que tu vas bien ? »

Je hoche vaguement la tête, passant nerveusement mes mains dans mes cheveux, jetant des coups d'œil répétés vers les fenêtres de notre salle de cours.

Je bouge frénétiquement ma jambe et porte mes doigts à ma bouche pour ronger mes ongles en respirant bruyamment. Peter pose soudainement ses mains sur les miennes pour ne pas que je grignote ma peau jusqu'au sang.

« — Gaby, calme toi. Il entrelace ses doigts aux miens sous la table pour ne pas que le professeur faisant son cours les voient. Il n'est pas ici. Il ne pourra pas te faire de mal. »

Je secoue vainement la tête de droite à gauche en ouvrant grand les yeux, passant certainement pour une détraquée mentale.

« — Nan, c'est pas ça. Écoutes moi. Je dis en me rapprochant de lui pour chuchoter. Il ne voulait pas me faire de mal. Il me connaissait, et à comprendre comment il a touché ma joue, je le connais sûrement aussi.

— Gabe, il tente de parler calmement malgré la crainte de je décèle dans ses yeux. Cette chose n'était pas humaine, ou pas complètement, comment veux-tu qu'elle te connaisse ?

— Peut-être que c'est quelqu'un à qui j'ai fais du mal. Je dis en fronçant les sourcils, ne tenant pas compte des paroles de mon petit ami, le faisant soupirer. Ou que j'ai contrarié. Mais je contrarie beaucoup de personnes, alors qui ça peut bien être ? »

Je pose une main sous mon menton en réfléchissant alors que l'autre est toujours dans celle de Peter, la serrant fortement, comme si j'avais peur qu'il me lâche.

Je tourne la tête et regarde par la fenêtre quelques secondes avant de sursauter en voyant de la matière noire gluante couler le long d'une fenêtre.

Je veux tourner la tête pour alerter Peter, mais en clignement d'œil, ça disparaît.

Je reste stoïque, ne sachant pas comment réagir et comprendre ceci. Est-ce que c'est mon imagination qui me joue des tours, ou est-ce que c'est bien réel ?

Je fronce les sourcils lorsque j'aperçois une ombre noire derrière un arbre. Ses yeux me fixent et je sens des frissons remonter le long de mon bras. J'entrouvre les lèvres lorsqu'un bosquet prend soudainement feu à côté de la chose.

Elle continue de me regarder, posant sa main sur les flammes, comme si elles ne le brûlaient pas.

Hier, je n'avais pas remarqué que, contrairement à Spiderman, il a une bouche, des dents et une sorte de langue de serpent.

Un sourire carnassier orne visiblement ses lèvres alors qu'il touche une dernière fois le feu avant de disparaître à reculons, éteignant également le bosquet en flammes.

overheated. ( peter parker )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant