❝ - Tu crois être forte, mais tu n'es absolument rien du tout.
- Je suis la fille de Tony Stark, je pense que c'est bien assez. ❞
La plupart des gens aiment dire et penser que j'ai beaucoup de chance et que j'ai une vie parfaite.
Loin de là, veui...
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« — Je continue de penser que ce n'est pas une bonne idée.
— Et moi je continue de penser que tu es un gros trouillard. »
Peter me fait une grimace, me faisant lever les yeux au ciel, exaspéré par son comportement de gamin.
Dix minutes.
Ça fait exactement dix minutes que nous sommes plantés sur le porche de la maison la plus paumée que j'ai jamais vue, en l'attente d'un miracle, j'imagine.
Depuis que Happy nous a déposé, il attend dans la voiture en somnolant, épuisé par les 4 heures de route qu'il vient de parcourir pour nous faire plaisir.
Peter, lui, n'arrête pas de me lancer des regards apeurés et inquiets, me répétant combien ce plan est stupide et que ça ne marchera pas.
C'est à croire que je suis la plus positive de nous trois, ce qui est absolument incroyable.
Je prend une grande inspiration et craque mes doigts entre eux avant de frapper à la porte en bois simple.
Le léger bruit de vie qui était perceptible une seconde auparavant, disparaît aussitôt, étant remplacé par un silence pesant et absolument inutile étant donné que je sais qui se cache derrière ces murs.
En voyant que personne ne vient nous ouvrir, je fronce les sourcils et réessaye une seconde fois.
Peter soupire et m'envoie un sourire forcé.
« — Je te l'avais dis ! Il s'exclame en se retournant, prêt à partir. Peut-être qu'ils ne sont pas là, ou que tu t'es trompée de maison. On devrait- »
Il se coupe dans son élan lorsque la porte s'entrouvre doucement, me laissant apercevoir un visage ne m'étant pas inconnu.
« — Salut, Clint.
— Gabe ? Il s'exclame en haussant les sourcils de surprise. Qu'est-ce que tu fous ici ?
— Je te l'explique si tu me laisses entrer. Ok ?
— Je pense pas que tu sois la bienvenue ici. Il dit froidement avant de jeter un coup d'œil à mon ami. Et on est pas une attraction, alors tu dis à ton pote de retourner d'où il vient.
— Wow, je fronce les sourcils en bousculant Barton avec mon poing. On est venu en ami, et lui, c'est Peter, c'est moi qui lui ai demandé de m'accompagner.
— Ouais, s'exclame précipitamment ce dernier. J'voulais même pas venir moi, elle m'a forcée. »
Il se tait et baisse la tête lorsqu'il voit les regards que Barton et moi lui jetons.
