| Nineteenth | The beginning of the end

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J'ai déjà fais bon nombres de conneries dans ma vie.

Comme par exemple, taguer les murs du lycée, casser le nez d'un joueur de basket, renverser "accidentellement" mon plat de chicons crème sur la Pupute de l'école,...

Mais je ne pensais pas qu'embrasser mon meilleur ami pour qui j'éprouve depuis récemment des sentiments en était une.

J'ai espéré qu'il éprouve la même chose que moi, il me semblait que c'était le cas, mais rien que le regard qu'il m'a lancé avant de s'enfuir me reste en travers de la gorge et me fais douter sur mes certitudes.

Il n'empêche que je veux des explications. Et c'est bien connu, quand Gabe Stark veut quelque chose, elle l'obtient de grès ou de force.

C'est pour cette raison que je suis limite entrain de courir pour retrouver ce dégonflé de première catégorie.

Je m'apprête à prendre l'ascenseur pour sortir de l'immeuble lorsque je vois une silhouette sombre à l'extérieur, les bras tendus sur le muret, observant le vide sans exécuter un seul mouvement.

Je soupire et passe rapidement une main dans mes cheveux, signe de stress apparent, avant de me diriger vers la baie vitrée.

Je l'ouvre doucement avant de sortir pour me retrouver sur le toit et la refermer derrière moi.

Je m'avance avec douceur, pour ne pas le brusquer ou alors qu'il ne me remarque pas. Je ne veux pas qu'il parte encore en courant.

Je vais me placer à côté de lui et ne le regarde pas, me contentant de faire comme lui, d'observer le vide.

Manhattan est magnifique une fois la nuit tombée. Les lumières des nombreux buildings éclairent toute la ville, et d'ici nous pouvons voir Times Square remis à neuf et resplendissant.

Je baisse la tête vers ses mains pour les voire crispées et vainement accrochées à la bordure.

Je lève ensuite la tête et voit son visage tendu, la mâchoire serrée alors que les lumières se reflètent dans ses yeux.

« — Est-ce que- je commence, le faisant fermer les yeux. Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? »

Il ne répond pas, se contentant de pincer les lèvres fortement et de fermer les yeux, comme si ça allait le faire disparaître, et que toute cette histoire allait disparaître avec lui.

« — Peter, je n'aurais pas dû faire ça ? Parce que je-

Non, tu n'aurais pas dû. »

J'ouvre grand les yeux sous son ton froid et glacial alors que je sens mon cœur battre rapidement sous la panique.

Ça va mal se finir.

overheated. ( peter parker )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant