Vendredi de la troisème semaine de Décembre.

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Bon, les choses sont plus difficile que prévu, apparemment.

Mon corps, ce matin a refuser de bouger.

Tout engourdis, un mal de tête totalement abominable et imprévu, le cœur au porte de l'arrêt, une température anormale, et des hallucinations.

Je n'ai rien pris d'illicite.

Je le jure.

Et pourtant, j'avais l'impression que mon corps entier allait lâché.

J'ai dut appeler ma tante médecin plus de trois fois aujourd'hui pour vérifier que je n'allais pas y passer.

Malgré tout, je restais accroché à mes draps, faisant des cauchemars horrible et suant toutes les gouttes de mon corps.

Je n'arrivais même plus à téléphoner à ma tante, à Aly, ou répondre à Léo.

Ma fièvre ne baisse toujours pas, et mes membres ne bouge plus malgré les ordres que je donne. Calmement, j'essaie de respirer et d'imaginer être en pleine forme.

Ca ne marche pas.

Comme quoi, tout n'est pas psychologique comme tint à dire ma psy qui pense que mes mals de tête chroniques sont dut à la frustration d'avoir perdu mes parents, à la douleurs du deuil, et au fait que je suis un frustré de la vie.

C'est ça, et mon cul c'est de la carotte...

_Néoh, essaie un peu de te redresser, j'aimerais voir si ça va mieux, me fais Adeline, ma tante, en me regardant d'un œil inquiet sur le lit.

Auprès d'un effort sur-humain, et une bonne cinquième de minutes, je me mets assis, en soutenant mon corps avec mes bras.

Je ferme les yeux pour repousser une migraine atroce.

Doucement, elle met sa main sur mon front, et deux doigt sur mon cou pour palper mon poûl.

Elle se retire, puis cherche dans son sac à côté d'elle. Elle en ressort un thermomètre frontale, ainsi que des cachets inconnue à mes yeux.

Elle applique le thermomètre sur ma tempe, et attends un petit bip avant de le retirer.

_40, 30°C de fièvre, si ça dépasse les 40,50°C dans l'heure, il faudra que je t'emmène d'urgence à l'hôpital.

Je la regarde, surpris, et anxieux. Je ne veux pas y aller simplement parce que j'ai de la fièvre, d'autres personnes aux portes de la mort sont mieux là-bas que moi.

Moi, je n'ai rien à faire là-bas.

D'ailleurs, je n'ai jamais aimé les hôpitaux.

Et ce, depuis gamin.

Elle range l'objet, puis referme sa sacoche.

Je lui prend le bras, avec une légère inquiétude malgré moi.

_S'il te plaît, je veux guérir assez vite, je ne veux pas aller là-bas.

Néoh's LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant