5 Mars

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Je compte même plus les jours tellement je me sens de plus en plus mal. Le 28 Février était un malheur à prévoir, c'était le jour où mon ventre me faisait le plus mal. J'ai dû appeler ma tante pour qu'elle vienne me rapporter quelque chose à manger. J'ai dû protester une révision trop intensive pour justifier mon manque de nourriture dans les placards. Je doute qu'elle m'ai crut, mais elle n'a pas semblé s'en formalisé. Et c'était bien le seul jours où j'ai mangé normalement. Un fois qu'elle est partit, j'ai failli tout revomir parce que j'en avais plus l'habitude. Je trouvais ça bizarre, et j'avais perdu l'habitude depuis trois semaine de ne plus mangé, et de sentir enfin mon ventre rempli. Je me suis retenu, parce que j'avais réellement faim. Et le lendemain je me suis sentit en forme pour la première fois. J'en ai profiter pour acheter de quoi manger, faire les courses, et marcher un peu. Mais ça n'a pas durer longtemps. Mon ventre n'arriver pas à supporter ce changement trop brusque. J'ai vomi tout ce que je mangeais.

Aujourd'hui, j'ai essayé de manger un peu, mais ça change rien. Du coup je reste assis sur le canapé, à attendre que la journée passe. Le dimanche n'a jamais été aussi long. Mes pensées vont un peu partout. J'ai un contrôle Mardi en Littérature, et je pense que ma tête a assez réviser pour le moment. Je vais enfin pouvoir choisir un nouveau livre à lire, puisque la bibliothèque ouvre de nouveau après une semaine d'absence. Le magasin de dessin est ouvert demain, alors je n'aurais qu'à y aller avant de rentrer, ayant retrouver un peu de force puisque je me force à manger un peu. La nourriture dans mon frigo commence à pourrir, faudrait que je pense à  la jeter. Mon téléphone commence à merder après trois ans de services à mes côtés, faut que je pense à en racheter un. Il pleut, impossible de sortir. Léo n'arrête pas de demander de mes nouvelles, je fais de même avec lui. Je repose mon tel à côté de mon cul, et regarde la télé. J'ai un gros vide dans la poitrine, c'est bizarre. J'ai mes parents qui me manque, mais je ne pense pas trop que ce soit ça. Ah, ils passent une pub pour des cigarettes. "Fumer Tue, abstenez vous de commencer, où votre vie est d'ors et déjà fini". Calmez-vous, on va tous mourir un jour, je vois pas en quoi ça changera grand chose. Je viens de penser que le Notaire ne m'a pas rappeler. Ma psy non plus d'ailleurs, elle m'a signifier qu'elle était en vacances pendant un mois, mais elle ne m'a pas rappelé depuis. C'est bien la première fois que je songe pour une fois à elle et à son travail dans la journée. Léo me raconte une connerie qu'à fait son frère, je rigole pendant cinq minutes, lui réponds, et repose l'appareil. Il faudrait que je songe une fois à rendre visite à mon oncle et ma tante. Ouai, mais y a mes deux crétins de cousins, entre l'un qui fait de la merde et l'autre qui s'occupe des affaires des autres, je vais m'en passer pour l'instant. Léo redemande mon attention, en me demandant de lui dire une blague, n'importe laquelle pour égayer son après-midi de visite chez ses grands-parents. Je réfléchit dix bonnes minutes, et lui réponds. Tiens, les tabacs sont ouvert aujourd'hui, non? Et si j'allais y faire un tour. La télé n'arrête pas de prévenir contre le tabac, et ça fait longtemps que je n'avais pas fumer. Ils m'ont​ donner envie ces cons. J'attends encore la réponse de Léo. Je sais pas ce qu'il fait, mais il est lent à répondre. Oh tiens, une pub pour les jouets pour enfants. Léo me réponds avec des smileys qui pleurent de rire. Je me lève de mon siège, puis éteins la télé. Prenant un parapluie, j'enfile mon manteau et mes chaussures, et sort dehors avec mon téléphone. Sortant de mon appartement, je salue la voisine qui remontait, et descend les escaliers.

Je regarde au-dehors du hall, et la pluie semble s'abattre sur la ville comme si une vache écrasait sa merde et sa pisse sur nous. Amusé de ma comparaison, je sors en dépliant mon parapluie. La pluie tombe encore alors que je parcours les rues, à la recherche du tabac. Tournant au virage, je rencontre une flaque d'eau dans laquelle je ne fais pas attention, et entre mon pied dedans. Je m'arrête presque instantanément. De l'eau est rentrée dans ma chaussure pourtant en cuire et bien serrer. Je jure. C'est toujours à moi que ça arrive ce genre de choses.

Néoh's LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant