Néoh's Life

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Aujourd'hui, j'ai le moral dans les chaussettes. Mon anniversaire était y a deux jours, je l'ai souhaiter avec des amis, j'ai passé la journée d'après en compagnie de Léo, et maintenant, le moral retombe. L'essentiel, c'est que je n'ai pas passé un si mauvais anniversaire que je l'espérer. J'ai éviter de penser a maman et à papa, et aussi loin que je me souvienne, j'ai jamais autant relativiser sur ma vie qu'en ce moment.

En ce moment, je dors en classe sans écouter un seul des cours. Je m'efforce de relire les leçons que les gens de ma classe me file, mais j'ai du mal à rester concentrer. Peut-être que ma psy avait raison, pour une fois. Je suis faible émotionnellement. Et je l'ai peut-être toujours été. Je suis instable, et je le vois maintenant. Par moment j'ai envie de rire, d'autre d'être triste, en colère, et des fois je ne ressens plus rien.

En ce moment, c'est ce sentiment qui m'anime.

Je suis assis là, en cours d'anglais, sans rien écouter au cours. La prof déblate des trucs sans que je me concentre dessus. D'ailleurs, je réponds machinalement, à la question que je connais la réponse. Je me sens tellement vide que je ne me questionne plus sur quoique ce soit.

Aly est rester loin de moi en sport. Mais très loin. De sorte que je ne l'aperçoive plus. Ça m'est égal, je ne comptais pas sur sa sympatie aujourd'hui. Je sais même plus si je lui en veux toujours.

Je reste assis par terre, en compagnie des deux autres qui font la discute. Je leur réponds sans grand intérêt. Je pense plus à la boxe de ce soir. J'ai pas le moral au beau fixe, et peut-être qu'un peu de sport comme celui-là arrangera ma situation.

J'attends donc le soir, avec impatience.

Ce n'est que lorsque je rencontre mon oncle devant le club, que je me rends compte que j'ai l'air plus déprimé que je ne l'aurais cru. De plus, Léo arrive en même temps et affiche la même mine renfrogné que mon bien aimé oncle.

_T'as pas l'air bien, ça va? Demande Léo en saluant mon oncle d'un coup de tête.

_Ça peut aller, je réponds juste, en haussant les épaules.

Je reçois comme réponse deux regards noir mêlé d'inquiétude.

On rentre dans le club et on va se changer tandis que mon oncle cherche désespérément mon cousin qui n'a sûrement pas dû venir aussi tard alors qu'il a des examens a l'université le lendemain.

Je me change dans le plus grand des calme en songeant à m'exercer à avoir un visage plus enjoué et en forme que maintenant. Mais je ne réussirai pas de suite. Léo me lance le rouleau de bande pour mes mains, et je le rattrape de peu.

_Évite d'être autant dans les nuages, tu sais bien que ton cousin et Seb' t'ont inscrit sur la liste des concurants , si jamais il t'arrive malheur, ils vont te tuer.

_Merci pour ton précieux conseil avisé, j'ironise en enroulant la bande autour de mes phalanges.

Ayant bandé mes deux mains jusqu'au milieu de mon avant bras, je lui renvoie la bande.

J'ai autant de pression sur mes épaules. Depuis quand?

J'ai passé les deux dernières heures dans un mélange de paradis et d'enfer. Je tapé dans un sac c'était le paradis, et de suite après j'avais l'enfer qui se réveiller en la personne de Seb' qui rajouter une couche sur la compétition qui va se passer dans quelques mois.