The Vampire King / Traduction Française [RÉÉCRITURE]

7. Peur

"Quand les Démons et les Anges furent réunis...

L'humanité fut crée."

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La Chambre du Roi,

Le Château Cristallin.

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Une pile de livres m'entourait comme une couverture alors que j'étais assise en tailleur sur le sol du balcon. La chaise est devenue vite fatigante après deux heures assise à lire dessus. Le soleil avait juste commencer à se cacher derrière l'horizon faisant que le ciel changeait de couleur, orange et jaune avec un peu de rose.

Pour une fois dans ma vie, tout avait l'air paisible. Je pouvais voir les arbres bouger rapidement alors que le vent passait au travers des feuilles, rendant la nature vivante. J'entendis les oiseaux chanter et une colombe seule vola vers le balcon et se posa à côté de moi.

J'admirais sa beauté et son apparence angélique. Ses yeux noirs qui contrastaient avec ses plumes blanches me regardèrent en retour avec un peu de curiosité. Comment pouvait-il y avoir des créatures si incroyables dans un monde remplis de haine et de cruauté ?

Juste quand j'allais me lever pour la toucher, la colombe trébucha de peur et s'envola en un clin d'œil.

Je fus d'abord confuse, puis je le sentis. Je sentis sa présence. Comment étais-ce possible ?

Comment je pouvais savoir qu'il était là alors qu'il n'a fait aucun bruit en arrivant. C'était comme si il était invisible, comme si il avait traversé les murs sans faire aucun bruit.

Puis une pensée me frappa. Il pouvait se téléporter. Pas étonnant que la colombe s'envola. Tout le monde a peur de lui, que ce soit un animal ou une goutte d'eau ici dans le monde des Vampires. Ça me faisait me sentir mieux de savoir que je n'étais pas la seule ici.

Toutefois, si il devait se téléporter ici, un petit avertissement aurait été sympa. Et si j'avais été en train de me changer ou quelque chose comme ça ? Il doit respecter l'intimité des autres. Pour je ne sais quelle raison ça m'a rendu encore plus en colère contre lui.

J'ai finalement tourné la tête vers lui et je l'ai regardé.

"Est-ce que vous pourriez ne pas faire ça, sortir de nulle part ?"

Wow, je ne savais pas d'où cet élan de confiance venait. Je n'avais jamais parlé à quelqu'un comme ça avant., mais maintenant que je l'avais fait, je ne me sentais plus trop sûre de moi. Bien Alexis, tu viens juste de creuser ta propre tombe. Mais pas seulement, c'est comme si tu suppliais le roi de t'accorder cette chose appelée la mort.

J'ai remarqué que je m'étais levée en étant occupée à le regarder d'un regard furieux.

Je me suis reculée de peur et j'ai baissé les yeux. Je savais ce qui allait venir, mais c'était mon premier instinct pour l'éviter.

Il semblait qu'un moment c'était passé. J'ai continué d'attendre parce que je savais qu'il allait faire quelque chose que je n'apprécierais pas, me blesser.

Le battement de mon cœur augmentait et j'ai pressé mes paumes pour les empêcher de trembler. Mes yeux scannèrent le balcon, cherchant une issue. Mais il n'y en avait que deux.

Une où le Roi se tenait, bloquant la seule porte qui menait à la chambre. Ensuite, je pouvais mettre fin à mes jours en sautant du balcon.

Mais je ne suis pas si stupide. Je suis peut-être lâche, mais jamais je ne penserais à abandonner comme ça. Les années où je connaissais mes parents, ils m'ont appris à continuer à me battre et à ne jamais abandonner jusqu'à ce que je réussisse ce que j'avais commencé. Alors que j'étais debout sur le balcon avec le roi, je savais ce que je voulais, ma liberté.

J'étais en train de commencer à me calmer parce que je me suis dit que le Roi ne me frapperais plus.

Juste quand j'ai baissé ma garde et que je me suis détendue, il s'est avancé. Ce fut très flou, en résultat de sa vitesse. Je me tenais sur mes pieds devant lui, mais en un clin d'œil, j'étais tenue contre le mur avec les mains du Roi sur ma gorge.

J'ai essayé de retirer ses mains de moi, mais il était dix fois plus fort.

"Tu ne me parles pas comme ça ! Est-ce que tu as une idée de ce que je peux te faire ? Ne penses pas que parce que je t'ai laissé quatre mois de plus pour vivre, ça doit être si long. Je peux te tuer à n'importe quel putain de moment que je veux. Je peux faire tout ce que je veux de toi. Je peux t'utiliser comme un repas que je pourrais boire n'importe quand dans la journée. Pour être honnête, je suis impatient de goûter ton sang doux et pur ! Je--"

Les menaces continuaient de venir. Au point où je ne pouvais plus comprendre ses mots à cause du manque d'oxygène. Juste quand j'allais m'évanouir, il me lâcha. Je retombais sur mes pieds et sans y penser, je le poussa avec toute la force que j'avais dans mon corps. Et cette fois il recula d'un centimètre ou deux.

"Laisse moi tranquille !" Criais-je à pleins poumons. Je le détestais et je me suis assurée que ces mots rendait les choses claires.

La chose qu'il fit ensuite fut injustifiée.

Il me gifla.

Quelle surprise.

Le coup qu'il m'envoya me fit tomber à terre en moins d'une seconde. Le bruit de la claque fit écho dans les murs du château, se répétant comme pour me rappeler de ne jamais lui crier dessus. Je pris ma joue et les larmes que je retenais coulaient librement de mes yeux.

Le Roi attrapa mon bras tellement fort que ses ongles rentraient dans ma peau. Il me fit me lever pour que mes yeux soient aux niveau de son cou.

Je n'osais même plus le regarder de nouveau.

"N'oses pas hausser le ton ! Ne me fais pas changer d'avis sur mes actions. Peut-être que je n'aurais pas du t'accorder ta vie. Peut-être que j'aurais dû t'utiliser comme mon esclave personnelle pour te commander. Tu sais quoi ? C'est pas trop tard pour ça."

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-J.S