20. Vulnérable. Partie 2

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À ce moment, je n'aurais pas pu être plus heureuse qu'il ne soit pas nu. Son costume était collé à son corps comme une seconde peau. Étonnamment, il avait pensé à enlever ses chaussures qui était posées à côté de la porte. L'eau trempait chaque parcelle de ses vêtements mais il avait l'air de n'en avoir rien à faire. Sa tête était pile sous la douche, des gouttes d'eau coulaient de ses cheveux, puis jusqu'à ses yeux fermés. Une de ses mains était posée à plat contre le mur en face de lui, alors qu'il utilisait l'autre pour enlever ses cheveux de son visage. Il avait l'air moins maladroit maintenant, mais aussitôt que je pensais ceci, il trébucha, s'agrippant au mur comme si il allait le rattraper. D'une façon ou d'une autre, ce fut ce qu'il se produit.

Je ne savais pas quoi faire, est-ce que je le sors ? Ou est-ce que je le laisse là, je veux dire, il finira forcément par aller se sécher et se coucher non ?

Je découvris que le bruit venait d'une bouteille de savon qui était tombée. Ses yeux finirent par s'ouvrir et il vit aussi la bouteille, puis ce qu'il fit ensuite me perturba, je ne savais pas si je devais laisser sortir le rire qui montait en moi depuis tout à l'heure ou si je devais continuer de faire comme si je n'étais pas là.

"Hé ! Lève-toi. Je te parle ! Il pointa du doigt la bouteille, tu oses me désobéir ? Je suis ton putain de roi !"

Je ne voulais pas qu'il s'énerve et qu'il passe sa colère sur moi, donc je suis rentrée dans la cuve et j'ai essayé de le tirer dans la chambre. "Allez, tu dois dormir"

Je m'en fichais que mes vêtements soit mouillés, c'est mieux que la fureur que j'aurais dû affronter si il s'était réveillé demain matin là-dedans. Et apparemment il n'aidait pas puisqu'il s'est appuyé de tout son poids sur moi. J'essayais de le pousser hors de la cuve et il finit par obéir après avoir fait quelques bruits, agacé.

Il s'est arrêté de marcher devant le miroir. Il regardait son reflet et il dit, "Waouh, je suis mouillé."

Et il rigola comme si il avait entendu la blague la plus drôle du monde. Je me tenais juste là, avec un air sérieux, en train de me demander si je devais pas juste aller me coucher et le laisser faire sa vie.

"Je sors pour que tu puisse te changer. Laisse moi t'apporter tes vêtements."

Je le laissais contre la coiffeuse alors que j'ai couru chercher un jogging et le haut le plus confortable que je pouvais trouver. Je pris les vêtements et les plaçais sur la petite table de la salle de bain.

Je commençais à sortir de la salle de bain mais une main m'arrêta en m'attrapant par la taille. Je me retournais et la regardais, mes yeux suivaient la veine à peine visible sur son bras, mais avant que je ne puisse faire de la place pour ces pensées dans mon esprit, j'ai arrêté de le regarder et j'ai baissé les yeux.

"Je peux paaaaaaas, le monde tourne, fais le toi."

Je relevais les yeux. "Faire quoi ?

- Change mes vêtements."

Il le dit comme si c'était la chose la plus simple du monde. J'espère qu'il n'a pas remarqué que j'avais rougi.

"Je ne peux pas. Je vais me coucher."

Avant que je ne puisse faire un pas, il me tira vers lui en attrapant le côté de ma taille. Je détestais l'admettre, mais une sensation de chaleur se répandait partout où il me touchait, même si ce n'était pas un contact peau contre peau. J'essayais de le repousser mais échouait. Depuis quand est-ce qu'il avait retrouvé sa force ?!

"Dam- Votre Majesté, laissez-moi partir. S'il vous plaît."

Il guida mes mains proches de lui jusqu'à ce qu'elles touchent le bouton du haut de sa veste. Mes doigts commençaient à trembler légèrement, peut-être à cause du toucher de ses mains froides. Avoir le premier contact physique depuis qu'il m'avait donné son sang, me donnait une sensation nouvelle d'adrénaline. Mes yeux suivirent les boutons de son costume jusqu'à sa chemise humide, la cravate  trempée, jusqu'à que je rencontre ses yeux fermés.

The Vampire King / Traduction Française [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant