The Vampire King / Traduction Française [RÉÉCRITURE]

21. Si Proche Mais Si Loin.

"Nous marchions au clair de lune,
Et tu m'as serrée contre toi
En une fraction de seconde, tu as disparu
Et j'étais toute seule

Je me suis réveillée en larmes
Avec toi à mes côtés
Un soupir de soulagement
Et j'ai réalisé
Non, rien n'est certain pour demain"

-Like I'm gonna lose you
Meghan Trainor.

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La Chambre du Roi,

Château Cristallin.

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Une force me retenait alors que j'essayais de bouger, à moitié endormie. Après plusieurs tentatives échouées, j'abandonnais et décidais d'ouvrir les yeux pour voir ce qui me poser problème. La première chose que mes yeux croisèrent fut le plafond blanc avec de beaux motifs tourbillonnants dorés.

Quelque chose soufflait sur mon cou, ou plutôt, quelqu'un. Les souvenirs d'hier remontèrent à la surface jusqu'à ce que je me raidisse.

Je me suis endormie dans le lit du Roi.

Oh mon Dieu.

Comment suis-je toujours en vie ?

Je levais la tête et essayais de m'asseoir mais un bras fort, enroulé autour de ma taille, m'empêchait de faire le moindre geste. En tournant ma tête doucement, je remarquais que le Roi dormait paisiblement à côté de moi. L'avant de son corps était fermement pressé contre le côté du mien. Il était trop proche, au point que son souffle tiède chatouillait mon cou.

Je fermais les yeux, essayant de trouver un moyen de m'éloigner de lui. Je poussais doucement son bras, mais il le resserra autour de moi.

Dieu s'il te plaît, sauve moi.

Je regardais son visage mais ne pouvais plus détourner mes yeux qui fixaient les siens, grands ouverts.

À cet instant, je sus que j'allais avoir des problèmes  et personne ne pourrait me sauver cet fois. Pourquoi me suis-je endormie ? Pourquoi ai-je pris soin de lui, après tout ce qu'il m'a fait ? Pourquoi ?

Nos yeux étaient fixés l'un à l'autre, puis, sans que je puisse comprendre ce qu'il s'est passé, il bougea si vite et son corps se retrouva au-dessus du mien, sans toucher une seule partie de ma peau. 

J'essayais de m'enfoncer dans le lit mais je réalisais qu'il n'y avait aucune issue maintenant. Ses orbes noires devinrent cette piscine sans limite dorée qui ne m'attirait que des ennuis.

Ses doigts touchèrent ma mâchoire si doucement qu'on aurait dit des plumes. Mais par son intensité, ce toucher ne pouvait être que le sien. Je regardais silencieusement ses traits se rapprocher de mon visage.

D'une voix grave et rauque, il murmura, "Pourquoi es-tu si proche de moi ?

- J--Je.." était tout ce que je pouvais balbutier, un brouillard se répandait dans mon cerveau. Pourquoi ne pouvais-je pas penser à une phrase pour expliquer pourquoi j'étais là ?

La distance décroissante entre nous ne m'aidait pas du tout à réorganiser mes pensées. Mais quand son nez touchait presque le mien, il changea l'endroit vers lequel il se dirigeait et tourna son visage vers mon cou.

Je m'effrayais en pensant qu'il allait encore me mordre. Mes mains, qui serraient jusque là les draps, atteignirent ses épaules et je lui dis, "stop."

Il pris une de mes mains, entrelaça nos doigts et la plaça sur un oreiller à côté de ma tête.

Tout ce temps, ses cheveux emmêlés caressaient ma joue et il dit d'une voix frustrée, "Putain, est-ce que tu as la moindre idée de ce que tu me fais ?"

Avant que je ne puisse lui demander de quoi il parlait, il embrassa tendrement mon cou, transformant mon esprit en néant. Il serrait ma main fort alors que j'essayais de m'enfuir. Une sensation de chaleur apparaissait à l'endroit où il m'avait embrassé, et elle se répandait dans chaque parcelle de mon corps. Je fermais les yeux pour m'en débarrasser, mais ça rendit juste son toucher dix fois plus électrifiant.

"Stop, dis-je une nouvelle fois.

- Ce n'est pas ce que tu veux Lexi.

- Si, dis-je plus fort cette fois.

- Ton cœur qui accélère dit le contraire. Je peux lire chacune de tes pensées en ce moment. Tu veux tout sauf que je m'arrête."

Ses doigts parcouraient chaque parcelle visible de ma peau. Il pris possession de mon cou et me fit un peu tourner la tête vers la droite avec son pouce, lui donnant un meilleur accès alors qu'il couvrait cette partie de mon corps de baisers ici et là, me faisant haleter.

Puis, juste quand j'ouvrais les yeux, en utilisant sa vitesse de Vampire, il était de l'autre côté de la pièce, loin de moi, en un clin d'œil. L'air froid me frappa, me ramenant à la réalité. J'avais l'impression d'avoir été dans un autre monde quand il était si proche de moi. Je détestais me sentir comme ça.

Je le regardais alors qu'il tournait la tête vers la porte, juste quand quelqu'un y frappa.

"Lexi, t'es là ?"

C'était Maria.

M'asseyant si vite que ma tête tourna un instant, je retrouvais ma voix et criais, "O-ouais ! Donne moi juste une seconde !"

Je courus pour ouvrir la porte et découvrit une Maria joyeuse mais ses yeux devinrent rapidement inquiets quand elle vit qui était dans la pièce.

"Oh ! Bonjour votre Majesté. Je ne pensais pas que vous seriez toujours là. Je suis juste venue voir Alexis, pour voir comment elle allait...Je peux revenir plus tard." Elle le salua d'une révérence.

Le Roi roula de ses yeux noirs et lui lança le sourire le plus faux que j'avais jamais vu, "Oh non, non. Super timing, humaine. J'allais partir de toute façon. Olivia doit m'attendre, peut-être qu'elle peut s'occuper de cet énorme mal de crâne que j'ai en ce moment.

Il me regardait avec attention en disant les derniers mots. Je ressentis une douleur dans ma poitrine quand il dit son prénom. Je me rappelle d'elle, la femme de chambre qui avait été si malpolie avec moi. Celle qui m'a traité de pute. Il va la voir. Et il ne faut pas être un génie pour savoir ce qu'ils vont faire. Mais pourquoi est-ce qu'il me dit ça ? Pourquoi ne pouvait-il pas garder cette information pour lui ? Je ne me sentirais pas comme si je n'arrivais plus à respirer si il ne l'avait pas fait.

Il va la voir après m'avoir traité comme ça. Comme si j'étais la chose la plus précieuse. Peut-être que je deviens juste folle. Peut-être qu'être enfermée pendant des années m'a finalement transformé en folle.

Repoussant les pensées négatives, je gardais un visage sérieux alors qu'il marchait devant moi doucement, comme si il s'attendait à ce que je dise quelque chose. Pourquoi le ferais-je ? Je me ferais probablement battre pour avoir demander à avoir "sa majesté" près de moi.

Il tourna la tête pour me regarder une dernière fois avant de sortir de la pièce, claquant la porte, alertant les autres de son départ.

Maria couru vers moi, "Tu vas bien ? J'ai entendu que le roi t'avait donné son sang. Ça va ?"

Oh Maria, si tu savais.

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-J.S