✨ Partie 44 ✨

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« I should've let you know, that you're my only one. I know you're feeling numb, I'll fuck you 'til you cum. »
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SIKE. Dans quel monde le X se déplace pour mon vieux numéro sans sel ? C'était un vieux Monsieur avec un regard pervers. Il me tend son tel à touche.. Maeva et moi on a détalé comme au Congo putain ! New-York c'est pas une blague.

Deux jours plus tard.

J'étais toujours à la salle de répétition. L'entraîneur faisait que de crier sur nous, j'étais à bout de nerfs.

Entraîneur : NEIHLA ! LOOK IN FRONT OF YOU FOR THE LOVE OF GOD ! *Regarde devant toi ! Pour l'amour de Dieu*

J'ai injurier toute sa génération en créole mais il a rien compris. Je recommence toute ma prestation sur la musique de fond. Sachant que des chanteurs allaient venir chanter sur scène.. je regarde bien face à moi.

Entraîneur : I don't like your attitude. *Je n'aime pas ton attitude*
Moi : Moi j'aime pas ta gueule. (Sec)
Entraîneur : YES I LIKE THAT ! BE SAVAGE ! *Oui j'aime ça ! Sois sauvage !*

En ké montré'w kimoun ki savage. Tshiiip ! Je fais un demi tour bien stylé et je retourne en coulisse. Je m'assieds face au miroir et la coiffeuse vient vers moi. Elle commence à me coiffer et tout. Le styliste est arrivé avec mes ailes !!! Elles étaient graves belles ! Mon tel sonne. Je le prend directement.

CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE 📲

Sem : T'es où ?!
Moi : Bonjour, ex-fiancé ! Que voulez-vous ? Ex-Fiancé ?
Sem : Pourquoi t'es pas chez toi ?!
Moi : Je suis.. en.. Russie !
Sem : Tu t'fou d'ma gueule en plus ?! C'est quoi tous ces articles de merde ?! Neihla, icône ascendant de la mode au concert de Migos. Qu'est-ce que tu fou à New-York ?!
Moi : Flash info ! J'ai un travail et des responsabilités.
Sem : J'arrive.
Moi : T'arrive où ?! T'arrive de quoi ?!
Sem : Ferme ta gueule j'arrive.

FIN CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE

IL M'AS RACCROCHÉ AU NEZ !! Mes racines d'antillaise sauvage remonté à la surface. J'avais la haine. La haine contre les hommes. A la fin de la répétition je rentre à l'hôtel, avec de la rage. Je rentre dans la salle de bain, avec de la rage. Je me lave, avec de la rage. Je me démaquille, avec de la rage.

Maeva : Ka évéw soukougnan ké ou yé ! Ou ka semb en moun ki ka touné en chien. *Qu'est-ce que t'as soukougnan que tu es ! Tu ressemble à quelqu'un qui tourne en chien.*
Moi : MAEVA FÉMÉ TO DJOL ! *Maeva Ftg*
Maeva : OU SINTIN SALOPTÉ ?! *T'es sûre de toi salopté ?!*
Moi : SI EN SINTIN ?! *Si je suis sûre ?!*

On a continuer à crier. J'étais sur les nerfs et quand je suis sur les nerfs je cris. Maeva elle sait que quand je m'énerve je décompresse après. Après 10 Minutes de bagarre, je me laisse tomber sur le lit.

Moi : Je veux rentrer chez moi.
Maeva : Moi aussi.. Tu finis ton défilé et on rentre en France ?
Moi : Je peux pas abandonné Nathan et Evan. Maeva : Nathan est grand ! Il peut bien vivre sans toi.
Moi : Je quitterais jamais l'Angleterre définitivement.
Maeva : Ça j'ai bien compris. (Soupire)

Je passe mon Bras autours d'elle et enfouie ma tête dans son cou. Je me suis endormie comme ça. J'étais morte de fatigue.

Le lendemain.

Le téléphone de la chambre sonne. Je passe ma main sur mon visage et je sors du lit en poussant Maeva. Dieu merci les gens parlent Français dans cet hôtel. Je décroche.

CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE 📲

Accueil : Bonjour Mademoiselle Abatine ! Ici l'accueil ! Désolé de vous déranger. Votre petit-déjeuner sur terrasse est servit.
Moi : Quel petit-déjeuner sur terrasse ?
Accueil : Votre fiancé vous y attend.
Moi : Mon.. Je vous remercie !
Accueil : Je vous en prie !

FIN CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE

Donc il blaguait pas votre pote. Je me suis brossé les dents en deuspi et j'ai passer un peigne dans ma tête et j'ai mis un vieux cardigan. Je sors de la chambre et je monte à la grande terrasse. Il était là, sur le balcon avec son téléphone.

Moi j'ai vu à manger, j'ai étais m'asseoir et j'ai commencer à déguster. C'était dooooux ! Y'avait des pancakes, des œufs.. MONSIEUR se retourne enfin vers moi.

Sem : T'es arrivée à quel moment ?
Moi : Chai pas. (BouchePleine)
Sem : Tu comptais me dire quand que tu partais à New-York ?! T'aurais pus loger dans ma appartement.
Moi : Excusez-moi Monsieur j'ai une maison partout où je vais. Je mange là.
Sem : Tu veux la jouer comme ça ?
Moi : Je joue même pas avec toi Sem.
Sem : Lève toi. On rentre préparer notre mariage. Nous..
Moi : De quel MARIAGE tu parle et depuis quand toi et moi on forme un "nous" ?
Sem : Je suis très patient avec toi Neihla.
Moi : Je suis en couple. (Sec)

Il a perdu toute expression. Pendant une dizaine de minutes personne a parler.

Sem : Moi aussi chui en couple.
Moi : Félicitations.
Sem : Félicitations.

Il avait la haine. Ça se voyait qu'il bouillait intérieurement. Les gens me souhaitent toujours du bonheur avec pleins d'amertume et avec aucune sincérité.

Moi : C'était très bon. Bye.
Sem : Neihla !

Je me retourne. Il était debout derrière sa chaise. Il se rapproche de moi en deux pas.

Sem : Laisse moi t'expliquer.. Pourquoi.. le mariage..
Moi : Sem.. J'ai déjà tout compris.
Sem : NON ! T'as rien compris zeubi !

Il prend ma main et me fais me rasseoir. Pourquoi il veut rouvrir la plaie ?!

Sem : J'allais t'épouser ! Même milles fois si tu me l'avais demander ! J'en ai rien à battre de ma famille, c'est réciproque. Mais.. Mia.. c'est le bébé de la famille. C'est ma p'tite sœur. Elle..elle..

Il s'arrête brusquement, sort de sa chaise et va se poser sur le balcon. Je me lève et je le suis. Je pose ma main sur la sienne. Il tremblait.

Sem : Elle a une tumeur.. une tumeur au cerveau. Elle est en phase terminale tahu.. j'pouvais pas la laisser. Elle.. elle..

Il se retourne vers moi. Son visage était baigné par les larmes. En 4 ans.. j'ai jamais vu Sem pleurer une seule fois. Ça m'as briser le coeur d'un coup. Je pose mes mains sur ses joues et j'essuie ses larmes.

Sem : J'avais pas la force d'être avec toi.. en sachant que j'aurais déçu ma sœur.. elle peut partir à n'importe quelle moment. Et.. et..

J'enroule mes bras autours de son cou. Il place ses bras sur ma taille et me serre contre lui. Je pouvais sentir ses larmes dans le creux de mon cou. Je me haïssais de l'avoir haï.

[AnimaVesta]

LES ANTILLAISESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant