Possédée (Terminé)

Chapitre 7

        

Elle est allongée sur son grand lit en fer forgé dans sa jolie robe d'un blanc immaculé, sa peau de porcelaine tranchant avec la noirceur des draps. Shun est juste en jean, placé à l'encadrement de la porte de sa chambre et observe avec envie le tableau qui s'offre à lui. Il s'approche lentement du lit tandis qu'elle passe sa langue sur sa lèvre supérieure dans un geste d'une sensualité à toute épreuve. Shun monte sur le lit et se couche à coté d'elle, passant délicatement ses mains sur son visage, caressant du pouce ses lèvres pulpeuses qui l'obsèdent depuis qu'il les a vu la première fois. Elle roule sur lui et se met à califourchon, glissant ses doigts sur le torse du jeune homme, savourant chaque courbe dessinées. Elle se mordille la lèvre inférieure et lui ne peut pas résister, il lui prend le visage en coupe, se redresse et plaque sa bouche contre la sienne dans un tendre baiser. Elle passe ses bras autour de son cou et soupire de plaisir, ce qui ne fait qu'augmenter le désir de Shun. Ce dernier tire sur la fermeture éclair de la robe et la fait glisser le long de son buste, dévoilant un soutien gorge en dentelle blanche. Il frôle sa poitrine et sens ses tétons pointer à travers le fin tissu. Il n'a qu'une envie : dévorer ces seins tentant. Elle force la barrière de sa bouche avec sa langue et leur baiser se fait lus passionné, plus bestial. Leurs langues se caressent, se titillent, jouent ensemble dans une lenteur tellement excitante pour le jeune homme. Shun n'en peux plus, le désir le submerge totalement, il est au paroxysme du plaisir. La jeune femme se met à caresser son entre jambe contre son sexe en érection, ce qui le rend fou. Il déchire sa robe et l'envoie voler de l'autre coté du lit, la laissant juste avec ses sous vêtements. Elle se défait de ses lèvres et plonge son regard malicieux dans le siens tandis qu'elle continue d'onduler sur lui. Les mains de la jeune fille griffent doucement son torse aux courbes musclées et ses bras tendus, il est à deux doigts d'exploser.

Shun se réveille en sursaut, en sueur, tremblant d'un désir inassouvi. Il se redresse vivement sur son lit et se prend la tête entres les mains. Il vient de rêver de la merveilleuse Max, qui l'obsède depuis maintenant quinze jours. Son sexe est tendu sous les draps tellement le rêve lui a semblé réel. Le jeune homme se lève et se dirige vers la salle de bain attenante à sa chambre, là, il pose ses deux mains sur la grande vasque et observe son reflet dans le miroir. Il est couvert de sueur, tremble encore de tous ses membres et ses yeux brillent d'une envie fulgurante. Il se penche et se passe de l'eau fraiche sur le visage pour tenter de calmer, il respire profondément en essayant de plus penser au corps chaud et excitant de Max. Lorsqu'il revient dans sa chambre, il est un peu plus apaisé. Il regarde son portable, il est déjà dix heures et demi et il a un texto de Max : « Coucou, j'espère ne pas te déranger ! Est-ce que je peux passer voir ton fameux manoir cette après midi vers quatorze heures ? ». Shun réfléchit, est-ce une bonne idée de la faire venir aujourd'hui dans son antre alors qu'il a une soif d'elle plus qu'envahissante.  Il se décide rapidement et envoi un message : « Salut beauté, tu peux venir quand tu veux, je t'attends. A plus ! ». Il se dit qu'il aura au moins le plaisir de la contempler de plus près.

Je souris en voyant la réponse de Shun, même par texto il me donne ce petit surnom qui me plait tant. Je suis très heureuse de pouvoir le voir cette après-midi, lendemain de Noël, pour lui donner son cadeau.

-         Tu peux te concentrer sur notre discussion, gronde Lithya dans ma tête. Ou tu veux qu'on parle du beau brun ?

-         Non, non... je t'écoute attentivement.

-         Je te disait que je trouvais bizarre que Lucifer ait augmenté la prime sur ma tête justement quand nous aménageons a Fairy Tree, m'explique la démone.

-         Je trouve ça bizarre aussi mais ce qui m'embête le plus c'est le nombre de chasseurs de primes qui sont venus, j'en ai déjà tué trois depuis notre arrivée en ville.