Rose (Univers Harry Potter)

4 Janvier 1995

Les élèves de Poudlard sont revenus de leurs vacances de Noël, il est 14 heures et je me trouve dans les cachots, Blaise m'a traîner de force après le déjeuner, ayant passé la moitié de ces vacances chez les Malefoy, il a appris pour Drago et moi et n'a pas hésiter à me faire comprendre son mécontentement de mon silence et son excitation de voir ces amis ensemble. Je pars en direction du parc quand je me fais interpeller.

- Puis-je vous parler quelques minutes Miss. Matthews ?

Severus Rogue, venant apparemment de sortir de sortir de classe au moment de mon passage, me regarde avec insistance. Après quelques secondes et sans prendre la peine de répondre oralement à sa demande, je me dirige vers lui et nous prenons la direction de ce qu'il semble être son bureau. Une fois rentré dans la pièce et avoir fermé la porte, Rogue se dirige vers son bureau et me fais signe de m'asseoir, n'ayant pas l'intention de m'éterniser, je lui signe "Non" de la tête.

- Que me voulez-vous, Severus ?
- Et bien je souhaitais savoir si vous aviez appris certaines choses depuis votre arrivée, qui soit dit en passant, fut très remarqué.
- Vous pensez réellement que je vais croire que la seule raison de votre demande est de savoir si j'avais appris quelque chose, que me voulais vous réellement Severus ?

Il m'observe quelques secondes comme pour me jauger et savoir si il peut me demander ce qu'il cherche réellement à savoir.

- Voyez-vous Miss Matthews, vous n'êtes pas sans savoir que Narcissa Malefoy et moi même sommes de vieille connaissance, de ce fait je tenais à vous informer que je suis le parrain de son fils, Drago.
- Certes, mais je ne vois toujours pas à quoi vous voulez en venir.

À cet instant, il se lève et commence à faire les cents pas dans son bureau, il reste muet quelques instants comme si il cherchait les mots à employer. Au bout d'un moment, il s'arrête et se tourne vers moi.

- Je vous ai vus, le soir du bal, dans le parc avec Monsieur Malefoy vous étiez... Comment dire... très proche, comme un couple.
- Et bien malgré votre âge, je vous confirme que votre vue est correcte. Mais je ne vois toujours pas où vous voulez en venir.
- Je vais être clair avec vous. Drago n'a pas besoin de problème supplémentaire dans sa vie, votre passé est beaucoup trop lourd pour lui. Il se portera beaucoup mieux sans vous.

Je reste quelques secondes choquée par le discours du directeur de Serpentard. Est-il réellement en train de me faire comprendre que ma relation, naissante soit dit en passant, le dérange ? Après avoir réussie à assimiler son discours, je m'avance de quelques pas vers lui, je sens en moi monter une colère grandissante. J'inspire une grosse bouffée d'air pour me calmer, et m'apprête à lui répondre.

- Rassurez moi, vous n'êtes pas sérieusement en train de me sous-entendre que vous souhaiteriez que je mette un terme à mon histoire avec Drago ?
- Vous comprendrez bien que je n....
- Non stop, je vous ai assez écouté, maintenant c'est à vous. Jamais, j'ai bien dit jamais, personne n'a réussie à me dicter mes choix de vie, alors ce n'est pas vous et vos idées prédéfinie d'ancien mangemort qui allez commencer. Je vous l'accorde mon passé est plus présent que jamais et pesant, mais je vous interdis de me faire du chantage avec celui-ci. Alors maintenant c'est à moi d'être clair avec vous, je ne mettrais pas fin à mon histoire avec Drago, et vous savez quoi, je vais même en profiter un maximum. Et si j'apprends que vous essayez à nouveau d'interférer dans notre couple, vous n'en sortirez pas indemne. Vous pouvez me croire, je tiens toujours parole.

 Ma colère n'étais pas redescendu, au contraire elle était beaucoup plus présente. Son visage, d'habitude impassible, c'était tordu de colère.   Sans demander mon reste et ne lui laissant pas le temps de déverser sa colère, je prends la direction de la sortie, et claque la porte en sortant. Je boue littéralement de rage, comment ose t-il me demander une chose pareil ! Comment a t-il cru que j'accepterai ! Perdu dans mes pensées, je rentre dans une personne. En levant les yeux, je me retrouve nez à nez avec deux pupilles d'un bleu/gris envoûtant.

- Rose ? Qu'est-ce-que tu faisais dans le bureau de Rogue ma belle ?
- Rien de spécial, ne t'en fais pas.
- Tu es sûre ? Tu as vraiment l'air hors de toi.
- Oui ne t'en fait pas, j'ai déjà réglé le soucis.

Drago me fixa quelques second et se pencha pour me déposer un baiser sur le front. Ce geste affectif, auquel je ne suis pas habitué, me détend en quelques second, je ne m'étais pas rendu compte que j'étais aussi tendu.

- Je dois allez en cours d'histoire de la magie, on se voit ce soir après le banquet ?
- Ok, on se retrouve au lac noir.

Je senti ces lèvres se poser délicatement sur les miennes, après ce baiser, il part en direction de son cours, je le suis du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse au croisement du couloir. C'est seulement à cet instant que je me rends compte que ma colère a quasiment disparu, il a réussi, en quelques minutes à peine, à la faire disparaître. Je soupire un grand coup et décide qu'il est temps de rejoindre mes camarades de Durmstrang.

- Tu as l'air d'une humeur massacrante Rose, qu'est-ce qu'il y'a ?
- J'ai croisé le parrain de Drago, le professeur Rogue ! Mais c'est sans importance.
- C'est pas l'impression que tu donnes, qu'est-ce qu'il t'a dit pour te mettre en rogne ?
- Rien je te dis, le problème est réglé de toute façon, enfin je l'espère pour lui.

Alec s'immobilise soudain et s'assoit sur son lit face à moi.

- Dit moi que tu n'as pas fait ça Rose ?
- Fait quoi ?

Nous étions installer dans la chambre d'Alec, nous n'avions pas cours cette après-midi, nous attendions l'heure du banquet. Je me suis enroulée dans un énorme plaid, confortablement installer dans un gros pouf. Alec me regarde les yeux écarquillés.

- Tu n'aurais pas osé menacer un professeur ? Qui plus est CE professeur ?
- Je ne dirai pas menacé mais plutôt mis en garde. Il s'occupe de choses qui ne le regarde pas.
- Tu n'as vraiment pas de limite, tu pourrais commencer à me faire peur.
- Ne dit pas n'importe quoi Alec, je ne suis pas le diable.

Je lui balance un oreiller qui traînait près de moi. On entendit quelque personnes se dépêcher sans les couloirs.

- Allez vient on y va, le banquet va sûrement commencer dans pas longtemps.

Après le banquet, Drago et moi nous sommes installés dans la bibliothèque pour pouvoir travailler un peu, cela fait 1 heure que nous sommes en plein travail quand je sens le regard de Drago sur moi.

- Tu sais que ce n'est pas en me fixant que tu vas avancer ?
- Mmmh, tu as sans doute raison, on arrête pour ce soir ?
- Ok ça me va. Comment ce sont passer tes vacances ?
- Ça peut aller.

À ma question, je vois son visage se durcir et il se referme sur lui même.

- Drago , ça va ?
- Oui, oui.
- Drago ? Je vois à ta tête qu'il y'a quelque chose, dis moi.

Je le vois hésiter quelques instants mais ce lance.

- L'ambiance au manoir était bizarre, enfin plus que d'habitude, c'était pesant, comme si on me cachait quelque chose.
- Tu as une idée de ce que ça peut être ?

Il réfléchi quelques instants mais n'a pas le temps de reprendre, la pimbêche de Parkinson ainsi que Nott viennent d'entrer d'arriver à notre table. Le Drago, MON Drago, en face de moi devient en quelques secondes le Malefoy que je déteste.

- Tu ne devineras jamais qui on vient de croiser, Saint Potty et miss-je-sais-tout. Ils sont en train de se tirer les cheveux sur une énigme, c'est hilarant.
- Vraiment ? Vous me direz, ça ne fera pas de mal à cette sang-de-bourbe et sa tignasse.

Malefoy affiche un sourire suffisant et hautain après sa réplique, je reste complètement scotchée par le Malefoy qui se tiens devant moi. Ce n'est pas la première fois que je le vois comme sa mais à chaque fois ça me donne la nausée. Je me lève pour partir ne voulant pas qu'il crois que je cautionne cette partie de lui. Je sens une main me retenir. 

- Tu pars où comme ça ma belle ? On passe la soirée ensemble.
- Non merci.
- Laisse la Drago, notre présence la dérange sûrement.
- C'est exactement ça Parkinson, donc sur ceux je vais aller vomir.

En arrachant mon bras de la poigne de Malefoy, je vois une pointe de colère dans son regard. Sans lui donner le moindre signe de tendresse je prends mes affaires et pars sans me retourner.