Rose (Univers Harry Potter)

2 Septembre 1995

Aujourd'hui, une nouvelle année commence à Poudlard, je suis nostalgique, j'aurai dû faire ma rentrée avec Alec en Bulgarie comme les 4 dernières années. Mais malheureusement les choses ne se passeront pas comme cela cette année, non cette année, j'intègre Poudlard, je ne pouvais pas partir après tout ce qu'il s'était passé, je ne pouvais pas fermer les yeux, et pourtant, cela aurait peut-être simplifié pas mal de choses...

Le dernier mois de l'été n'a pas été des plus simples, le trio d'inséparable à eu du mal à digérer la discussion que nous avons eu le soir de l'arrivée de Harry, la cohabitation a été apparemment difficile pour eux. La suite des événements n'ont pas arrangé leurs humeurs. Puisque je suis désormais une élève de Poudlard, je devais intégrer une des quatre maisons. Le professeur Dumbledore m'a convoqué dans son bureau à Poudlard pour que le choixpeau puisse m'envoyer dans une maison. La décision ne se fit pas attendre, et ne fut pas d'une grande surprise : Serpentard. Malgré mon aversion envers mon père, je suis l'héritière de Serpentard, il était difficile d'envisager que je sois envoyé dans une autre maison. Cependant, la nouvelle, annoncée le soir même du rendez-vous à l'Ordre, fut accueillie de manière... Très froide. Il a fallu plus d'une heure et l'intervention de Sirius, pour leur expliquer que cela ne pouvait pas être une mauvaise chose, je serai au cœur du camp ennemi, cela pourra peut-être nous donner des informations que les enfants de mangemorts pourraient laisser fuiter. Cela ne m'enchante pas beaucoup de me retrouver au milieu de futur mangemort, mais d'un autre côté, je pourrais être près de Drago et aussi de Blaise, nous ne nous sommes pas revues depuis la fin de l'année dernière.

Le banquet d'accueil étant fini depuis quelques minutes, j'ai rejoint ma chambre, j'ai une chambre individuelle comme je suis la seule nouvelle de cinquième année. Je me laisse tombé sur mon lit, il est plutôt confortable, malgré les couleurs froides des draps, argent et vert. Ma chambre est assez grande, elle est circulaire, les murs de pierre sont décorés de grande tenture représentant les armoiries des serpentards, la porte pour la salle de bain se trouve entre deux d'entre elles. Le mobilier est simple, une grande garde robe en acajou, un bureau avec une chaise et un grand lit avec une grande tête de lit en acajou également sans oublier les chandelles un peu partout dans la pièce qui fait office d'éclairage. Le bordeaux de durmstrang va me manquer, la couleur chaleureuse était présente partout, la chambre là-bas me donner l'impression de cocon. Au bout de quelques minutes je me décide à me lever et à défaire mes valises, d'un geste de la main, mes vêtements quittent ma valise pour aller se ranger dans la garde-robe. Une fois ceci finit, je décide de rejoindre la salle commune, peut être que Blaise ou Drago s'y trouve. Lorsque j'arrive à l'entrée de la salle commune, une personne m'agrippe le bras.

- Tu t'es perdu, je pense, ta place n'est pas ici Matthews.

- Tiens, Parkinson, et bien figure toi que si, je suis tout à fait là où je dois être, tu n'es pas au courant ? J'intègre Poudlard à partir d'aujourd'hui. Cela te dérange peut-être ?

- Tu ne peux pas, on ne peut pas intégrer Poudlard en cours de formation, cela ne c'est jamais fait !

- Eh bien, il y a une première à tout, maintenant si tu veux bien m'excuser.

Sur ces dernières paroles, je laisse une Parkinson bouillonnant de colère et reprends ma route pour la salle commune. En arrivant, je trouve Drago en pleine conversation avec Blaise, Crabbe et Goyle installé dans de grands canapés autour de la grande cheminée. En me voyant arrivé, Drago me fait signe de les rejoindre, le temps que j'arrive, les deux gorilles sont partis et il ne reste plus que Blaise et Drago, après m'être assis à côté de ce dernier, celui-ci me tire doucement vers lui et entoure ces bras autour de moi, il me chuchote, "tu m'as manqué" sûrement pour que personne ne l'entende, avant de me déposer un baiser dans les cheveux, je soupire d'aise, son contact m'avait manqué plus que je ne le pensais.

- Que vous êtes mignon, qui aurait cru que Drago pourrait être attentionné.

Je me retiens de rire devant un Blaise mimant des baiser dans l'air.

- Ferme la Blaise !

- Mais il est susceptible notre petit Drago, bon ok, je me tait. Alors Rose, heureuse d'être parmi les serpents ?

- Je ne dirai pas ça, mais pour l'instant ça va. Le seul point noir pour le moment et ma très chère amie Parkinson, je l'ai croisé avant de venir, elle avait l'air aussi heureuse que moi de me voir.

- Tu m'étonnes, elle n'a pas arrêté d'essayer de voir Drago pendant toutes les vacances... Hey ! Ne me regarde pas comme ça Drago, c'est la vérité ! Bon, allé, je vais me coucher, bonne nuit !

Drago suit Blaise avec un regard noir, toujours les bras autour de moi.

- Alors comme ça, tu as vu Parkinson pendant les vacances ?

- Déjà, je ne l'ai pas vu, elle m'a écrit plusieurs lettres pour qu'on se voie et ensuite, je n'ai pas donné suite, à aucune lettre, ok ?

- Okok, je te crois, en tout cas, je comprends pourquoi elle était furieuse que je sois là, ça va être sympa cette année.

- Elle se lassera ne t'en fait pas. Tu as fait quoi pendant les vacances ?

Je me tourne vers lui et lui dépose un léger baiser sur ces lèvres.

- Tu te souviens de notre conversation avant les vacances ? Et bien ça fait partie des choses dont nous ne parlerons pas.

- Oui, ok, j'ai pigé.

Nous avons continué à discuter, de tout et de rien. Drago m'a expliqué comme fonctionné la maison Serpentard et les cours. Au bout de quelques heures, nous nous sommes décidé à aller nous coucher, je l'embrasse une dernière fois et grimpe les escaliers qui mène à la chambre.

Une fois arrivé, je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche avant d'aller me coucher, l'eau chaude me détend, si l'on m'avait dit il y a plus d'un an que je serai là où je suis aujourd'hui, je lui aurais ris au nez, et pourtant, je suis bien là, à cause de lui, il ne me laissera donc jamais tranquille, tout me ramènera toujours à lui. Mon Cher Père, Voldemort...