VII

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L'aurore qui se lève vite, si vite, drapée de rancœur et de verre. Elle traverse les champs de lavande, endormis au pied des grandes éoliennes. De silence et d'or, parcourus par le vent, la campagne est en éveil. Lutte contre la lumière grandissante du jour, et on ne peut rien faire face au déclin de la nuit, des éternités déjà y ont succédé.
Nos paumes sont remplies de cicatrices et de sucettes à la fraise, qui sucrent l'air. On les appelle nos délices, calices que l'on serre à bout de souffle.
La sonnerie fait retentir dans nos têtes un avant goût trompeur de liberté, et le ciel jaillit de sa boite avec tant d'impétuosité.
C'est plié sous le soleil du déjeuner, je m'accroche à Julie et son sourire désarmant.
Bastien me regarde, il peut être au loin, mais ne restent que les yeux de Julie prêt des miens. Je me sens belle et on gèle dans la lumière froide de l'automne.
Mes mains ont vacillé sur son bassin, c'était presque une danse, un truc serein.

Mes mains ont vacillé sur son bassin, c'était presque une danse, un truc serein

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(déluge)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant