XII | FIN

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Et parfois : un matin, car ce sont eux les plus significatifs ; tout s'en va.

Là encore, cassure amère d'un vertige soudain.

Je crois que j'aurais pu tout aussi bien ne jamais relâcher la fin, pour ne pas te voir quitter l'histoire.

Toi, tu es libre, et ce vent est bon à prendre, bon enfant.

Tu n'as rien emporté. La table du petit déjeuner émiettée, le sifflement des métros égrainés, les tympans, démence un peu sourde des soirées, vin avalé vite à la saveur épicée, savoir te plaire, même si tu as disparu. Ton haleine de blanc soleil, d'hiver passé à tabac, par ces pleurs fous comprimés dans les poitrines. En grinçant ils deviennent des rires fuyants.

En effet, souvent c'est le cas, les adieux n'ont rien de grandiose.

Et les absences viennent percuter la vie latéralement, comme un lancé de balle à terre.

Alors, on prend une boule de Noël.

Et on frappe fort.

(déluge)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant