Chapitre 8

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La veille de Noël, la jolie brune se leva tard. Elle récupérait petit à petit son sommeil manquant. Elle s'habilla rapidement et déjeuna tout aussi vite. Rusard attendait impatiemment les retardataires pour vérifier leur autorisation de sortie. Hermione montra la sienne et se dirigea vers le village. Lorsque la gryffondor arriva dans celui-ci, elle ne savait par où commencer. N'ayant toujours aucune idée de cadeaux, elle serpentait les ruelles en regardant les vitrines dans l'espoir de trouver les présents. Cependant, quand elle entra, quelques heures plus tard, aux trois balais, la lionne n'était pas bredouille. Elle avait trouvé un bonnet en laine pour Ron, une jolie bague pour Ginny et une soit disante touffe de poil de nargoles pour Luna, trouvée dans une brocante. Quant à Neville, elle lui avait acheté un livre qui avait pour titre : « Les plantes magiques tropicales ». Il ne lui manquait plus qu'Harry. La nuit commençait à tomber, il fallait faire vite. C'est sur le chemin menant au château qu'elle trouva un cadeau à la hauteur de ses espérances. Il était là, dans la vitrine, attendant qu'on veuille bien de lui. Il était grand et observerait les passants avec ses grands yeux jaunes d'un regard pénétrant. Le hibou grand-duc était principalement gris et parsemé de petites taches noires. Le haut de sa tête reflétait un léger vert et il avait deux espèces d'oreilles pointues implantées au dessus de celle-ci. Depuis la mort d'Hedwige, l'année passée, Harry n'avait pas racheté d'oiseau et empruntait en permanence Coquecigrue, au grand désespoir de Ron de ne jamais pouvoir utiliser sa chouette lorsqu'il le désirait. Elle entra dans la boutique, acheta l'oiseau et le transporta délicatement jusqu'au château. Elle monta directement à la volière, écrivit une lettre à Harry, ne comportant que deux mots : « Joyeux noël ! », attacha le morceau de papier à la patte de l'animal et le laissa partir vers une destination inconnue.
Elle fit avec une rapidité inhumaine les papiers-cadeaux des autres objets puis les envoya un par un en leur adressant à chacun une lettre. Après avoir utilisée quatre chouettes de Poudlard, elle repartit en direction de la grande salle. Cette journée dans le froid et la neige l'avait affamée !
Lorsqu'elle arriva dans la salle, la jeune fille fut éblouie par la beauté des lieux. Il y avait les douze sapins annuels, sûrement apportés par Hagrid, magnifiquement décorés. Le faux plafond était encore plus mystérieux lorsque la neige tombait. Des guirlandes incolores au départ reflétaient la lumière tel des diamants et étaient accrochées un peu partout dans la salle. La moitié des élèves étaient déjà attablés et attendaient patiemment le reste des habitants du château, qui ne tarda pas à apparaître. C'était une coutume, la veille de noël, tout le monde mangeait ensemble. McGonagall fit un court discours et comme le faisait Dumbledore tapa dans ses mains pour faire apparaître les délicieux plats préparés par les elfes de maisons.
Elle ne remarqua pas tout de suite la présence de son rival, à l'opposé de la table. Elle ne l'avait pas vu arriver.
Après avoir mangée à s'en rendre malade, elle fit un signe de tête à son professeur de métamorphose et quitta discrètement la table pour aller diriger comme il se doit : en dormant.
Lorsqu'elle entra dans l'appartement qui lui était réservé, la surprise pétrifia tout son corps. L'endroit avait été entièrement décoré au couleurs de noël : vert et rouge. Elle n'avait jamais remarqué que ces couleurs étaient un mélange de celles des deux maisons rivales, Gryffondor et Serpentard. Un sapin trônait au milieu de la pièce, agrémenté de quelques boules et guirlandes. Une voix derrière elle la fit sursauter. Hermione n'avait pas entendu le Drago entré :
- Alors ? Comment tu trouves-tu ma déco ?
La gryffondor faillit s'étrangler. C'était lui qui avait tout cela ?
- Ouah...Malefoy ... C'est ...
- Magnifique et merveilleux, je sais. La coupa-t-il.
- Toujours aussi modeste à ce que je vois.
Il lui sourit mystérieusement, Hermione fondit littéralement sur place. Heureusement pour elle, il partit en direction de sa chambre à coucher.
- Fais de beaux rêves Granger ! Lança-t-il sans se retourner.
Cette phrase déstabilisa la jolie brune. Il avait été trop gentil. Ce n'était pas normal, il préparait forcement quelques chose de malsain. Il faudrait qu'elle surveille cela de très près.

Un amour de vélane (dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant