Chapitre 11*

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Lorsque le cadre photo rencontra le sol, des éclats de verre s'éparpillèrent partout dans la pièce. Involontairement, Hermione avait lâché l'objet. Elle était en état de choc. Elle venait de se rendre compte qu'elle n'avait jamais vraiment cessé d'aimer Drago, que le deuil de leur séparation ne s'était jamais fait et ce crétin lui annonçait le plus naturellement du monde, alors qu'ils allaient s'embrasser, qu'il comptait épouser Naussica. Cette garce, qui à l'époque avait nuit à leur relation. C'était une blague. Ce ne pouvait être que cela. Dans quelques secondes, l'ange blond allait éclater de son rire magnifique qu'elle aimait tant et la prendre dans ses bras. Elle attendit désespérément ce moment mais il ne vint pas. Le serpent la fixait. Il semblait attendre quelque chose. Une réponse, un signe, n'importe quoi qui prouverait qu'Hermione n'allait pas s'évanouir. Elle éclata alors de rire.
- Nau...ssica ! Mais...Co...Comment ta fais ? Mon...mon pau...pauvre tu touches le...le fond là ! Réussit-elle à articuler entre deux fous rires.
Drago fronça les sourcils. Ce n'était pas le rire qu'il connaissait à la lionne. Celui-ci paraissait nerveux. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que les ricanements s'étaient transformés en sanglots. Lorsqu'il posa enfin ses yeux sur le visage de la jeune fille, il remarqua que les larmes perlaient sur ses joues.
- Hermione ? Mais tu pleures ! Qu'est ce qu'il y a ? Demanda t-il étonné.
- Mais je ne pleure pas ! C'est ...que j'ai trop rigolé ! En tout cas je voudrais te dire que tu es bien naïf ...Epouser Naussica ! Mais tu es complètement taré ma parole !
- Oh arrête un peu, tu veux ? Je l'aime, c'est comme ça, c'est la vie ! On s'est recroisé un jour et voila ! S'énerva t-il.
- Ouai c'est sa...Bon j'aimerais dormir maintenant donc pars s'il te plait.
Surpris par le brusque changement d'attitude de la lionne, Drago recula et sortit.

Quelques heures plus tard, le soleil se levait sur l'Angleterre. Quelque part en Ecosse, un énorme château, projetait son ombre sur des collines verdoyante. Les élèves de Poudlard émergeaient peu à peu de leur long sommeil. C'était leur premier jour de cours et tous attendaient avec impatience de connaître leur emploi du temps et de rencontrer leurs nouveaux professeur. Surtout le beau et jeune Rigel Black qui avait fait fondre toutes les filles lors du banquet de bienvenue. Ce dernier était d'ailleurs réveillé depuis un bon moment et était déjà installé à son bureau, même s'il savait que les élèves de son premier cours n'afflueraient pas avant une bonne demi-heure. Il était assis devant son bureau, la main jointe au dessus de la table. Il était parfaitement immobile. Son visage pâle était de marbre. Il ne laissait passer aucune émotion. Cependant, au fond de lui, il jubilait. Il avait réussit. Il était professeur à Poudlard. Son plan s'était avéré plus facile que ce qu'il ne le pensait. Venger son père et sa mère ne serait pas aussi compliqué qu'il ne l'appréhendait Perdu dans ses pensées, il ne vit pas le temps passer et des élèves commençaient à entrer timidement dans le cachot. Les garçons affichaient tous une mine boudeuse et jalouse, tandis les filles ne pouvaient s'empêcher de caqueter comme des poules. En effet, elles avaient devant elles de quoi alimenter une conversation. Le professeur n'était pas beau, il était magnifique. Ses traits étaient fins, les lèvres de sa fine bouche était rouges comme sang et ressortaient parfaitement sur mon teint de porcelaine. Ses joues étaient légèrement creuses et allongeait son visage et ses yeux étaient tout simplement stupéfiants. Ils étaient noirs comme les ténèbres, mais des reflets bleu très foncé apparaissaient selon la lumière. Ils ne laissaient passer aucune émotion, pourtant ils brillaient avec une telle intensité qu'ils étaient d'un mystérieux hors du commun.
Ses cheveux, tout aussi noirs que ses yeux, tombaient par mèches devant ses yeux et étaient en bataille, comme ceux de Drago. Rigel se leva et le silence se fit dans la salle. Sa présence inspirait le respect. Tranquillement, il commença alors son cours.

Hermione ouvrit un œil, puis deux. Un timide rayon de soleil filtrait à travers les lourds rideaux de sa chambre, ou plutôt celle de Naussica et de Drago. La lionne se sentait faible et fatiguée. Elle n'avait aucunement l'envi de descendre prendre son petit déjeuner dans la cuisine car elle savait qu'elle y rencontrerait l'ange blond. Son ange blond. A présent, elle en était sure, elle aimait encore Drago.

Un amour de vélane (dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant