Vendredi 19 Janvier 2018
A 15h20Un appel me sort de mes réflexions. Je sors mon portable, je décroche immédiatement sans plus attendre et c'est Alexis qui me demande de descendre. Je raccroche en lui disant que j'arrive et je range mon appareil à sa place, le sentant vibrer à intervalles réguliers. Je le consulterais quand on aura quitter.
Je sors de ma salle, la ferme à clé en y laissant mes affaires et descends dans l'immédiat, direction l'infirmerie. Je traverse la cour ouest et franchis le seuil de la porte du bâtiment à part. Je la referme doucement et me dirige à la chambre après avoir signaler ma présence à l'infirmière.
Je traverse le couloir, toque à la porte et on m'ordonne d'entré. J'obéis et je remarque que c'est Alexis qui est assit sur le bord du lit, Roxane à sa gauche.
Je m'adosse à la porte quand elle est fermée et reste sans voix en remarquant qu'ils sont au chevet de Quentin. Je me laisse glisser au sol en me tenant le crâne et je reste surprise quand Roxane me regarde dans les yeux et qu'elle me dit:
_ Il nous a déjà quitter. On est ceux qui l'ont accompagner jusqu'au bout alors retourne à ton occupation.
_ La semaine dernière, il m'a dit qu'il serait le prochain et qu'il savait dans quel ordre vous alliez partir. Mais il ne m'a jamais dit comment il a sût tout ça.
_ Sans doutes un talent caché? Suggère Alexis.
Ce qui me surprendrait. Néanmoins, je me lève, m'approche de mon défunt camarade et pose ma main sur son front en lui demandant de m'excuser, ne souhaitant pas qu'il m'en veuille depuis l'au-delà pour ce que je vais faire.
Une lumière blanche se dépose sur son corps, Roxane et Alexis sont surpris mais je ne m'en occupe pas réellement. Je fais attention à ce que je fais. Je cherche le souvenir qui permettrait de m'aider et je comprends que c'est mon père qui s'en est mêler.
Je me redresse, remercie Alexis et Roxane, leur présente mes condoléances et remonte à ma salle en regardant où est Christian. En 123. Ça va, c'est à côté. Je ne m'occupe pas de la classe qui étudie, ni du cours qu'il donne, j'entre sans prévenir et j'ai droit à des murmures scandalisés de la terminale. Je serre les dents, leur lance un regard noir qui les fait taire et mon ami me demande calmement:
_ Tu as résolu le mystère?
_ Non mais je peux le résoudre. J'y suis presque.
Sans crier gare, je lui prends la main en douceur et cherche dans ses souvenirs la façon dont Marc à retarder la malédiction en 1996. Sa classe en reste surprise et c'est à ce moment-là qu'il me dit, comprenant ce que je cherche à faire:
_ C'est si tu le fais à Alice que tu auras plus de chances de trouver la réponse que tu cherches. Sauf que tu vas devoir attendre qu'elle arrive.
_ Elle s'est renfermée pour tout ce qui concerne Marc. Et si j'en crois ce que tu me dis, il va falloir que je passe aux choses sérieuses.
Je le lâche, prends mon portable et compose le numéro de mon père. Je tombe sur la messagerie plusieurs fois de suite. Je grogne de rage, cherchant son adresse et sors de la salle quand je l'ai. Je traverse la cour centrale, sors de l'établissement et cour jusqu'à l'immeuble à côté de la gare. Je monte les escaliers quatre à quatre et ouvre la porte face à moi. Une forte odeur de moisi envahit mes narines et je me dirige à la chambre. J'ouvre la porte et découvre le corps de mon père en état de putréfaction. Je lève les yeux et trouve une inscription écrite en sang "Aucun regret, je m'en vais, satisfait".
Je reste un moment sur place, comprenant que ma dernière chance est au lycée. Je retourne sur mes pas et entre dans l'établissement, encore sous le choc, hors d'haleine.
Il s'est suicider la semaine dernière. Il représentait ma dernière chance. La dernière que j'avais sous la main. Je suis bien plus déçue qu'il n'y paraît mais relativise d'une autre façon.
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The Last (Ou "La Survivante")
Misterio / SuspensoDans une classe particulière d'un lycée bien spécial, un élève meurt chaque semaine, le vendredi à 15h20, pendant la récréation. Ces morts mystérieuses s'enchaînent et une seule élève reste. Et son terrible secret avec elle. Dans ce monde où rien n'...