Notre histoire

Chapitre 53

J'ouvre la porte. Louis est assit sur mon lit.

-ta soeur n'est pas là.

-non.

Je ne sais pas si je lui dis qu'elle sait.

-elle voulait pas regarder un film?

-elle sait.

-comment?

-elle est pas idiote elle a comprit. C'est ma sœur elle me connaît par coeur.

-toi qui voulait rester discret c'est pas gagné.

-je vois ça. Elle m'a dit qu'elle ne dirait rien. Du coup je pense pas qu'elle va le faire mais on peut se laisser un peu de temps mais pas trop on sait jamais et il vaut mieux qu'ils l'apprennent par nous.

-je suis d'accord. Ils le prendraient super mal si ça venait de quelqu'un d'autre.

Je m'assois à côté lui en posant ma tête sur son épaule. Il tient ma main dans la sienne et caresse le dos de celle-ci avec son pouce.

-mon père est rentré ?

-oui.

-il était comment?

-je l'ai connu dans un meilleur état mais ça avait l'air d'aller plus ou moins.

-je ne l'ai pas vu en descendant.

-il est directement parti se coucher. Il n'a presque pas parler.

-j'espère que ça n'a pas été trop dur.

-il vous en parlera. Quand il sera prêt. Je sais comme c'est compliqué pour toi vu ton immense curiosité mais essaye de ne pas faire trop curieuse.

-je vais essayer. Je me suis toujours demandé comment il était. Si il ressemblait à papa. Si malgré le mal qu'il a fait il arrivait à faire bonne figure. J'aimerai lui dire à quel point il a merdé. Il voulait détruire papa et qu'il ne soit pas heureux avec maman et résultat papa n'est pas détruit et il est plus que heureux.

-il n'a pas gagné.

-je sais.

Il s'appuie sur la tête de lit tout en me tirant avec lui. Je suis sur le dos et ma tête repose sur son torse. Sa main caresse mon ventre. La petite a été très agitée ces derniers jours, elle m'épuise.

-j'ai une question.

Je me tourne légèrement vers lui.

-on est quoi?

Je me redresse, c'est dans ces moments là que mon ventre me gêne un peu, j'aurai aimé me mettre sur le ventre pour lui parler.

-ce qu'on veut tous les deux je pense.

-et qu'est ce que tu veux?

Je me rapproche un peu plus et dépose un rapide baiser sur ses lèvres, puis un autre et encore un autre.

-voilà ce que je veux.

-alors je crois que je veux pareil.

Il me tire sur lui. Je crois que je pourrais rester là à l'embrasser pendant des heures et des heures sans jamais m'arrêter.

-on regarde un film?

Je hoche la tête et me replace correctement.