Notre histoire

Chapitre 61

Je quitte cette chambre d'hôpital pour la quatrième fois de la semaine.
Depuis que les médecins on dit à papa que lorsque mon grand-père avait des visites il passait des nuits moins agité nous essayons de venir le voir le plus souvent possible. C'est moi qui y vais le plus en même temps je ne fais rien de très productif alors autant que j'aide mon grand-père à aller mieux.

En a peine quelques jours je me suis vraiment attaché à lui c'est peut-être bête mais il a prit très vite une grande place dans nos vies mais malheureusement nous savons que dans peu de temps il nous quittera.

Je croise le médecin, je vais en profiter pour lui demander l'état de santé de mon grand-père.

-bonjour je voulais savoir comment va mon grand-père du point de vue médical.

-bonjour mademoiselle Abigaëlle l'état de votre grand-père reste le même mais comme je l'ai dit à votre père depuis qu'il a des personnes à ses côtés la maladie n'empire pas. Son moral est au meilleur alors c'est toujours un plus.

-je sais que vous n'avez pas de réponse précise mais combien de temps lui reste t'il à peu près?

-c'est compliqué à dire mais il ne lui reste plus beaucoup il peut partir à n'importe quel moment mais tout au plus il lui reste un mois.

-c'est peu.

-d'après ce que j'ai comprit vous ne savez pas depuis longtemps qu'il est malade.

-non. Et je voulais aussi savoir il est obligé de rester à l'hôpital? Je veux dire il ne peut pas venir vivre chez nous par exemple avec une aide soignante à ses côtés?

-c'est possible

-mais au moins il pourrait profiter des ses derniers moments.

-c'est à vos parents de voir ça. C'est une grande charge de prendre un malade chez soit.

-je sais bien. Merci d'avoir répondu à mes questions je reviendrais demain.

-alors à demain.

Je lui souris légèrement et quitte l'hôpital. Maman m'a dit qu'elle n'allait pas tarder.

*********
Le lendemain me revoilà dans cette chambre à attendre que mon grand-père se réveille ce qu'il fait enfin.

-oh Aby je suis content de te voir. Dit il d'une voix faible.

-bonjour papi.

-approche approche. Tu as apporté les photos dont tu m'as parlé?

-bien sûr.

Je sors plusieurs albums de mon sac.

-lequel veux tu voir en premier?

-oh peut importe.

J'attrape donc celui de mon petit frère. La première est une photo de maman enceinte quelques jours avant la naissance de Thomas. Gaby et moi sommes à côté d'elle.
Mon grand-père regarde la photo en silence. La suivante est une photo de Thomas juste après sa naissance. Son petit bonnet sur la tête il a la tête tournée.

Les photos défilent jusqu'à celle de son premier noël.

-j'ai manqué tellement de choses. Dit il avec un sourire triste.

-l'important c'est que tu te sois rendu compte de tes erreurs.

-ça m'a prit du temps. Trop de temps.

Je ne vais pas lui dire le contraire alors je continue de tourner les pages. La dernière est une photo de famille avec Thomas, Gaby, maman, papa, mamie, papi, marraine et moi.

Je passe ensuite à l'album de Gaby.

-vous vous ressemblez tellement.

-pas t'en que ça enfin avant oui mais maintenant c'est plus aussi flagrant je trouve.

-Oh si vous avez le même regard. Le regard de votre mère.

-les gens disent plutôt qu'on à mes même yeux que papa.

-je ne suis pas d'accord avec eux votre regard est le même que Julie par contre vous avez le même sourire charmeur que Mathieu. Un mélange des deux.

-peut-être.

Nous continuons de regarder les photos jusqu'à ce qu'il se sente trop fatigué.

-je ne pourrais pas venir demain je passe la journée avec Louis mais Gaby et Thomas vont venir. Maman et papa sûrement en fin de journée.

-reposes toi bien. Dit il entre plusieurs toux.

Voyant qu'il a du mal à respirer j'appelle une infirmière.

-on s'occupe de lui mademoiselle rentrer
vous reposez.

Je hoche la tête et part pas rassuré de le laisser alors qu'il est mal mais je ne peux pas rester plus longtemps sinon je serais obligée de prendre le bus et dans mon état ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.

-il va bien? Me demande maman une fois en voiture.

-pas tellement. Quand je suis partie il n'allait vraiment pas bien.

-il était quand même content de te voir?

-oui je lui ai dit que vous passerez demain moi je peux pas je vois Louis. Au fait je voulais te parler de quelque chose.

-je t'écoute.

-hier j'ai discuté avec le médecin et puis je me suis dit qu'il serait sûrement beaucoup mieux à la maison. Tu penses que ça serait possible?

-chérie s'occupait d'un malade surtout dans l'état de ton grand-père, ce n'est pas simple mais en plus tu es enceinte il te faut du repos et c'est loin d'être de tout repos.

-maman avec les aller-retour que je fais entre la maison et l'hôpital ça n'est pas plus reposant.

-déjà ce n'est pas à moi de prendre ce genre de décision et comprend nous on a accepté qu'il revienne dans nos vies, dans votre vie, mais on ne peut pas pour autant effacer ce qu'il s'est passé ça reste là et ce n'est pas simple.

-alors pour des histoires qui remonte à vingt ans vous allez le laissez croupir à l'hôpital.

-c'est lui qui t'as mit ça en tête?

-non pas du tout c'est moi je trouve juste ça horrible de laisser un pauvre homme mourir dans ce genre d'environnement.

-le sujet et clos Aby je pense je ne changerais pas d'avis. Ton père sera sans doute d'accord avec moi.

-alors si vous décidez d'être des sans cœurs.

-non Aby ça ne marchera pas d'essayer de nous faire culpabiliser, c'est non point.

-C'est vous qui décidez de toute façon. Soupirais je.

Nous rentrons à la maison et je m'endors comme avant le retour du reste de la famille.

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Je sais j'avais dit que je publierais la semaine dernière mais je n'ai pas eu le temps d'écrire alors désolée.

Bon je vous souhaite une bonne semaine et courage à ceux qui on reprit les cours aujourd'hui.😘❤️