Pardon

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Ils avaient tout les deux des papillons dans le ventre. Le jeune homme se collait au médecin, fermant les yeux, la tête légèrement en arrière. Son corps était comme parcouru par de l'électricité. Ce n'était pas douloureux mais vivifiant.

Le médecin le maintenait à la taille collé contre son corps. Il tirait le jeune homme jusqu'au canapé et s'y asseyait à l'aveugle, se laissant tomber dans le meuble alors que Taekwoon prenait place sur ses genoux. Leurs lèvres ne s'étaient pas quittées une seule seconde, leurs mains s'accrochant désespérément à l'autre pour ne pas le laisser s'échapper.

Taekwoon roulait inconsciemment du bassin sur celui du médecin qui venait le bloquer de son bras musclé, son visage ayant bifurqué dans son cou pour le lécher, le mordiller. Il finissait par le renverser sous lui dans le canapé, l'écrasant alors qu'une des jambes du jeune était enroulée autour du bassin du médecin.

Leurs mouvements étaient lascifs, leurs souffles brefs et chaotiques. Le médecin se redressait et à quelques centimètres du visage de Leo chuchotait : « J'ai envie de toi... » « Moi aussi. » « Je ne veux pas te forcer » « Kim Wonshik fais-moi tien. » Le médecin venait le rembrasser, ses mains s'aventurant sous les couches de vêtements.

A bout de souffle il s'écartait, déposant des baisers volages sur les lèvres gonflées de son amant. « Tu m'as bien dit que tu avais une chambre ? » « Oui pourquoi ? » « Je ne veux pas te faire l'amour sur un canapé qui a servi à je sais bien trop quoi. » « Tu sais que ce n'est pas ma première fois pas besoin de me faire un trip romantique ! » « Chut casse pas l'ambiance et si c'est ta première fois. » « Ah oui ? » « Avec moi. Et je t'ai dis te faire l'amour pas te baiser. »

Le jeune rougissait mais fondait sous la déclaration du médecin. Il l'embrassait et se relevait, tirant à sa suite le médecin en direction de sa chambre à l'étage. Il ouvrait la porte, sentant les mains chaudes sur ses hanches du médecin. Ils entraient et il se tournait face au médecin alors que celui-ci poussait la porte pour la fermer. Il faisait un pas vers le jeune homme, leur regard plongé dans celui de l'autre.

Le médecin attrapait le jeune homme par la blouse et le poussait doucement contre la porte et venait l'embrasser doucement. Il n'avait jamais été aussi tendre avec quelqu'un, leurs lèvres s'adaptaient aux autres, leurs souffles se mêlaient, leurs nez se touchaient.

Le médecin faisait glisser la blouse sur les épaules du jeune homme avant de commencer à défaire la chemise, bouton par bouton, doucement l'un après l'autre et faire glisser le tissu sur une de ses épaules pour l'embrasser doucement.

Les mains de Leo allèrent prendre le tissu de la chemise du médecin et la tirait doucement pour la sortir du pantalon de ce dernier et défaire lui aussi les boutons. Ravi l'aidait, se débarrassant de sa chemise puis celle de Leo. Il glissait les mains sur son corps, doucement, laissant le temps au jeune homme de s'habituer à ses caresses. Ses doigts retracèrent le torse du jeune homme de son cou, à ses épaules, ses clavicules, son torse, frôlant du bout des doigts la cicatrice sur son flan.

Il l'embrassait toujours, caressant ses lèvres. Ses mains finissaient par s'aventurer au niveau des fesses du jeune, il les caressait doucement à travers le tissu du pantalon, puis soudainement il le soutenait, le levant, le forçant à enrouler ses jambes autour de son corps pour se soutenir.

Il laissait échapper un petit cri de surprise, enroulant en même temps ses bras autour de la nuque du médecin, qui lui souriait pour le rassurer. Il assurait sa prise sur le petit corps et se tournait vers le lit, venant allonger avec une infini délicatesse le jeune homme.

Ses lèvres quittèrent ses jumelles pour tracer un chemin de baisers et de douceurs le long de son torse. Il venait titiller ses tétons de ses dents, jouant, les tirant doucement, jusqu'à faire gémir le jeune homme qui rougissait violemment.

ProxénétismeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant