___ Dame Agnès, préparez mes bagages, je pars en voyage demain, Lâcha Nicky.
La vielle dame posa son regard sur le prince. Elle le connaissait comme elle se connaissait elle-même car elle avait assisté à toutes les étapes de sa vie, ses premiers mots, son premier pas, sa première étude, première petite amie et sa dépréciation pour les femmes .En plus d'être sa gouvernante, elle était comme une conseillère pour lui, Un peu comme une deuxième mère. Elle pressentait cette fois que ce voyage était lié à son envie d'échapper à ses obligations. Depuis le jour où la reine proclama son mariage avec la princesse...Il était devenu beaucoup plus froide et distant que d'habitude, voilà quelque jour plus tard il voulait partir en voyage.
__ Où irez-vous prince Nicky?
Le prince aurait voulait raconter à sa gouvernante ou il allait mais il savait qu'avouer à Dame Agnès quel direction il comptait prendre c'était aussi avertir sa mère, ce qu'il n'avait guère l'intention de faire. Il voulait savourer la paix d'une longue vacance avant de pouvoir retourner au château affronter ce mariage déplaisant avec une femme assez ennuyeuse. La reine était une femme assez sensible pour le bonheur de son fils mais elle ne se rendait pas compte que diriger sa vie ne pouvait nullement contribuer à son bonheur. Il fallait qu'il fasse seul ses choix.
__ La où mon destin m'emmène, répondit-il à la femme qui le fixait l'air interrogateur attendant la réponse à sa question.
Elle le fixa durement en secouant la tête cette fois en pensant à la grande bêtise qu'il préméditait. Si seulement elle pouvait maintenant lui raconter ce grand secret qu'elle avait sur le cœur depuis tant d'année !
__ Vous entendez-vous parlez Prince Nicky? Votre mariage avec la princesse Joana est dans un mois, vous devez vous préparez au lieu d'aller arpenter le monde.
__ La princesse Joana n'est pas mon genre de femme Dame Agnès, elle est trop intéressée, trop superficielle à mon goût, et puis je n'ai nul besoin d'une femme à mes côtés, elles sont trop frêles, trop faibles, pour moi elles ne sont que des objets plaisirs...rien de plus...sauf vous bien sûr, ajouta t-il en un clin d'œil malicieux.
La vielle femme soupira, s'avança vers lui et prit sa main entre les siennes. Entendre le prince parler des femme de cette façon ne lui plaisait guère, mais elle ne pouvait rien y changer a cela. D'ailleurs elle n'a jamais comprit d'où lui venait cette opinion toute faite des femmes. Car il n'a pas eu une enfance malheureuse et de déception amoureuse, au contraire les femmes lui ont été toujours servies dans sa chambre comme sur un plateau .
__ Mais que dites-vous enfin Prince?
__ Dame Agnès, j'irai passer quelque jour dans un petit village, pour retrouver la tranquillité de mes esprits, à mon retour je ferai comprendre à ma mère que je n'ai nul besoin d'une épouse pour me casser les couilles pour le restant de ma merveilleuse vie. je peux avoir toute les femmes en étant célibataire, je ne vois donc pas pourquoi je devrais me coller une seule femme au fesse en me contentant d'elle.
__ Votre mère va être en colère mon fils.
__ Ne lui raconter pas le motif de mon départ et tout ira bien.
__D'accord je ne lui dirai rien, lâcha celui-ci vaincu.
__ Bien, à présent je vais me préparer, qui sait si je ne trouverai peut-être pas l'amour de ma vie là bas.
La vielle dame mit une main sur sa bouche horrifié. Il se mit à rire en voyant son regard abasourdi. Taquiner dame Agnès c'était son plus grand plaisir et il ne s'en privait pas quand il en avait l'occasion.
__ Je vous taquinais Dame Agnès, l'amour n'existe pas, seul le désir est maître!
__ Un jour vous allez me tuer avec vos idioties mon garçon.
Il attrapa sa serviette en souriant et pénétra dans la douche. Pour tout les autres, il n'était qu'un homme arrogant et sans pitié, l'homme qui pouvait faire trembler rien qu'à sa vue mais elle, elle savait qu'on fond de lui un feu ardent passionné bouillonnait, il pouvait être aussi tendre que cruelle...
𝘾𝙤𝙥𝙮𝙧𝙞𝙜𝙝𝙩 © Tout droit réservé
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La Passion D'une Aveugle ( En Réécriture)
RomanceLeila sentit le prince approcher son visage du sien. Elle tentait de se calmer au battement désordonné de son cœur. Il avait mentionné à maintes reprises que qu'elle ne l'intéressait pas en tant que femme mais a présent cette soudaine proximité pro...