// 6 // A moitié nu devant le prince👍

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La porte de la cour royale s'ouvrit et deux gardes suivit d'Ignace pénétra avec la jeune fille qu'il traînait par le bras. Leila ne comprenait pas ce qui passait. À peine venait-elle prendre une douche cet homme avaient pénétré dans la maison en précisant que c'était au nom du prince. Comme elle ne voulait pas aller se rhabiller pour aller avec eux, ils l'ont emmené de force hors de la maison. Que lui voulait encore cet homme pour la faire traîner de force à moitié nu hors de sa maison ?

___ Mais qu'est-ce c'est cela ? S'exclama le prince.

Leila ne portait qu'une simple serviette enroulée autour de son corps, qui arrivait à peine à lui couvrir ses cuisses, ses longs cheveux qui lui arrivaient à la ceinture était humides. Elle tentait désespérément de retenir la serviette qui menaçait de s'ouvrir. Comment un homme peut-il avoir le courage de traiter une jeune fille ainsi ? Pourquoi n'avait-il aucune pitié d'elle ? Il sourit devant ce spectacle ironique, elle paraissait beaucoup moins arrogante maintenant.

___ Votre Altesse, on l'a trouvé en serviette comme elle ne voulait pas aller s'habiller pour venir avec nous, on a été force de l'amené de force dans cette tenue, Expliqua Son valet.

___ Avancez -par ici Leila ! Ordonna t-il.

Le cœur de Leila Battit très vite. Comment connaissait-il son nom ? Et pourquoi était-elle ici ? Pensa t- elle. Elle sentait que cet homme allait lui causer des gros ennuis ! Et sa voix même s'il contenait une grande dureté, son nom était mélodieux sur ses lèvres, constata t- elle malgré elle. Comme elle ne bougeait pas, le valet la poussa par le dos pour qu'elle marche vers le prince, mais c'était l'inverse qui avait été fait, elle perdit l'équilibre, tomba en avant et se retrouva, genoux contre terre. Elle laissa échapper un petit cri de détresse en touchant ses genoux meurtri sur le sol.

__ Amenez-nous le vieux Ignace ! Ordonna le prince.

De quel vieux parlait-il? Elle n'avait pas bougé par terre, réprimant un sanglot. Les larmes impatientes se formèrent aux coins de ses yeux, un battement fou avait pris possession de cœur. Non, elle n'allait pas pleurer devant cet homme sans cœur. Elle devait surtout rester forte. Le prince jeta un œil vers ses cuisses que la serviette découvrait de plus en plus et la ceinture de sa culotte sur le côté droit où la serviette était nouée.

__ Levez-vous, ordonna t- il avec une moue dégoûtée.

Elle ne bougea pas. Leila entendit à présent des pas qui venaient en sa direction. Il se leva et marcha en sa direction, ses pas résonnaient comme un marteau dans sa tête. Puis soudains deux mains agrippèrent ses bras, elle se retrouva debout en titubant. Mais... sa serviette se dénoua et se retrouva par terre.

À présent, il pouvait voir la peur qui se lisait sur son visage. Enfin elle comprenait qu'il était en position de force.

___ Non! Fit-elle en pressant ses mains sur ses seins.

Le prince ébaucha un sourire, ne comprenant pas pourquoi elle préférait couvrir ses seins au lieu de sa partie intime. Ses yeux se posèrent involontairement sur les parties qu'elle tentait vainement de cacher, ses seins, la forme de son corps bien tracer. IL se baissa immédiatement, ramassa la serviette et le noua autour son corps. Elle recula quand ses doigts effleurent son sein gauche, cela lui procura un léger frémissement. Une réaction qu'elle n'aurait jamais dû avoir face à cet homme, au contraire elle aurait dû frémir de dégoût à l'effleurement involontaire de cet homme, mais ce n'était pas le cas...

___ Ne faites -pas cette tête ! Vous n'avez rien que je n'ai pas encore vu en plus beau.

Leïla sentit la honte montée à ses joues, à présent ses joues étaient en feu et elle arrivait à peine à contenir ses larmes. Et dire lorsque ses doigts ont effleuré sa peau, son corps avait réagi positivement. C'était normal. Jamais elle n'avait était touché, ni embrasser par un homme. Souvent elle se demandait comment serait cette expérience mais, elle n'était qu'une aveugle, elle devait se contenter de ses fantasmes impossibles à vivre. D'ailleurs qui voudrait d'elle ? L'amour est-il fait pour une aveugle ? À présent que les larmes coulaient sur sa joue, elle se lança à poser la question qui lui brûlait les lèvres.

__ Qu'est-ce que je fais ici monsieur ?

C'était la première question qu'elle aurait du posé en arrivant ici, car les gardes non pas voulu lui dire pourquoi le prince la convoquait au château.

__ Monsieur? Vous m'appeler encore monsieur ! Rugit Le prince

Elle fit un pas en arrière en grimaçant, car sa colère avait augmenté, à présent, il ne se moquait plus d'elle.

__ Dois-je vous appeler madame, Répliqua-t-elle bouillonnante de colère.

Ce fut la goûte d'eau qui fit déborder la vase. Il fit un pas vers elle, lui mit une main sur la gorge et accéléra la pression.

Elle tendit les mains à la recherche de sa gorge pour chercher à l'étouffer également, mais ses mains ne réussirent pas à l'atteindre.

__ Votre Altesse, vous devez m'appelez votre Altesse. Je suis et serai votre Altesse jusqu'à ce que je décide de partir de Crama.

Elle posa ses mains sur la sienne tentant de les éloigner, n'arrivant plus à respirer. Sa respiration lui faisait de plus en plus défaut sous l'insistance de ses doigts sur sa gorge. Elle crut que c'était la fin. Alors que les doigts du prince faisait pression sur sa gorge, l'image de son corps nu lui monta en tète. Ce n'est qu'une femme, pensa-t-il. Il la relâcha immédiatement alors qu'elle respirait lourdement. Elle toussota en mettant une main sur sa gorge pour toucher l'endroit ou y était posé ses doigts. Cet homme était dangereux, il fallait faire attention pour ne plus l'énerver, se dit t- elle intérieurement.

____ Mademoiselle Marseille, vous voulez savoir pourquoi vous êtes ici. Je vais vous répondre. Vous êtes ici pour négocier la libération de votre père.

___ Quoi?

La Passion D'une Aveugle ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant