La Passion D'une Aveugle ( En Réécriture)

// 19 // fuyons papa

Leila s'engouffra dans la voiture avec l'aide de son père qui la rejoint sur le siège arrière. Il donna su chauffeur de taxi une adresse. Celui-ci démarra en trombe la voiture alors que Leila avait l'ouïe très en réveil, espérant entendre la voix du prince leur demandant de s'arrêter. Elle voulait être libre certes mais elle n'était pas sur que son père était totalement rétabli car elle pouvait entendre sa respiration qui se faisait plus rapide depuis le moment où ils avaient passer la porte du château. Peut-ètre que ce n'était rien, qu'il s'agissait simplement de l'entousiasme .

Elle n'entendit pas le temps passer, L'oreille aux aguets elle pouvait entendre, le dandinement des arbres sous l'effets du léger vent qui voguait dans la nature, le klaxonement des autres voitures et parfois des voix murmurants au bord de la route. Elle se rendit compte qu'elle était arrivé seulement quand La voiture s'arrêter et que le chauffeur annonça:

__ Vous êtes arrivé mademoiselle.

Leila respira doucement. N'était-elle pas en de rêver? Était-elle vraiment réveiller? Elle pensait qu'elle n'allait jamais sortir de ce château maudit. Et dire qu'avant le châteaux était son lieu de repos, elle y venait souvent pour s'isoler et retrouver la paix de ses esprits, ce met endroit là a été son prison. Si elle pouvait revenir là où tout à commencer, elle agirait d'une façon différente en évitant la provocation de  la colère du prince alors tout aurait été différent car son père n'aurait jamais eu ce problème de coeur. Elle aurait beau accusé le prince d'être le coupable si son père ne s'était pas rétabli mais au fond, elle savait que tout aurait été de sa faute de sa faute à elle car tout avait commencer avec elle et son imprudence.

Le père de Leila ouvrit la portière, glissa les fesses, mit les pieds à terre  et sorti puis  attrapa sa fille  par le bras pour l'aider à descendre tout en l'aidant a se protéger la tête pour ne pas se cogner la tête .

Il était tellement heureux que sa petite fille soit à ses cotés en ce moment, il avait cru ne jamais ia revoir, ne jamais la tenir dans ses bras et profiter de son rire contagieux. Leila était exactement comme sa mère, elle était jolie, avait un coeur sensible, prêt à tout pour protéger sa famille, elle aimait rire pour provoquer le bonheur à ses proches mais quand arrivait le soir, elle se cachait pour pleurer dans ses draps. Il l'avait beaucoup vu pleurer quand elle pensait être seule, il l'espionnait en silence , impuissant, car il savait que la cause de sa  douleur était sa vue c'est pourquoi il avait eu la mauvaise idée de voler le manuscrit.

__ Merci, fit-son père au chauffeur avant que celui-ci démarre la voiture.

Leila lui s'accrocha à ses bras, et lui fit face. Elle aimait se mettre en face des gens quand ils parlait car cela lui permettait de deviner la réaction de la personne, d'entendre l'accélération de son coeur pour se faire une idée de ce qu'elle ressentait.

__ Papa, on ne rentre pas à la maison, on va dans la forêt dans notre cabane, dit-elle un sourire aux lèvres.

Son père la dévisagea son comprendre.

__ Mais pourquoi ma fille?

__ Je ne veux pas que le prince nous retrouve.

Il pouffa de rire. Elle pressentait qu'il allait se moquer d'elle.

__ Je ne comprends pas? Hier tu l'aimais, tu voulais l'épouser et maintenant, tu veux le fuir?

Celui-ci continuait son rire fou. Elle était contente d'entendre son rire car cela ne s'était arriver depuis le fâcheux  l'incident avec le prince.

__ Papa? Gémit-il.

__ pardon, pardon Leila mais moi, je ne vais pas fuir ma fille, Je rentre chez moi. M'allonger sur mon lit.

___ Mais on a notre lit dans la cabane également.

___ C'est non.

Celui-ci la repoussa doucement,   s'écarta de Leila et prit la direction de la porte.

__ Papa, laisse-moi t'aider supplia t- elle en essayant de l'attraper.

__ Non! Leila

__ s'il nous retrouve il pourra nous exiger de revenir au château papa. Je ne veux pas être séparé de toi encore une fois.

Il se retourna un instant pour fixer sa fille d'un air dur. Même si elle ne le voyait pas, elle pouvait sentir sa colère.

__ N'est ce pas ce que tu veux Leila? Vivre au château avec ton prince?

Cette fois il n'y avait pas de trace d'ironie dans sa voix. Elle savait qu'elle l'avait blesser en lui faisant du chantage pour qu'il accepte de la laisser au château à sa place.

__ Ce n'est pas mon prince! Hurla t- elle presque.

__ Je...je suis désolé d'avoir crié, se reprit-elle tout à coup.

__ Leila...

__ Il m'a menacé, c'est pourquoi j'ai accepté de mentir papa, il a menacer de te faire du mal.

__ Oh non, Leila!

Il rejoint sa fille en deux enjambés et la prit dans ses bras.

__ C'est bon, on va à la cabane!

__ Merci papa.

___ Aie!

Un cri s'échappa des lèvres du père de Leila qui posa ses mains sur sa poitrine car sa respiration devenait de plus en plus difficile.

__ ça va papa?

__ Je...

__ respire, doucement

__ Lei...la

__ Allez papa, tais toi, et respire je t'en prie...

Puis lentement, sa respiration devient normale, on ferait mieux de partir immédiatement.

***

__ Ignace!

__ Oui votre altesse

Le prince tendit une petite bouteille à son valet.

__ Allez chez Leila et injecter ceci à son père, si elle refuse dit lui que son père mourra.

__ Oui votre Altesse

__ Soyez discret et ne parler pas de tout cela à ma mère.

__ Oui votre Altesse

__ une dernière chose, placez cinq gardes près de sa maison, je veux l'avoir à l'œil!

__ Oui, votre Altesse, ce sera fait

__ Bien, vous pouvez disposez et n'oubliez pas d'être discret, si la reine est au courant de tout cela vous aurez des ennuis avec moi...