La Passion D'une Aveugle ( En Réécriture)

//14// connard princier..

__ De quoi parlez-vous? Fit Leïla la voix tremblante, encore sous le choc du baiser.

Elle n'aurait pas pu le regarder en face en ce moment si elle n'était pas aveugle. C'était la première fois que la perte de sa vue lui servait a quelque chose de bon.

__ Taisez-vous! Et suivez-moi mademoiselle Marseille, déclara t-il indifférent.

Il venait de l'embrasser quelque minute plutôt,  a présent il recommençait avec son ton froid et tranchant. Ce baiser n'a t-il voulu rien dire pour lui? Elle , elle n'allait pas l'oublier de si tôt car s'était son vrai premier baiser.

Qu'espérait-elle de lui après de lui après tout? N'avait-elle pas déjà apprit que cet homme était un idiot qui m'avait aucune pitié d'elle. 

Elle descendit du lit, enfila ses chaussures rapidement, passa  ses mains dans ses cheveux désordonnés. Le cœur encore battant sous l'effet du récent baiser volé .

Elle aurait tout donné pour voir son expression en ce moment.

__ je veux savoir dans quoi vous allez m'embarquer, gronda t- elle en se dirigeant vers la coiffeuse en tâtant.

Elle attrapa son maquillage et commença à se poudrer le nez. C'était tout ce qu'elle pouvait faire seule, se poudrer et mettre son rouge à lèvres. Elle se servait pas de maquillage extra, fard à paupières, fard à joue, crayon de sourcil car elle n'était pas en mesure de les appliquer. C'était son père qui prenait le soin de choisir son fond de teint ses autres accessoires.

__ Êtes-vous sûr d'être en position de négocier quoi que ce soit? S'enquit-il.

Le prince  marcha vers elle, lui quitta son maquillage des mains et l' attrapa le bras, en l'entraînant vers la sortie sans crier gare.

__ Lâchez moi! S'écria t-elle en arrachant sa main de la sienne, lorsqu'ils furent hors de la chambre.

Sa voix fit un écho le long du couloir.

__ Oubliez-vous à qui vous vous adressez? S'écria t-il .

Elle avait accepté d'être sous sa domination à cause de son père mais elle ne le laissera pas l'entrainer dans quoi que ce soit d'autre.

__ Oui, je sais à qui je parle, à un connard princier!

__ Quoi! Fit le prince en haussant le ton.

Elle en avait marre, d'être à sa merci, de lui laisser prendre possession de son quotidien comme bon lui semble! Que voulait t-il faire la garder éternellement prisonnière?

__ Vous avez bien entendu ce que j'ai dit! Lâcha t- elle en croisant les bras sur la poitrine avec défit.

Leila sentit le prince levez sa main qui se dirigea vers son visage. Elle l'esquiva de justesse et lui lança un coup de pied direct entre les jambes vers son point de plaisir.

Un son rauque sortit du fond de sa gorge.

__ Merde, grogna t-il en serrant les dents sous la douleur.

__ Désolé, technique de défense! Lâcha t-elle en position de combat tout en reculant d'un pas.

Le son d'indignation que le prince poussa lui mit la puce à l'oreille.
Mais qu'avait-elle fait ? Elle s'était promis de ne plus l'énerver. Elle se redressa et se mordit les lèvres de regret.

Leïla le sentit s'approcha d'elle. Non, non, non! Il l'attrapa par le cou.

__ C'est la deuxième et la dernière fois que vous me frapper Leïla!

Elle tenta d'enlever sa main de sa nuque mais il la resserra plus fort. Sa respiration devenait de plus en plus difficile. C'était la fin cette fois. Elle allait mourir alors qu'elle n'avait encore rien vécu seulement avec le souvenir d'un père qui l'aimait et d'un premier baiser volé par un prince arrogant dont leur haine et leur dépréciation était mutuelle.

__ Vous savez que je pourrais vous tuer immédiatement!

Il desserra un peu sa main pour lui permettre de répondre.  Elle ouvrit la bouche et aspira l'air généreusement puis inspira et expira pour retrouver le rythme de sa respiration.

__ Allez-y... tuer... moi! Ce sera beaucoup plus douce que de supporter votre désagréable présence , Hoqueta t- elle.

Elle sentit ses doigts se renfermer sous sa nuque fragile alors que des pas rapides se faisaient entendre le long du couloir.

__ Si vous la tuer, nous n'aurions pas la déclaration et le château sera réduit en cendre votre Altesse ! Fit Ignace qui venait de s'approcher d'eux.

Le prince voyant que son valet avait raison il  relâcha Leila. Celle-ci fut prit d'un Quint de toux en posant sa main sur sa gorge meurtrie.  Ses yeux étaient embués de larmes. Elle les sentait prêt à couler sur ses joues.

__ Remerciez mon valet Leïla, mais je ne pense pas que la prochaine fois vous auriez autant de chance.

__ Votre Altesse nous devons agir très vite, les villageois sont de plus en plus nombreux, renchérit Ignace pour lui faire oublier l'idée de faire du mal à la jeune fille.

__ Allez leur dire de patienter car le prince arrive pour faire un discours  Ignace.

___ Vos désires son des ordres votre altesse.

Le valet hésita un instant puis s'éclipsa quand le regard du prince se fixa sur lui, il n'aurait pu rien faire d'autre. Il était venu en courant quand il avait entendu la jeune fille se résonner dans le château car il partageait un peu sa peine, elle s'était retrouver au mauvais endroit et au mauvais moment, avait attaqué la mauvaise personne et maintenant elle était en train de payer son imprudence. Jamais au paravent le prince avait donné tant d'importance à quelqu'un, il y avait quelque chose entre eux qu'ils ne comprenait pas encore que lui voyait venir c'est pourquoi il avait voulu sauvé la fille...

Le prince approcha d'elle. Elle recula de peur qu'il essaie encore de l'étrangler. Les larmes commencèrent à se déverser sur sa joue cette fois-ci. Il attrapa sa main puis mit un métal en forme de cercle  dans son annulaire. Elle comprit que c'était une bague. A quoi jouait-il? Il passa sa main sur son visage essuyé ses larmes. Pourquoi devenait-il si doux tout à coup?

__ Effacez-moi cet air triste au moins pour seulement dix minutes car la fiancée d'un prince doit-être heureuse!

La fiancée d'un prince? C'était quoi encore cette mauvaise blague?